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Ceci fait partie des thèmes annuels destinés à la jeunesse dans le monde entier. Cette année, l’Eglise adventiste du septième jour, au niveau mondial, se concentrera sur les joies et les privilèges d’un renouveau produit par le fait d’être un disciple ou un dirigeant, par l’évangélisation et par le service. Les jeunes apprendront comment combler le fossé qui existe entre la croyance et l’action, entre la connaissance et la pratique. Ces discussions par petits groupes ont été mises au point pour être utilisées pendant les réunions de jeunesse, lorsque les jeunes sont réunis pour leurs programmes hebdomadaires. Il y a suffisamment de programmes pour couvrir une année entière. C’est la prière de l’équipe des Ministères en faveur de la jeunesse de la Conférence générale que ces discussions aident les jeunes à croître dans l’amour avec Jésus-Christ et à Lui ressembler. Table des matières  Au sujet de ce manuel 2 Briller (témoigner) en 2009 4 Introduction (*) 13 Les disciples 13 Les dirigeants 16 L’évangélisation 18 Le service 20 Christ notre exemple 22 Le témoignage 31 Allez ! 41 Les opportunités 52 L’art de parler aux autres 61 Le sel 70 Les amis 79 La lumière 92 Le prochain 100 La manière de secouer la poussière de nos pieds 109 Etre « d’un commun accord » 119 La vie quotidienne 129 (*) Note : chaque section est subdivisée en quatre sous-sections portant ces mêmes titres : (1) les disciples ; (2) les dirigeants ; (3) l’évangélisation ; (4) le service. 2009 – Briller (témoigner)  « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » — Matthieu 5:16 Dans l’obscurité de la nuit, même une petite chandelle peut se voir, même à une grande distance. Cette même chandelle peut partager sa flamme avec une autre, et, ensemble, elles brillent plus fort et éclairent une surface plus grande. Mais si cette chandelle essayait de se cacher pour être vue moins facilement, elle n’aurait jamais l’occasion de partager sa flamme. Nous sommes appelés à être la lumière du monde ; mais, trop souvent, nous ne nous laissons briller pleinement que lorsque nous sommes ensemble. Cette année, notre objectif est d’inviter nos jeunes à briller tout le temps et à diffuser et partager avec les autres la flamme de l’espérance et de l’amour de Dieu. Un renouveau par : Les disciples Les dirigeants L’évangélisation Le service Dans notre monde de solitude et de désespoir, il y a un énorme besoin d’hommes et de femmes qui connaissent le cœur de Dieu, un cœur qui pardonne, qui aime, qui se tourne vers nous et qui veut nous guérir. Dans ce cœur ne se trouvent ni soupçon, ni esprit de vengeance, ni ressentiment, et aucune trace de haine. C’est un cœur qui ne veut que donner de l’amour et recevoir de l’amour en retour. C’est un cœur qui souffre immensément parce qu’il voit l’ampleur de la souffrance des humains et leur forte résistance à se confier au cœur de Dieu, qui veut leur offrir la consolation et l’espérance. Le dirigeant chrétien de l’avenir est celui qui connaît vraiment le cœur de Dieu, devenu chair, « un cœur de chair » (Ezéchiel 36:26), en Jésus. Connaître le cœur de Dieu signifie, de manière consistante, radicale et très concrète, annoncer et révéler que Dieu est amour … et que, chaque fois que la peur, l’isolement ou le désespoir commencent à envahir l’âme humaine, ceci ne vient pas de Dieu. Ceci paraît très simple, et peut-être même banal ; mais très peu de gens savent qu’ils sont aimés sans aucunes conditions ni limites. En fait, la plupart d’entre nous ne sont pas surpris par le jugement de Dieu ; mais sa grâce est vraiment étonnante, comme l’illustre l’auteur Max Lucado : Des éclairs tombant sur Sodome et le feu sur Gomorrhe. Bon travail, Seigneur ! Les Egyptiens avalés par la Mer Rouge. Ils l’ont bien cherché ! Quarante années d’errance dans le désert pour assouplir le cou raide des Israélites ? J’aurais fait pareil ! Ananias et Saphira ? Tu parles ! Pour moi, la discipline est facile à avaler ; elle est logique à assimiler ; on s’en accommode ; elle est appropriée. Mais la grâce de Dieu ? Elle est tout sauf … Des exemples? Combien de temps avez-vous ? David le psalmiste devient David le voyeur ; mais, par la grâce de Dieu, il redevient David le psalmiste. Pierre a renié Christ avant de prêcher Christ. Zachée, l’escroc. La partie la plus propre de sa vie était l’argent qu’il avait blanchi ! Mais Jésus trouva tout de même du temps à lui consacrer. Le brigand sur la croix : à un moment, en route pour l’enfer et crucifié pour mourir ; le suivant, en route pour le paradis et un sourire sur les lèvres. Histoire après histoire. Prière après prière. Surprise après surprise. On dirait que Dieu cherche davantage comment nous ramener à la maison que comment nous en exclure. Je vous défie de trouver une seule âme qui est venue à Dieu à la recherche de Sa grâce et qui ne l’a pas trouvée. Cherchez dans toute la Bible. Lisez ses histoires. Représentez-vous les rencontres. Essayez de trouver une personne venue chercher une seconde chance et qui est repartie avec un sermon sévère. Je vous en défie. Cherchez ! Vous ne la trouverez pas. Vous trouverez une brebis égarée de l’autre côté du ruisseau. Elle est perdue. Elle le sait. Elle est coincée et embarrassée. Que vont dire les autres brebis ? Que va dire le berger ? Vous trouverez un berger qui trouve sa brebis. Ma vieille, courbe la tête ! Mets tes sabots devant tes yeux ! Tu vas recevoir du bâton ! Mais, non, elle ne reçoit pas de bâton ! Seulement des mains. De grandes mains ouvertes, qui la soulèvent par dessous, la relèvent, jusqu’à ce qu’elle soit allongée sur les épaules du berger. Il la ramène dans le troupeau et organise une fête ! « Coupez l’herbe et peignez votre laine ! annonce-t-il. Nous allons faire la fête ! » Les autres brebis secouent la tête, incrédules. Exactement comme nous le faisons, au cours de notre fête, lorsque nous rentrons à la maison et regardons le Bon Berger apporter sur ses épaules au milieu de nous une âme inattendue après l’autre. On dirait que Dieu nous accorde beaucoup plus de grâce que nous ne l’aurions jamais imaginé ! Nous pourrions faire pareil. Je ne suis pas en faveur de délayer la vérité ou de faire des compromis avec l’Evangile. Mais si quelqu’un qui a le cœur pur appelle Dieu Père, est-ce que je ne peux pas appeler cette personne Frère ? Si Dieu ne fait pas de la perfection doctrinale une exigence absolue pour faire partie de la grande famille, dois-je le faire ? … Si Dieu peut tolérer mes erreurs, est-ce que je ne peux pas tolérer les erreurs des autres ? Si Dieu peut fermer les yeux sur mes erreurs, est-ce que je ne peux pas fermer les miens sur les erreurs des autres ? Si Dieu me permet, malgré mes faiblesses et mes échecs, de l’appeler Père, ne dois-je pas accorder la même grâce aux autres ? Dans What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?), Philip Yancey écrit : Mon étude de la vie de Jésus me convainc que quelles que soient les barrières que nous devons surmonter en traitant des personnes « différentes », ces barrières ne peuvent se comparer à ce qu’un Dieu saint … a dû surmonter lorsqu’Il est descendu pour Se joindre à nous sur la planète Terre. … Je suis émerveillé que Jésus ai eu la réputation d’être « un ami des pécheurs » (Matthieu 11:19). … Comme l’a écrit Helmit Thielicke : Jésus avait acquis le pouvoir d’aimer les prostituées, les brutes et les bandits. … Il ne pouvait le faire que parce qu’Il voyait au travers de la saleté et de la crasse de la dégénérescence, parce que Son œil percevait l’original divin caché … en chaque homme ! … Lorsque Jésus aimait une personne chargée de péché et venait à son secours, Il voyait en elle un enfant égaré de Dieu. Il voyait en elle un être humain que Son Père aimait et pour lequel Il souffrait parce que celui-ci avait pris le mauvais chemin. Il la voyait comme Dieu l’avait originellement conçue et comme Dieu voulait qu’elle soit, et voyait donc, au-delà de la surface de boue et de saleté, jusqu’au véritable homme caché au fond de lui-même. Jésus n’identifiait pas la personne avec son péché, mais voyait plutôt dans ce péché quelque chose d’étranger, quelque chose qui n’appartenait pas vraiment à cette personne, quelque chose seulement qui l’enchaînait et la dominait et dont Il allait la délivrer pour lui faire retrouver sa véritable personnalité. Jésus pouvait aimer les humains parce qu’Il les aimait au travers de la couche de boue qui les recouvrait. Nous pouvons être des abominations, mais nous faisons encore la fierté et la joie de Dieu. Nous tous, dans l’Eglise, avons besoin d’avoir des « yeux guéris par la grâce » pour voir le potentiel, caché dans les autres, de recevoir cette même grâce que Dieu a si généreusement répandue sur nous. « Aimer une personne, disait Dostoïevsky, signifie la voir telle que Dieu voulait qu’elle soit. » Un ami qui travaille pour les exclus de Chicago m’a raconté cette histoire véridique : Une prostituée est venue me trouver dans une situation atroce : sans foyer, malade, incapable d’acheter à manger pour sa fille de deux ans. Au travers de ses sanglots et de ses larmes, elle me raconta qu’elle prostituait sa fille – de deux ans ! – à des pédophiles. Elle gagnait plus en prostituant sa fille pendant une heure qu’elle n’en gagnait elle-même en une nuit. Elle devait le faire, me raconta-t-elle, pour s’acheter de la drogue. Je pus à peine supporter d’entendre sa sordide histoire. … Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais dire à cette femme. Je lui demandai enfin si elle avait déjà pensé à se tourner vers une église pour demander de l’aide. Je n’oublierai jamais l’expression de surprise pure et naïve qui apparut sur son visage. « Une église! s’exclama-t-elle. Pourquoi est-ce que j’irais vers une église? Je me sens déjà si mal dans ma peau ! On m’y ferait sentir encore pire ! » Ce qui me frappa dans l’histoire de cet ami est que les femmes comme cette prostituée se réfugient généralement auprès de Jésus, au lieu de fuir loin de Lui. Plus une personne se sent mal, et plus elle considérera Jésus comme un refuge. A cause de Son étonnant amour pour nous, Dieu désire que tous Ses enfants égarés retournent à Lui ; et ainsi, L’invitation est lancée, sur la grand’ route et dans les petits chemins. Oui, elle atteint même le chemin si solitaire que seule une personne solitaire y marche. … Même là, l’invitation parvient, et le plus facilement lorsqu’elle ramène le fugitif vers Celui qui lance cette invitation. Venez, vous tous, venez : toi, et toi, et toi aussi, toi qui es le plus solitaire. Cette invitation est lancée à la croisée des chemins, là où la souffrance temporelle et terrestre a planté sa croix, et c’est là qu’elle nous fait signe : « Venez, vous tous les pauvres et les misérables, … tous ceux qui sont méprisés et rejetés, … Venez ! » Cette invitation renverse toutes les distinctions, pour pouvoir rassembler tous les humains. Vous dont le cœur est malade ; … vous tous qui avez été traités injustement, qui avez subi du tort, des insultes et des mauvais traitements ; vous tous, les nobles de cœur, vous qui avez montré de l’amour, de l’abnégation et de la fidélité, mais qui avez récolté, sans l’avoir méritée, la récompense de l’ingratitude : Venez ! Vous tous, les victimes de la ruse, de la tromperie, de la médisance et de l’envie, … Venez ! … Cette invitation est lancée à la croisée des chemins, là où la route du péché se sépare de la haie de l’innocence. Venez, vous qui êtes si près, et pourtant si éloignés ! Venez, vous tous qui être perdus et égarés, quels que soient votre erreur et votre péché, que ceux-ci soient cachés ou démasqués ! … Oh, faites demi-tour, faites demi-tour, et venez ! Ne reculez pas, aussi difficile que ce soit ! Ne craignez pas le chemin étroit de la conversion qui mène au salut ! Ne vous désespérez pas pour chaque rechute ! Dieu, dans Sa miséricorde, a la patience de pardonner, et un pécheur doit avoir la patience de s’humilier. Ne désespérez pas ! Celui Qui a dit « Venez » est avec vous à chaque pas du chemin. Mais venez ! Venez, vous tous ! Auprès de Lui se trouve le repos. Il n’ajoute aucun fardeau, il ne fait qu’ouvrir les bras. Il ne vous demandera pas en premier, comme font les « justes » qui essaient d’aider, « N’es-tu pas responsable de tes malheurs ? » Il est si facile de juger sur les apparences, de penser, si quelqu’un ne réussit pas bien dans le monde, qu’il est mauvais, ou que c’est une mauvaise personne qui a fait quelque chose de mal. Si vous ressentez votre besoin, Il ne vous posera pas de questions à ce sujet. « Il ne brisera pas le roseau froissé » (Mathieu 12:20), mais vous relèvera lorsque vous L’accepterez. Il ne vous montrera pas du doigt, ce qui vous séparerait encore plus de Lui et rendrait votre péché encore plus terrible. Il vous offrira un refuge en Lui-même, et, une fois que vous serez caché en Lui, Il cachera aussi vos péchés. Car Il est l’ami des pécheurs. Il ne se contente pas d’ouvrir les bras en disant « Viens ! » Non ! Comme le père du fils prodigue, Il recherche le pécheur, et, comme le bon berger, Il recherche la brebis perdue. Il marche – non, Il court, mais infiniment plus loin qu’aucun berger ou qu’aucun père ne le fera jamais. En fait, Il parcourt la distance infiniment grande entre être Dieu et devenir homme. Et c’est ce qu’Il a fait pour sauver les perdus ! Celui Qui nous invite n’attend pas que ceux qui sont « fatigués et chargés » (Matthieu 11:28) viennent à Lui. Il nous appelle Lui-même avec amour. Il vient Lui-même. … Oh, si vous pouviez seulement accepter l’invitation « Venez ! » « Venez ! » – Etonnant, n’est-ce pas ? Il n’y a rien de spécialement étonnant qu’une personne en danger et ayant besoin d’aide se mette à crier … et, généralement, il faut chercher la personne qui pourra vraiment aider ; et, une fois qu’on l’a trouvée, il est souvent difficile d’avoir accès à elle. Mais Celui Qui S’est sacrifié Lui-même est Celui Qui recherche ceux qui ont besoin d’aide ; Il est Lui-même Celui Qui va ça et là et Qui, en appelant, presque en plaidant, nous dit : « Viens ! » Il n’attend pas qu’on vienne à Lui. Il vient de sa propre initiative, car, en fait, c’est Lui Qui appelle. Il nous offre Son aide – et quelle aide ! « Venez à moi ! » Etonnant, n’est-ce pas ? Certes, la compassion humaine peut faire quelque chose pour ceux qui sont « fatigués et chargés ». Nous donnons de la nourriture à ceux qui ont faim, des vêtements à ceux qui sont nus, faisons la charité, créons des organisations charitables, et, si notre compassion est vraiment sincère, nous visitons aussi ceux qui sont opprimés. Mais les inviter à venir à nous, c’est quelque chose que nous ne faisons pas aussi facilement. … Cette invitation ne peut être faite qu’en changeant nos propres conditions, pour qu’elle soient en accord avec les leurs, à condition que notre vie ne soit pas déjà comme la leur, comme c’était le cas pour Celui Qui a dit « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. » C’est ce qu’Il a dit ; et ceux qui vivaient avec Lui voyaient qu’il n’y avait pas dans Sa manière de vie la moindre chose qui puisse contredire ce qu’Il disait. Avec l’éloquence silencieuse et fidèle de l’action, Sa vie exprimait – même s’Il n’avait jamais prononcé ces paroles – sa vie exprimait vraiment « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. » « Je vous donnerai du repos. » Etonnant, n’est-ce pas ? Les paroles « Venez à moi » doivent être comprises dans ce sens : « Restez avec Moi, car Je suis ce repos. » Ce n’est pas comme cela se passe généralement, lorsque la personne qui aide dit « Venez », puis « Et maintenant, partez », en expliquant où trouver l’aide dont on a besoin. … Non ! Celui qui aide est Lui-même l’aide. Oh, que c’est merveilleux ! Celui Qui nous invite tous et désire nous aider tous traite Ses patients exactement comme Il avait l’intention de le faire pour chacun individuellement, comme si chacun de ses patients était Son unique patient. Généralement, un médecin doit partager son aide entre ses nombreux patients. Un médecin, c’est évident, ne peut pas passer toute sa journée avec un seul patient, et encore moins inviter tous ses patients chez lui en même temps. Comment pourrait-il passer toute sa journée avec un seul patient sans négliger les autres ? Le patient a les médicaments prescrits par son médecin et les utilise chaque fois que c’est nécessaire. Le médecin vérifie occasionnellement, ou bien le patient peut rendre visite au médecin. Mais lorsque Celui qui aide est aussi l’aide, Il reste avec son patient toute la journée. Est-il étonnant, alors, que Celui qui aide est Celui-là même Qui nous invite tous à rester avec Lui ? Autre part, Kierkegaard a noté ceci : « Nous lisons qu’après Sa résurrection, Christ est passé à travers la porte fermée du lieu où les disciples étaient assemblés. Ceci est parfois utilisé à tort comme une image montrant avec quelle ardeur Christ recherche notre âme, comment Il peut même traverser la porte fermée des cœurs qui sont indifférents ou endurcis. Mais ce n’est pas exact. La vérité est qu’Il « se tient à la porte et frappe » (Apocalypse 3:20). Une meilleure image est ce tableau représentant Christ debout devant une lourde porte de bois – fermée et envahie par la végétation – et qui frappe. Si vous regardez attentivement, vous verrez que cette porte n’a pas de poignée extérieure. A cause de l’amour infini de Dieu Qui nous a donné la liberté de choisir, la porte ne s’ouvre que de l’intérieur. En nous concentrant, cette année, sur le témoignage, remercions Dieu pour l’invitation que nous avons reçue et pour l’honneur qu’Il nous fait en nous impliquant dans l’invitation adressée aux autres et dans le partage de la Bonne Nouvelle que nous avons reçue, pour que d’autres puissent connaître le Seigneur par eux-mêmes. Rendons-nous compte encore mieux que la seule véritable manière d’apprendre à témoigner efficacement est de le faire. Je vous encourage à réserver du temps chaque semaine pour partager vos expériences de témoignage et apprendre d’elles ce qui a bien marché et ce qui pourrait être fait différemment dans la semaine à venir. Introduction Les disciples Article de fond « Suis-je le gardien de mon frère, moi ? » – Genèse 4:9 « Nul de nous ne vit pour lui-même. » – Romains 14:7 Avez-vous déjà réfléchi que vous êtes responsables spirituellement des autres devant Dieu ? Par exemple, si je me permets de me détourner de Dieu dans ma vie privée, tout mon entourage en souffre. Nous sommes « assis ensemble dans les lieux célestes » (Ephésiens 2:6). « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Corinthiens 12:26). Si vous vous permettez l’égoïsme physique, le laisser-aller mental, l’insensibilité morale ou la faiblesse spirituelle, chaque personne qui est en contact avec vous souffrira. Mais, demanderez-vous, qui peut vivre à un niveau aussi élevé ? « Notre capacité vient de Dieu », et de Dieu seul (2 Corinthiens 3:5). « Vous serez mes témoins » (Actes 1:8). Combien d’entre nous sont disposés à dépenser chaque partie de notre énergie nerveuse, mentale, morale et spirituelle pour Jésus-Christ ? C’est ce que Dieu veut dire en employant la mot « témoin ». Mais ça prend du temps. Soyez donc patients avec vous-mêmes. Pourquoi Dieu nous a-t-Il laissés sur cette terre ? Seulement pour y être sauvés et sanctifiés ? Non ! C’est pour que nous soyons occupés à Son service. Suis-je disposé à n’être utile pour cette époque et pour cette vie que dans un seul but : servir à transformer des hommes et des femmes en disciples du Seigneur Jésus-Christ ? Ma vie de service pour Dieu est ma manière de Lui dire « Merci ! » pour le salut inexprimable qu’Il m’a donné. Souvenez-vous qu’il est tout à fait possible pour Dieu de mettre de côté n’importe lequel d’entre nous si nous refusons de Le servir : « … de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié » (1 Corinthiens 9:27). Oswald Chambers, My Utmost for His Highest (Je fais le maximum pour le Très-Haut) Moment de partage (en petits groupes) Discutez l’idée que vous êtes responsables spirituellement des autres devant Dieu. Qu’est-ce que ça signifie ? Expliquez pourquoi vous êtes d’accord ou pas avec cette déclaration, en appuyant vos réponses par des textes bibliques. En groupe, que chacun évoque ce qu’il associe avec le mot « témoin ». Que l’un d’entre vous écrive ces idées là où tous pourront les voir (par exemple, bloc de feuilles, tableau noir, tableau blanc). Utilisez un dictionnaire et une concordance pour combler ce qui peut manquer dans cet exercice de groupe. En rassemblant toutes ces idées, discutez en groupe ce que signifie être un « témoin chrétien ». En quoi ceci a-t-il changé/est-il resté le même depuis l’époque où Actes 1:8 a été écrit ? Expliquez-vous. Textes bibliques Lisez Actes 17 et répondez aux questions suivantes : De quelles manières Paul témoignait-il ? En quoi son témoignage différait-il selon son auditoire ? En quoi était-il identique, quel que soit son auditoire ? Quels dangers Paul rencontrait-il, et pourquoi ? Quel rapport y a-t-il entre ce passage et le témoignage à l’époque moderne ? Que pouvez-vous appliquer à votre propre vie et à votre propre témoignage ? Essayez de raconter ou de reconstituer ce passage comme il pourrait avoir lieu aujourd’hui. Lisez Actes 20:17–38. Quels étaient les sentiments de Paul au sujet de ceux devant lesquels il témoignait ? Réflexion Examinez les plans de votre vie. Quelle place y occupe le témoignage ? Si nous considérons que la déclaration ci-dessus est vraie — que notre utilité dans cette vie est de « servir à transformer des hommes et des femmes en disciples du Seigneur Jésus-Christ » — qu’est-ce qui doit changer dans votre vie ? Aujourd’hui, si nous voulons être efficaces, … nous devons être capable de discuter la vérité — aussi bien celle de l’Ecriture sainte que la vérité de nature philosophique au sujet de Dieu. Comment ferons-nous? • Connaissez bien ce que vous croyez. Vous devez posséder une connaissance de base du péché et du salut. Prenez le temps de développer votre compréhension de ce qu’est la « vérité ». • Soyez au courant de la pensée contemporaine sur Dieu, la vérité, la religion, etc. Vous pouvez … avoir un aperçu de ces idées en surfant sur l’Internet, en regardant la télévision ou en lisant quelques revues qui parlent de ce qui se passe dans le monde. Le moyen le plus facile pour apprendre ce qu’est la pensée contemporaine est surtout d’écouter de quoi parlent vos amis non sauvés. L’exemple de Paul (dans Actes 17) est absolument clair. La vérité est trop importante pour qu’on l’ignore. La vérité présente est trop importante pour qu’on la considère comme « impie » ou mauvaise. Nous devons connaître ce que nous croyons et l’intégrer dans notre pensée d’aujourd’hui pour que nos amis puissent comprendre totalement ce que nous essayons de leur dire, et aussi pourquoi nous vivons comme nous le faisons. Après avoir examiné la vérité et la manière dont Paul la présentait, vous devez vous poser la question : « Comment Jésus traitait-Il la vérité ? » Puisqu’Il était la Vérité, étudier la personne de Jésus ne nous offre-t-il pas le meilleur exemple de la manière de présenter la vérité aux autres ? Certainement ! Jésus était un Maître dans l’art de présenter la vérité. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Introduction Les dirigeants Histoire Il y avait une fois un homme qui avait défié Dieu de parler. « Brûle le buisson comme Tu l’as fait pour Moïse, Seigneur, … et je Te suivrai. » « Fais écrouler les murs comme Tu l’as fait pour Josué, Seigneur, … et je combattrai. » « Calme les vagues comme Tu l’as fait sur le Lac de Galilée, Seigneur, … et je T’écouterai. » L’homme s’assit à côté d’un buisson, près d’un mur, à proximité du lac, et attendit que Dieu parle. Dieu l’entendit et lui répondit. Il envoya le feu, non pour brûler le buisson, mais pour enflammer une église. Il fit écrouler un mur, non de brique, mais de péché. Il calma une tempête, non sur le lac, mais dans une âme. Puis Dieu attendit que cet homme réagisse. Il attendit … attendit … attendit. Mais parce que cet homme regardait des buissons, et non des cœurs ; des briques, et non des vies ; des lacs, et non des âmes, il conclut que Dieu n’avait rien fait. Finalement, il regarda Dieu et Lui demanda : « As-Tu perdu Ton pouvoir ? » Dieu le regarda et lui demanda : « Et toi, as-tu perdu ton écoute ? » – Max Lucado Texte biblique Comparez et établissez le contraste entre le texte ci-dessus et Jonas 4 et 1 Rois 19:11, 12. Lisez le reste de 1 Rois 19. Quelles sont les implications de l’histoire ci-dessus et des références bibliques sur votre ministère/témoignage ? Lisez les textes bibliques suivants et définissez la position biblique sur le témoignage : Matthieu 9:37–38 ; Jean 4:28–39 Jean 14:6 ; Actes 4:12 ; 1 Timothée 2:5 Actes 1:8 Romains 10:15 Actes 4:2, 31 ; 5:42 ; 8:4 ; 15:35 Actes 2:41, 47 ; 4:4 ; 11:18 Lisez les textes bibliques suivants et découvrez d’autres raisons de témoigner : Ezéchiel 3:18 ; 33:9 Jean 15:8 Jean 15:16 Moment de partage (en petits groupes) Discutez quelles idées fausses vous découvrez dans ces textes. Quels en sont les dangers ? Découvrez toutes les incompréhensions possibles dans votre ministère. Que pouvez-vous faire pour être sûrs que vous « entendez » Dieu quand Il parle ? Discutez le « silence » de Dieu. Découvrez dans la Bible autant de manières possibles et différentes dont Dieu « parle ». Quelles en sont les implications dans votre ministère ? Partagez des manières par lesquelles Dieu vous a « parlé ». Comment saviez-vous que c’était Dieu qui parlait? Discutez l’idée d’attendre que Dieu agisse avant d’agir vous-mêmes. Utilisez les textes bibliques pour appuyer vos arguments. D’un côté, y a-t-il déjà eu une époque où Dieu n’avait pas déjà agi ? D’un autre côté, y aura-t-il une époque où vous serez totalement « prêts » à aller témoigner ? Que faut-il faire ? Introduction L’évangélisation Article de fond Il est très facile de tirer des conclusions hâtives, de penser que nous sommes prêts, puis de sortir et de nous couvrir de ridicule. Le témoignage, en effet, peut se passer ça : nous pensons être prêts, … nous sortons pour parler à nos amis de Christ, et ne réussissons qu’à passer pour des imbéciles. Ou bien, nous sommes sur le point de parler de Jésus à quelqu’un, mais, à la dernière minute, nous nous dégonflons et nous nous sentons complètement stupides. Il est facile de s’enthousiasmer pour une méthode de partager Jésus qui, nous le croyons, va marcher ; mais ça ne marche pas, ou bien c’est une manière incorrecte de partager Jésus. En agissant ainsi, nous pouvons causer beaucoup de tort. Parler de Jésus à vos amis, c’est plus que se contenter de regurgiter toute la vérité apprise depuis l’âge de trois ans, ou tout ce que votre pasteur de la jeunesse vous a appris sur Dieu. C’est plus qu’être capables de répondre aux questions de vos amis, et c’est plus qu’être seulement capable de défendre vos croyances. Partager Jésus avec nos amis peut être plus difficile que nous l’imaginons. Et parce que cela implique tant d’éléments différents, nous commettons quelques bêtises en essayant de faire paraître la chose comme très simple. C’est comme si nous omettions certaines choses importantes, ou mettions trop l’accent sur des « étapes » faciles à utiliser, pour pouvoir encourager davantage de personnes à partager leur foi. Ce faisant, nous obtenons une image incorrecte de ce qu’est vraiment le témoignage. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Moment de partage (en petits groupes) Discutez chacune des manières suivantes, identifiées par Baker, par lesquelles nous essayons de transformer notre témoignage, et, à la fin, nous cassons tout. Donnez des exemples bibliques et actuels de chacune : 1. Dieu a besoin de votre aide ! 2. Dieu n’a pas besoin de votre aide ! 3. Vous devez tout savoir. 4. Vous devez rendre un témoignage bouleversant. 5. Dieu compte les points. Textes bibliques Feuilletez le livre des Actes des apôtres et cherchez-y les différents styles de témoignage des personnages suivants : Pierre Etienne Philippe Ananias (Actes 9) Paul Dorcas/Ta-bitha Barnabas Jean-Marc Timothée Silas Priscille et Aquilas Apollos Discutez les styles de témoignage d’autres personnages de l’Ancien et du Nouveau Testament. Pouvez-vous découvrir une unique « méthode » de témoignage ? Quelle « préparation », s’ils en ont reçue une, ces témoins bibliques ont-ils reçue avant de commencer leur ministère ? Quelles en sont les implications pour votre témoignage? Lisez Actes 15:36–40. Le Jean-Marc qui a abandonné Paul est le même qui, plus tard, écrivit l’Evangile de Marc (et qui, de toute évidence, se réconcilia avec Paul, selon 2 Timothée 4:11 et Colossiens 4:10). Quelles implications ceci a-t-il pour le témoignage ? Serez-vous toujours prêts ? Ferez-vous toujours les choses comme elles doivent l’être ? Le Seigneur peut-Il vous utiliser tout en travaillant encore dans votre cœur ? Quel rôle important Barnabas (« fils d’encouragement ») a-t-il joué ? Vos erreurs (ou celles de vos guides spirituels) doivent-elles vous empêcher de servir le Seigneur ? Avec qui vous identifiez-vous le plus dans ce passage au point où vous êtes arrivés dans votre vie spirituelle ? Introduction Le service Note Chaque semaine qui met l’accent sur le service inclura des idées possibles de projets de service et moins d’« étude ». Les projets suggérés sont empruntés à Everybody Wants to Change the World: Practical Ideas for Social Justice (Chacun veut changer le monde : idées pratiques pour la justice sociale). Vous souhaiterez peut-être examiner d’avance les idées de futur service, car quelques-unes peuvent exiger une préparation considérable. Si votre groupe n’est pas déjà occupé à un service permanent, utilisez cette leçon d’introduction pour explorer le rôle du service dans la vie du chrétien et pour prévoir de futurs projets de service. Impliquez les jeunes dans la découverte de projets appropriés et discutez le besoin de différents types de service, et combien l’engagement et le suivi sont essentiels pour lancer tout projet de service. Citations Nos sommes connus par nos fruits, et non par notre absence de champignons ou de feuilles pourries. – Marc Buchanan Le monde peut faire presque tout aussi bien ou mieux que l’Eglise. Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour construire des maisons, nourrir des affamés ou guérir des malades. Il n’y a qu’une seule chose que le monde ne peut pas faire : c’est d’offrir la grâce. – Gordon MacDonald Textes bibliques Cherchez les textes bibliques suivants et notez ce qu’ils nous révèlent sur l’exemple donné par Jésus : Matthieu 4:23–25 Matthieu 6:1–4 Matthieu 10:1, 7, 8 Matthieu 19:13–15 Marc 1:35–39 Marc 6:31–34 Cherchez les textes bibliques suivants et remarquez comment l’Eglise primitive a continué à servir après la mort et la résurrection de Christ : Actes 4:32–35 Actes 6:1–7 Actes 9:36 Actes 11:27–30 Lisez Matthieu 10:24, 25. En suivant l’exemple de Jésus, qu’est-ce que nous pouvons nous attendre à rencontrer ? Lisez Marc 10:13–15. Comment le service/l’interaction avec le monde peut-il nous aider dans notre cheminement chrétien ? Réflexion Discutez le rôle du service dans l’Eglise chrétienne, en réfléchissant sur les citations d’introduction et sur les textes que vous venez de lire. Faites des plans pour servir les autres plus efficacement, aussi bien individuellement que collectivement. Explorez en quoi le service et le témoignage s’interpénètrent. Discutez les dangers possibles d’associer de trop près le service et le témoignage. Donnez des exemples bibliques de personnages qui ont été des témoins pendant leur service. Trouvez-vous des exemples bibliques dans lesquels le service a été retiré à ceux qui n’ont pas accepté le message qui leur avait été adressé ? Réflexions sur Christ notre exemple Les disciples Article de fond Imaginez : • que vous vous intéressez à la santé de votre amie au point de donner votre sang pour une opération importante qu’elle doit subir. • que vous vous souciez tellement du niveau de stress de vos parents que vous tondez la pelouse sans qu’ils vous le demandent. • que vous vous souciez tellement pour votre frère que vous lui offrez un déjeuner et restez assis près de lui à discuter comment ça va. • que vous êtes si content que votre meilleure amie ait trouvé un emploi de serveuse que vous allez manger dans ce restaurant, bien que vous n’aimiez pas du tout celui-ci. Se sacrifier semble impossible à beaucoup d’entre nous. Se sacrifier prend du temps et exige des efforts. En tant qu’humains, nous avons en nous cet instinct naturel qui nous dit : Cherche d’abord ton propre intérêt ; tu aideras ton ami demain ! Mais, pour Jésus, Se sacrifier était une seconde nature. Alors que les gens qui L’entouraient se servaient eux-mêmes, Il se sacrifiait constamment. Pendant qu’Il se préparait à mourir pour l’humanité, Ses amis discutaient pour savoir lequel serait assis à côté de Lui dans le ciel. Le voyant servir, les gens ne comprenaient pas. Lorsqu’Il fut battu, des foules applaudirent. Lorsqu’Il fut crucifié, des soldats se partagèrent Ses vêtements. Il étonnait constamment les gens qui L’entouraient ; non parce qu’Il voulait les étonner, mais parce qu’Il agissait avec tant d’abnégation que les gens ne pouvaient pas comprendre. Cet homme, Qui est à la fois Dieu et humain, Qui est mort pour nous, et Qui est notre Bonne Nouvelle, est aussi Celui Qui nous a appris à parler de Lui aux autres. Imaginez cela ! Jésus était en même temps la Bonne Nouvelle et le meilleur formateur sur l’art de partager cette Bonne Nouvelle. On parle souvent de la manière dont Jésus racontait des histoires pour communiquer la vérité ; mais Il était aussi un maître dans l’art de communiquer la vérité d’autres manières. Comment s’y prenait-Il ? Au cours des semaines qui viennent, nous examinerons quatre exemples dans Sa vie. Jésus et le jeune homme riche : l’art de l’honnêteté Marc 10:17–23 nous montre la capacité sans égale de Jésus à être honnête. Alors qu’Il se rendait dans une certaine ville, Jésus rencontra un jeune homme très riche. Cet homme savait qui était Jésus et L’appela « Bon Maître ». Puis ce jeune homme lança une discussion et, sans le savoir, toucha le cœur de l’un des principaux sujets de Jésus lorsqu’Il était sur la terre : la lutte entre les richesses et la sainteté personnelle. La question de cet homme est fondamentale, probablement honnête, et elle nous ouvre les yeux. Il demanda : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Jésus, le Maître dans l’art de répondre à ce genre de questions, lui répondit : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et … suis-moi » (verset 21). Voici ce qui est vraiment remarquable dans la réponse de Jésus : premièrement, il est évident que Jésus savait exactement à quel point ce jeune homme était riche. Ce n’était probablement pas difficile à deviner, car cet homme était probablement très bien vêtu. Jésus a touché du doigt ce en quoi ce jeune homme mettait sa confiance. Deuxièmement, Jésus savait exactement à quel point cet homme aimait ses richesses. Jésus aurait pu dire : « Vends tout ce que tu as, sauf une centaine de chevaux, donne presque tout aux pauvres, et suis-moi. » Eh bien, non ! La réponse de Jésus à ce jeune homme montre qu’il savait exactement où celui-ci plaçait sa confiance. Troisièmement, Jésus a mis au défi l’engagement de cet homme envers sa propre religion. Dans cette conversation, le jeune homme a montré clairement qu’il connaissait les enseignements de la religion juive. En fait, la plupart des historiens pensent que cet homme était probablement un excellent Juif. Dans la religion juive de l’époque, faire l’aumône (donner aux pauvres) était une manière très populaire de montrer combien on était religieux. L’invitation de Jésus de donner tout ce qu’il avait aux pauvres était un défi à son engagement envers sa propre religion. Mais la clé de ce passage est l’honnêteté de Jésus. Il n’a pas mâché ses mots ; Il n’a pas adouci la vérité pour que ce jeune homme puisse l’accepter. Il s’est montré tout simplement honnête. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Moment de partage (en petits groupes) Que les participants mentionnent – anonymement, sur des petites cartes – trois choses qui les empêchent d’être honnêtes avec les gens. Rassemblez ces cartes et discutez quelques-uns des thèmes. Discutez pour savoir s’il y a – ou même s’il doit y avoir – une différence entre notre honnêteté et celle de Jésus. Quel rapport y a-t-il entre l’honnêteté et l’« autorité morale » ? DISCUTEZ : « Il étonnait constamment les gens qui l’entouraient ; non parce qu’Il voulait les étonner, mais parce qu’Il agissait avec tant d’abnégation que les gens ne pouvaient pas comprendre. » Avez-vous déjà vu, ou expérimenté personnellement, l’étonnement pour quelque chose de simple parce qu’on attendait quelque chose qui dépassait les apparences ? Cherchait-on d’autres motifs ? Textes bibliques Il y a de nombreux exemples bibliques de tromperie, et même des exemples montrant qu’une trop grande franchise n’est pas toujours la meilleure tactique. Discutez quelques-uns de ces exemples et les implications qu’ils présentent pour votre témoignage. L’honnêteté est-elle toujours la meilleure tactique ? Pourquoi, ou pourquoi pas ? Réflexions sur Christ notre exemple Les dirigeants Article de fond Jésus et Nicodème : l’art de la conversation Vous avez probablement appris par cœur Jean 3:16 lorsque vous étiez petits. Mais avez-vous déjà réfléchi que ce verset fait partie d’une conversation entre deux dirigeants ? L’un, un dirigeant de l’Eglise sur la terre, l’autre, le Maître du monde. Lisez Jean 3:1–21, et voyez quelle étrange conversation c’est vraiment. Imaginez le contraste entre ces deux mondes : Jésus, le Sauveur du monde, et Nicodème, l’un des principaux chefs religieux de son temps. Le problème était que les chefs religieux (y compris Nicodème) ne reconnaissaient pas Jésus comme le Messie, mais savaient tout de même qu’Il était quelqu’un d’intéressant. Savons-nous ce que Nicodème pensait de Jésus ? Eh bien, il y a deux choses que nous savons avec certitude. Premièrement, nous savons ce qu’il pensait de Jésus par la manière dont il s’est adressé à Lui. Il L’a appelé « Rabbi », ce qui signifie « Maître ». Jésus avait, de toute évidence, gagné le respect en tant que maître, et Nicodème le reconnaissait. Certaines personnes pensent que Nicodème parlait peut-être avec une réserve mentale et n’avait appelé Jésus « Maître » que par faux respect. Je ne le pense pas. Nicodème n’avait peut-être pas compris les enseignements de Jésus, ni Qui était vraiment Jésus, mais il Le respectait probablement comme un bon maître. Deuxièmement, nous savons ce qu’il pensait de Jésus parce qu’il est venu Le rencontrer de nuit. Il peut y avoir eu deux raisons à ceci : soit il voulait éviter les foules qui, dans la journée, entouraient Jésus ; soit il ne voulait pas que ses amis le voient parler à Jésus. Après tout, parler à Jésus, pour un chef religieux, aurait été considéré comme être d’accord avec Lui. Mais, quelle qu’ait été la raison, Nicodème a pris un risque en parlant avec Jésus. Jésus a honoré ce comportement courageux en nous donnant un excellent exemple de la manière de discuter de la vérité. En voici les points principaux : 1. Jésus a amené Nicodème à une compréhension plus profonde de la notion de nouvelle naissance. Il ne l’a pas confronté aux concepts difficiles de déterminer qui Il était jusqu’à plus loin dans cette conversation. Jésus a commencé par répondre simplement à la question de Nicodème. 2. Jésus a accepté la conversation avec Nicodème. Il est vrai que la plus grande partie de ce passage est le discours de Jésus ; mais c’est le langage de la conversation. Jésus ne prêche pas ; Il parle ; Il discute. Son discours se lit facilement. C’est l’élément-clé de ce passage, de toute cette conversation. Avec beaucoup d’habileté, Jésus a amené Nicodème là où celui-ci ne pensait jamais aller, et ceci avec une Personne à Laquelle il ne pensait jamais avoir l’occasion de parler. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Réflexion Revoyez Jean 3:1–21, en remarquant le style de la conversation. En suivant ce même style, discutez comment vous pourriez avoir une conversation sur ces sujets : (a) Jésus est le Messie promis ; (b) Dieu est réel ; (c) la Bible est la Parole de Dieu ; (d) Jésus revient. Remarquez que, dans cette discussion entre Jésus et Nicodème, il a eu une incompréhension marquée et l’occasion de dégénérer en débat. Comment évitez-vous de tomber dans un débat/des arguments, particulièrement avec des croyants qui ne croient peut-être pas exactement comme vous (comme dans le cas de Jésus et de Nicodème) ? Discutez les différentes dynamiques et les différents défis des conversations entre croyants et non-croyants. Explorez les différentes manières dont Jésus a abordé des conversations avec ces différents groupes et quelles leçons on peut tirer de Son exemple. Cherchez en commun différentes manières de commencer une conversation avec une personne non-croyante : demandez à des volontaires de jouer ce rôle en commençant ce genre de conversation dans différents cadres. Faites le point de ces conversations en remarquant ce qui a réussi et ce qui n’a peut-être pas réussi. Réflexions sur Christ notre exemple L’évangélisation Article de fond Jésus et la femme samaritaine : l’art de la compassion Lisez Jean 4:1–26. Il se passe tant de choses dans cette histoire qu’il faut vraiment connaître pas mal d’Histoire pour comprendre la compassion de Jésus. … Tout d’abord, les Juifs et les Samaritains ne s’entendaient pas. En fait, ils se haïssaient. Ceci remontait, historiquement, au moment où les Juifs possédaient des terres que les Samaritains convoitaient. Ils avaient fini par se battre à ce sujet, et il en était resté de vieilles rancunes. Le plus gros du problème est décrit dans 2 Rois 17, et vous pourrez y lire cette histoire si vous voulez connaître les détails. N’importe comment, il suffit de dire que les Juifs et les Samaritains étaient ennemis. Culturellement, on aurait pu s’attendre à ce que Jésus ignore complètement cette femme ou Se montre très impoli envers elle. Il ne fit ni l’un ni l’autre. Deuxièmement, Jésus est Dieu, et Dieu ne peut pas supporter l’adultère. Il l’a en horreur. Et cette femme commettait l’adultère dans sa chair. Sa vie en était pleine. Jésus le savait et le lui fit remarquer. Mais Jésus n’entreprit pas d’en discuter avec elle. Il n’essaya pas de lui montrer combien sa vie était mauvaise. Elle savait qu’elle péchait, et il suffisait à Jésus de le lui faire remarquer. Elle avait deux mauvais points contre elle : elle était Samaritaine ; elle était adultère. Jésus aurait pu Se lamenter sur elle. Mais Il ne le fit pas. Remarquez, dans ce passage, comment Jésus l’amena à découvrir qui Il était sans la condamner. Jésus savait que le style de vie de cette femme était en opposition totale avec la vérité divine, mais Il ne la martela pas à coups de règles et de lois. Il se contenta de l’aimer avec Ses Paroles. C’était Sa manière de démontrer Sa compassion. Parce qu’Il était Juif, Il aurait pu avoir de la haine envers elle. Parce qu’elle vivait dans l’adultère, Il aurait pu la condamner. Il ne fit ni l’un, ni l’autre, et, à la fin, Il gagna le cœur de cette femme. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Textes bibliques Le racisme, le sexisme, la bigoterie religieuse et bien d’autres choses ont été justifiés au cours de l’Histoire à l’aide de faux arguments bibliques. Comment pourriez-vous utiliser les textes suivants pour corriger ces représentations erronées, dont certaines existent encore aujourd’hui ? A quels autres textes pouvez-vous penser ? Colossiens 3:1–17 Matthieu 1:1–16 (spécialement les versets 3 et 5) Genèse 1:27 Matthieu 2:1–12 Moment de partage (en petits groupes) Comparez et contrastez l’« art de la compassion » de Jésus auprès de la femme samaritaine avec l’« art de l’honnêteté » auprès du jeune homme riche. Qu’est-ce qui fait la différence ? Comment devons-nous faire la distinction dans notre témoignage ? Cherchez ensemble ce qui peut nous empêcher d’être compatissants envers les gens. Quelles étapes pratiques pouvons-nous suivre pour surmonter ces barrières à la compassion ? Découvrez les groupes avec lesquels la société/la culture pourraient vous imposer de ne pas vous entendre, comme les Juifs ne devaient pas s’entendre avec les Samaritains, et vice versa. En quoi votre culture influence-t-elle votre religion ? En quoi votre foi doit-elle avoir la préséance ? Comment pouvez-vous en faire une réalité? En supposant que vous surmontez tous vos préjugés dans votre témoignage, quelles barrières peuvent encore exister dans vos tentatives d’évangélisation ? Quelles leçons pouvez-vous tirer de la manière dont Jésus a surmonté la surprise de la Samaritaine ? Réflexions sur Christ notre exemple Le service Article de fond Jésus et les disciples : l’art du service C’est le moment critique. Quelques jours avant Son exécution, Jésus a rencontré Ses disciples une dernière fois. Son plan ? Très simple : un repas en commun ; prier ; passer quelque temps ensemble ; puis aller prier à Gethsémané. Un plan simple. A vrai dire, même avec ce plan, personne ne savait ce qui allait arriver, sauf Jésus. Il connaissait la complexité de cette soirée. Il savait ce qui venait. C’est là, dans la chambre haute avec Ses disciples, que Jésus a démontré l’art du service. Ses disciples s’attendaient probablement à ce qu’Il leur dise toutes sortes de choses importantes. Ils s’attendaient à ce que Jésus leur apporte l’enseignement suprême sur Dieu ou sur le Ciel. Et ils s’attendaient certainement (parce qu’ils l’attendaient déjà depuis pas mal de temps) à ce que Jésus Se transforme, du Messie souffrant et persécuté qu’ils connaissaient, en Roi conquérant qui se révélerait aux autorités et ferait disparaître les religieux hypocrites qui s’opposaient à Lui. Au lieu de cela, Jésus adopta une approche qui les prit totalement par surprise. Il prit une cuvette d’eau et un linge, et lava les pieds de Ses disciples. C’était une tâche spécialement sale. A cette époque, tout le monde portait des sandales, et les rues n’étaient pas pavées. Ajoutez ces deux faits l’un et à l’autre, et vous obtenez des pieds sales et malodorants. N’est-ce pas une image incroyable à susciter dans votre esprit ? Des pieds sales et Jésus (le Créateur et le Sauveur) agenouillé comme un esclave pour les laver ; les laver de la matière même avec laquelle il avait créé ces pieds. Les disciples n’eurent pas besoin d’être convaincus. Ils n’eurent pas besoin d’être gagnés. Jésus était en train de démontrer quelle sorte d’hommes Il s’attendait à les voir devenir. C’est comme si Jésus leur avait dit : « D’accord, les gars ! Vous savez quoi dire ; vous savez comment le dire ; maintenant, Je vais vous montrer comment le vivre. » C’est ce que fit Jésus. Il donna à Ses disciples le don du service et l’invitation à le vivre comme un art. Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Donnez votre sang. Nous avons une relation mystique avec le sang. La littérature ancienne essaie d’expliquer les éléments de ce liquide et comment il nous donne la vie, nourrit notre personnalité et constitue notre être spirituel. … Dans l’Eglise, nous pénétrons beaucoup plus profondément dans ce mystère. Nous croyons vraiment que le sang nous donne la vie. Nous célébrons le sang de Jésus. Par le moyen de ce sang, nous avons reçu le pardon de nos péchés. Par le moyen de ce sang, nous recevons le don de la vie éternelle dans le ciel, où nous jouirons de tous les avantages de la vie sous leurs formes les plus généreuses et les plus agréables, et ceci pour l’éternité. … Tout ceci a été rendu possible grâce au sang de Jésus. Associez-vous à une banque du sang locale pour organiser une campagne annuelle de collecte de sang à votre église. … Suggérez cette idée de partenariat aux dirigeants de votre église, puis aidez-les à la réaliser en faisant le plus gros du travail. La plupart des banques du sang locales seraient plus qu’heureuses de vous aider à organiser une campagne de collecte de sang et de fournir à votre élise les ressources nécessaires pour la réalisation de ce projet. Certains membres d’église ne pourront pas donner de sang, ou ne seront peut-être pas disposés à le faire, mais la majorité d’entre eux se porteront probablement volontaires avec joie. L’acte physique de donner votre sang est une déclaration d’unité avec la croix de Christ et d’égalité avec la race humaine. C’est un acte qui nous rend vulnérables à la souffrance, parce que nous compatissons à celle d’autrui. C’est une forme de don qui vient littéralement de l’intérieur. Réflexions sur le témoignage Les disciples Articles de fond La majesté de Sa puissance « L’amour du Christ nous étreint. » – 2 Corinthiens 5:14 Lorsque nous naissons de nouveau par l’effet de l’Esprit de Dieu, notre témoignage repose seulement sur ce que Dieu a fait pour nous, et à juste titre. Mais ceci va changer et disparaître pour toujours lorsque « vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous » (Actes 1:8). C’est seulement à ce moment que vous commencerez à vous rendre compte ce que Jésus voulait dire en disant « Vous serez mes témoins. » Non pas témoins de ce que Jésus peut faire – c’est la base, et c’est un fait déjà compris – mais témoins de Jésus. Nous accepterons tout ce qui nous arrive comme si cela arrivait à Jésus : que ce soit des félicitations ou un blâme, la persécution ou une récompense. … Paul a déclaré qu’il était étreint par l’amour de Dieu, et que c’était pour cela qu’il agissait comme il le faisait. On pouvait le considérer comme fou ou sain d’esprit ; il s’en moquait. Il n’y avait qu’une seule chose pour laquelle il vivait : persuader les gens du jugement de Dieu à venir et leur parler de « l’amour du Christ ». Cet abandon total à l’« amour du Christ » est la seule chose qui portera du fruit dans votre vie, et qui laissera toujours la marque de la sainteté de Dieu et de Sa puissance, en n’attirant jamais l’attention sur votre sainteté personnelle. Oswald Chambers, My Utmost for His Highest (Je fais le maximum pour le Très-Haut) Nous sommes des témoins. Et, comme les témoins dans un tribunal, nous sommes appelés à témoigner, à dire ce que nous avons vu et entendu ; et nous devons dire la vérité. Notre tâche n’est pas de délaver ou de déformer la vérité. Notre tâche est de dire la vérité. Un point, c’est tout. Il y a, cependant, une grande différence entre le témoin devant un tribunal et le témoin pour Christ. Le témoin au tribunal finit par quitter la barre des témoins, alors que le témoin pour Christ ne la quitte jamais. Puisque les déclarations de Christ sont constamment contestées, le tribunal est en session perpétuelle, et nous demeurons constamment sous serment. Pour le chrétien, mentir n’est jamais une option. Cela ne l’a jamais été pour Jésus. – Max Lucado, Just Like Jesus (Tout comme Jésus) Textes bibliques Lisez 2 Corinthiens 5:14 dans son contexte. En quoi l’amour de Christ nous étreint-il ? Discutez les expérience que vous en avez faites dans votre vie et les implications que cela a sur votre témoignage. Lisez Philippiens 3. Quelle lumière supplémentaire ce chapitre projette-t-il sur la motivation de Paul dans son témoignage ? Quelle est votre motivation ? Moment de partage (en petits groupes) Comparez et contrastez le rôle du témoin chrétien et celui du témoin devant un tribunal. Nous avons lu différentes versions du témoignage de Paul. Quelle est la vôtre ? Réflexion Jouez une scène de tribunal dans laquelle vous êtes appelés à témoigner sur les déclarations de Christ. Allez plus loin en jouant une scène en dehors du tribunal. Comment vivez-vous votre témoignage ? Réflexions sur le témoignage Les dirigeants Article de fond Un témoignage est comme un rapport. C’est une histoire qui raconte ce que Dieu a fait dans votre vie. Comme, par exemple, l’an dernier, lorsque vous avez été en vacances à Aspen et passé des moments formidables à skier. Vous avez rencontré des stars de cinéma, et, quand vous êtes rentrés de vacances, vous vous êtes vantés auprès de vos amis combien vous vous êtes amusés, pendant qu’ils s’ennuyaient chez eux. Vous leur avez fait un témoignage (rapport) de vote voyage, parce que quelque chose de merveilleux vous était arrivé, et vous aviez envie de le raconter. Les témoignages sont souvent utilisés pour montrer la valeur des choses. Ils expliquent combien quelque chose est vrai : si ça a marché dans votre vie, ça doit aussi marcher dans la vie de quelqu’un d’autre. Ils aident aussi à envelopper les vérités essentielles d’une manière facile à comprendre pour tous. Un témoignage n’est pas une liste de tout ce que vous avez fait de parfait, de toutes les merveilleuses expériences que vous avez eues avec Dieu, et de toutes les autres personnes que vous avez amenées à la conversion grâce à vos expériences avec Jésus. Un témoignage peut contenir ces éléments, mais ce n’est pas l’occasion pour vous de vous faire valoir aux yeux de quelqu’un qui ne connaît pas Christ. Un témoignage n’est pas rempli de mots que les gens ne comprennent pas. N’essayez pas d’impressionner les gens par votre connaissance du vocabulaire théologique. Evitez des mots tels que « sanctification », « justification », « lavés dans le sang », « vivre dans la lumière », et autres mots du patois de Canaan. Un témoignage n’est pas pour vous l’occasion de ramasser en un seul discours toute la vérité que vous avez apprise en grandissant dans l’Eglise pour la bourrer dans le cerveau d’une personne. Un témoignage ne doit pas dérouter. Votre témoignage doit avoir du sens pour vous et pour votre meilleur ami avant de sortir et d’en parler à quelqu’un d’autre. Un témoignage n’est pas un recueil de choses que vous souhaiteriez avoir faites avant de rencontrer Christ. Et ce n’est pas un tissu de mensonges sur ce que vous avez fait de merveilleux depuis que vous L’avez rencontré. Comme ceci a été dit plus haut, un témoignage n’est que le résultat d’une expérience que vous avez faite avec Dieu. Exactement comme un rapport de vacances présenté à vos amis, un témoignage donne l’essentiel de ce que vous étiez avant de rencontrer Christ, comment vous L’avez rencontré, et comment vous avez vécu depuis. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Moment de partage (en petits groupes) Rédigez un court témoignage personnel (3–5 minutes) : Qu’étiez-vous avant de rencontrer Christ ? Comment avez-vous rencontré Christ ? Que s’est-il passé ? Qu’avez-vous ressenti ? Qu’est-ce qui a changé ? Qu’a été votre vie depuis que vous avez rencontré Christ ? Quel effet Jésus a-t-Il eu sur votre vie ? Quelles luttes continuez-vous à avoir ? [Si vous êtes chrétiens depuis un certain temps, assurez-vous que ce sont des exemples récents. Vous ne pouvez pas utiliser le même témoignage qu’il y a cinq ans !] Exercez-vous à rendre témoignage devant deux ou trois personnes différentes. Assurez-vous que votre présentation est naturelle et n’a pas l’air d’être préparée. Discutez cette activité en groupe : qu’est-ce qui vous a mis mal à l’aise ? Qu’est-ce qui vous a mieux mis à l’aise ? Comment pouvez-vous acquérir de la confiance en partageant votre témoignage ? Qu’est-ce qui vous met à l’aise lorsque vous racontez d’autres histoires, mais non celle de votre relation avec Christ ? Réflexions sur le témoignage L’évangélisation Article de fond Comme l’écrit Miroslav Volf : « L’économie de la grâce imméritée a la préséance sur l’économie des châtiments mérités. » A partir de l’école maternelle, on nous enseigne comment réussir dans notre monde sans grâce : « C’est le premier oiseau qui mange le ver » ; « Sans peine, on ne gagne rien » ; « Il n’y a rien de gratuit » ; « Faites respecter vos droits » ; « Exigez ce pour quoi vous avez payé. » Je connais bien ces règles, car c’est par elles que je vis. Je travaille pour ce que je gagne ; j’aime gagner ; j’insiste pour qu’on respecte mes droits. Je veux que les gens aient ce qu’ils méritent, ni plus, ni moins. Cependant, si je veux bien écouter, j’entends un fort murmure provenant de l’Evangile me disant que je n’ai pas reçu ce que je méritais. Je méritais un châtiment, et j’ai obtenu le pardon. Je méritais la colère de Dieu, et j’ai reçu Son amour. Je méritais la prison pour dettes, et j’ai reçu à la place un compte sans aucun débit. Je méritais de sévères sermons et une repentance à genoux, et j’ai reçu à la place un banquet préparé pour moi. … Courbés sous le poids de nos échecs répétés, de nos espérances déçues et du sentiment de notre indignité, nous rassemblons autour de nous une coquille qui nous rend presque imperméables à la grâce. … Je sais comment je réagis aux lettres de refus des éditeurs de revues et aux lettres critiques de mes lecteurs. … Je sais que mon image de moi-même à la fin de la journée dépend en grande partie de quelle sorte de messages j’ai reçu des autres. Suis-je aimé ? J’attends les réponses de mes amis, de mes voisins, de ma famille ; j’attends ces réponses comme un homme qui meurt de faim. Occasionnellement, … je ressens la vérité de la grâce. Parfois, lorsque j’étudie les paraboles, je saisis qu’elles me concernent. Je suis la brebis, que le berger est parti chercher en laissant les autres brebis à la bergerie ; le fils prodigue pour lequel le père scrute l’horizon ; le serviteur dont la dette a été annulée. Je suis le bien-aimé de Dieu. … Lors d’un séminaire, l’auteur et conférencier Brennan Manning cita l’ami le plus intime de Jésus sur la terre, le disciple appelé Jean, identifié dans les Evangiles comme « le disciple que Jésus aimait » (Jean 20:7). Manning nous dit : « Si on devait demander à Jean : ‘Quelle est ta principale identité dans la vie ?’ il ne répondrait pas ‘Je suis un disciple, un apôtre, un évangéliste, l’auteur de l’un des quatre Evangiles’, mais plutôt : ‘Je suis celui que Jésus aime.’ » Qu’est-ce que cela signifierait, me suis-je demandé, si, moi aussi, j’arrivais au point où je considérerais que ma principale identité dans la vie est d’être « celui que Jésus aime » ? Combien différemment me considérerais-je à la fin de la journée ? Les sociologues ont une théorie appelée la « théorie du miroir de soi-même » : vous devenez ce que la personne la plus importante de votre vie (épouse, père, patron, etc.) pense que vous êtes. Comment ma vie changerait-elle si je croyais vraiment les paroles étonnantes de la Bible sur l’amour que Dieu a pour moi, si je regardais dans le miroir et voyais ce que Dieu voit ? Philip Yancey, What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?) Textes bibliques Lisez les passages suivants : Matthieu 18:21–35 Matthieu 20:1–16 Luc 15:11–32 Luc 21:1–4 En quoi le point de vue de Dieu diffère-t-il du point de vue général du monde dans ces passages ? Discutez toutes les manières dont cette différence heurte notre sens de la « justice ». Lisez Matthieu 5:1–11 en remarquant la différence entre le bon sens et ce que Oswald Chambers appelle le « sens du royaume », que l’on trouve dans ce passage. Moment de partage (en petits groupes) En commençant par celles qui sont énumérées dans le passage ci-dessus, citez d’autres règles de « notre monde sans grâce ». Comment, alors, vivrons-nous en tant que chrétiens – en montrant la grâce de Dieu – dans ce monde ? Discutez la « théorie du miroir de soi-même ». Explorez les différents « soi-même » selon la personne la plus importante dans sa vie. Dans les relations humaines, quel est le rôle de la perception ? Explorez maintenant ce que serait votre vie si Dieu était la personne la plus importante de votre vie et si vous croyiez vraiment ce que dit la Bible sur l’amour qu’Il a pour vous. [Note : Oswald Chambers appelle ceci l’« estime de Dieu ». Envisagez d’explorer les différences entre ce concept et celui de l’estime de soi-même.] Quelles sont les implications pour vos relations avec les autres et pour votre témoignage ? Expliquez-vous. Réflexions sur le témoignage Le service Citation Combien l’amour du Père pour nous est profond ! Qu’il est vaste au-delà de toute mesure, Au point de nous donner Son Fils unique Et de faire de nous des trésors ! Combien fulgurante la douleur Lorsque le Père dut détourner Sa face, Tandis que les blessures de Son Bien-Aimé Amenaient de nombreux fils à la gloire ! Regardez cet homme sur la croix, Portant mon péché sur Ses épaules ! Honteux, j’entends ma voix qui se moque Parmi celle des railleurs. C’est mon péché qui L’a cloué à la croix Jusqu’à ce que tout soit accompli ; Son dernier soupir m’a apporté la vie, Et je sais que tout est accompli. Je ne me glorifierai de rien, Ni de mes dons, ni de mon pouvoir, ni de ma sagesse ; Mais je me glorifierai de Jésus-Christ, De Sa mort et de Sa résurrection. Pourquoi dois-je gagner de Sa récompense ? Je ne peux pas répondre ; Mais ce que je sais de tout mon cœur, C’est que Ses blessures ont payé ma rançon. – Stuart Townend Le service IDÉES DE PROJETS DE SERVICE : Recueillez les histoires. Nous avons besoin de réserver des moments que nous passerons avec les personnes âgées, et qui nous aideront, en tant qu’êtres humains, à retrouver notre admiration pour celles-ci. Une manière de le faire est de demander aux personnes âgées de nous aider à recueillir les moments de notre Histoire, de raconter les histoires du passé qui nous aideront à apprendre comment nous sommes reliés aux générations qui nous ont précédés. Voici quelques activités que vous pourriez réaliser dans ce sens : Organisez une soirée à thème. Demandez à quelques-uns des membres les plus âgés de votre église de décrire leur maison telle qu’elle était autrefois. Impliquez les membres de votre groupe, qui dessineront le plan de cette maison tel qu’il leur est décrit. Enumérez les appareils et les services publics qui ont permis à cette maison de vivre ; puis, en contraste, dessinez une maison moderne. D’autres thèmes pourraient inclure : les transports, la technologie, les jeux ou les travaux d’enfants. L’idée est d’amener ces personnes âgées à parler et à partager leurs souvenirs avec les jeunes générations. Faites un tableau. Demandez aux personnes qui habitant depuis longtemps dans votre ville ou votre communauté de raconter comment c’était « de leur temps ». Demandez-leur de faire un tableau verbal de la vie dans le « bon vieux temps ». Vous pourriez même organiser une tournée virtuelle de la ville, avec des arrêts en cours de route, et leur faire expliquer ce qui se trouvait à tel ou tel endroit. … Faites-les parler de leur famille. Demandez aux personnes âgées de parler de leur famille. Dessinez leur arbre généalogique sur un tableau noir ou blanc, en remontant aussi loin qu’ils peuvent se souvenir. Incluez d’où venait chacun, quelle était sa profession, le nom de ses enfants, etc. Vous aurez bientôt le sentiment fascinant de n’être qu’à quelques pas des événements célèbres, tels que la Deuxième guerre mondiale. Ne vous souciez pas si cela ne se déroule pas rigoureusement selon ce qui avait été prévu. Le seul fait d’être assis aux pieds des personnes âgées dépassera tous les mots que vous pourriez prononcer pour montrer que vous les respectez et que vous les honorez. Sortez de l’église. Cette idée peut vous paraître étrange, mais c’est une notion d’évangélisation très sérieuse. Nous avons tous besoin de quitter consciemment la sécurité de l’entourage de nos coreligionnaires et de nous placer dans un environnement dans lequel Christ veut que Son église vive. Voici plusieurs manières qui vous aideront à faire le premier pas pour sortir des murs de votre église : Portez-vous volontaire dans votre communauté. Ouvrez les portes. Ouvrez votre foyer à vos voisins. En été, invitez-les ; organisez une soirée pour eux lors d’occasions nationales spéciales. En tant que chrétiens, nous avons besoin de montrer ce genre de véritable hospitalité. Dans toutes ces entreprises, il est important d’être sincère en vous faisant des amis. Souvenez-vous qu’il n’est pas nécessaire de vous précipiter dans une relation d’évangélisation qui ne soit pas naturelle. En temps voulu, Dieu permettra que votre vie devienne comme une odeur suave et une eau fraîche pour les cœurs assoiffés. Que ce soit un processus naturel guidé par l’œuvre du Saint-Esprit. Sous Sa direction, il sera évident à quel moment et comment vous devrez ajouter au témoignage de votre style de vie des paroles donnant la vie. Une autre pensée : il est tentant de penser que les personnes qui professent des croyances chrétiennes différentes des nôtres ne connaissent pas Jésus ; en fait, ceci pourrait n’être rien de plus qu’une forme de préjugé spirituel ! Réflexions sur Allez! Les disciples Article de fond Nous Lui appartenons ! « Ils étaient à toi, et tu me les as donnés. » – Jean 17:6. Un missionnaire est quelqu’un à qui le Saint-Esprit a fait prendre conscience de ceci : « Vous n’êtes pas à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19). Dire « Je ne suis pas à moi-même », c’est avoir atteint un point culminant dans ma stature spirituelle. La vraie nature de cette vie, au sein de la confusion de chaque jour, est démontrée par l’abandon délibéré de moi-même à une autre Personne par le moyen d’une décision souveraine. Cette Personne est Jésus-Christ. Le Saint-Esprit m’interprète et m’explique la nature de Jésus pour que je devienne un avec mon Seigneur, et non pour que je devienne simplement un trophée dans Sa vitrine. Notre Seigneur n’a jamais envoyé aucun de Ses disciples sur la base de ce qu’Il avait fait pour eux. Ce n’est qu’après Sa résurrection, lorsque les disciples eurent perçu, par la puissance du Saint-Esprit, Qui était vraiment Jésus, qu’Il leur dit « Allez ! » (Matthieu 28:19 ; voir aussi Luc 24:49 et Actes 1:8). « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14:26). Jésus ne dit pas que cette personne ne peut pas être bonne et droite, mais qu’elle ne peut pas être quelqu’un sur qui Jésus puisse écrire le mot « Mien ». N’importe laquelle des relations que notre Seigneur a mentionnées dans ce verset peut être un concurrent pour notre relation avec Lui. Je peux préférer appartenir à ma mère, ou à ma femme, ou à moi-même, mais, si c’est le cas, Jésus dira : « Tu ne peux pas être mon disciple. » Ceci ne signifie pas que je ne serai pas sauvé, mais que je ne peux pas Lui appartenir entièrement. Notre Seigneur fait de Son disciple Sa possession personnelle, en devenant responsable de lui. « Vous serez mes témoins » (Actes 1:8). Le désir qui s’empare du cœur d’un disciple n’est pas de faire telle ou telles chose pour Jésus, mais d’être pour Lui un sujet de joie parfaite. Le secret du missionnaire est de pouvoir vraiment dire : « Je Lui appartiens, et Il réalise Son œuvre et Ses desseins par mon intermédiaire. » Appartenez-lui totalement ! Oswald Chambers, My Utmost for His Highest (Je fais de mon mieux pour le Très-Haut) Textes bibliques Lisez Genèse 5:21–24. Nous pensons souvent à Hénoc comme un homme qui a marché avec Dieu ; mais il avait aussi une famille. Discutez comment, comme Hénoc, vous pouvez avoir des relations terrestres, mais, en même temps, « Lui appartenir totalement ». A quoi ceci ressemblerait-il dans notre monde d’aujourd’hui ? Dans votre vie ? Lisez la suite du passage mentionné ci-dessus concernant ce qu’il en coûte d’être disciple dans Luc 14:27–33. Les gens envisagent-ils ce qu’il en coûte d’être disciple de la manière dont ils envisagent les entreprises de ce monde avant de s’y lancer ? Pouvons-nous vraiment savoir quelle croix nous devrons porter avant de choisir de suivre Jésus, ou bien, comme l’affirme Dietrich Bonhoeffer, savons-nous seulement qu’il en coûte beaucoup plus cher de ne pas être disciple ? Que retirez-vous donc de ce passage ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez ce que signifie être « disciple ». De nombreuses traductions de la Bible traduisent ainsi le Mandat évangélique de Matthieu 28:19, 20 : « prêchez » ou « enseignez » ; mais la meilleure traduction est « faites des disciples ». En quoi ceci change-t-il votre compréhension de ce texte ? En quoi « faire des disciples » diffère-t-il de « prêcher/ enseigner » ? Réflexions sur Allez! Les dirigeants Histoire J’aimerais vous raconter une histoire sur un groupe de personnes qui s’appelaient pêcheurs. Ils vivaient dans une région où les poisons abondaient – ils avaient de l’eau tout autour d’eux. In fait, toute leur région était entourée de cours d’eau, de lacs et de rivières, tous remplis de poissons. Et ces poissons étaient affamés. Semaine après semaine, mois après mois, année après année, ces personnes qui s’appelaient pêcheurs tenaient des réunions et parlaient de leur vocation de pêcheurs, de l’abondance des poissons, et ils partageaient toutes les dernières innovations dans l’art de la pêche. Année après année, ils définissaient soigneusement ce qu’était la pêche, exaltaient la pêche, appelée une noble occupation, et déclaraient que la pêche est toujours la principale tâche des pêcheurs. Ils cherchaient constamment de nouvelles et de meilleures méthodes de pêche, et de nouvelles et meilleures définitions de la pêche. Ils aimaient les slogans tels que: « La pêche est la tâche de chaque pêcheur ». Ils patronnaient des réunions spéciales appelées « Campagnes des pêcheurs ». Ils organisaient, sur le plan national et même mondial, de grandes tournées pour discuter et promouvoir la pêche et apprendre toutes les nouvelles inventions et avancées technologiques dans l’art de la pêche, et de nouvelles manières de disposer l’appât pour le rendre plus attrayant et plus séduisant pour le poisson. Ils construisaient de grands et beaux bâtiments appelés « Siège de la pêche », et choisissaient quelques-uns de leurs meilleurs pêcheurs pour y servir de personnel. Ils invitaient tout le monde à devenir pêcheurs. Il n’y a qu’une seule chose qu’ils ne faisaient pas : ils ne pêchaient pas. Jamais. En plus d’organiser et de tenir des réunions régulièrement programmées, ils formèrent un comité pour envoyer des pêcheurs dans d’autres parties du monde où le poisson était abondant. Ce comité nommait différentes sous-commissions et tenait de nombreuses réunions pour parler de la pêche, exalter la pêche et élaborer de nouvelles stratégies de pêche. Mais les membres de ce comité n’allaient jamais à la pêche. De grands centres de formation, qui coûtaient fort cher, furent construits dans le but d’apprendre aux pêcheurs comment pêcher. Ces centres offraient des cours sur les besoins des poissons, leur nature, parlaient des différentes générations de poissons, de leur profil psychologique, et indiquaient comment les approcher et les nourrir. Les professeurs possédaient tous des diplômes d’art de la pêche, mais aucun d’entre eux n’allait jamais pêcher. Ils se contentaient d’enseigner à pêcher. Après avoir terminé leurs études, les diplômés recevaient leur licence de pêche et partaient pour pratiquer la pêche à plein temps, certains vers des eaux lointaines qui étaient remplies de poissons. Beaucoup de personnes sentaient l’appel à devenir pêcheurs et y répondaient. On leur confiait la tâche d’aller pêcher. Mais, comme les pêcheurs restés au pays, ces personnes pouvaient parler pendant des heures sur le besoin de pêcher et connaissaient toutes les nouvelles découvertes sur l’art de la pêche, mais elles n’allaient pas pêcher. Elles étaient trop occupées à d’autres choses. Certaines disaient qu’elles voulaient vraiment aller à la pêche, mais, puisqu’elles n’avaient pas le temps, elles se contenteraient de fournir aux autres leur équipement de pêche. D’autres avaient le sentiment que leur tâche était de créer de bonnes relations avec les poissons, de sorte que ceux-ci soient plus réceptifs aux pêcheurs. Après une réunion émouvante sur « la nécessité d’aller à la pêche », un jeune homme sortit de cette réunion et alla vraiment pêcher ! Il annonça le lendemain, dans son rapport, qu’il avait attrapé deux gros poissons. On l’honora pour son excellente prise ; et, immédiatement, une tournée sur le plan national fut programmée pour qu’il puisse visiter toutes les grandes réunions et raconter comment il s’y était pris. Il abandonna donc immédiatement la pêche pour avoir le temps de raconteur son expérience aux autres. On lui donna aussi une place dans le Comité général des pêcheurs, ce qui lui prit une grande partie de son temps, de sorte qu’il ne lui en resta plus du tout pour pêcher. Or, il est vrai que de nombreux pêcheurs faisaient des sacrifices personnels et rencontraient toutes sortes de difficultés. Certains vivaient à proximité de l’eau et devaient supporter chaque jour l’odeur des poissons morts et en putréfaction. Ils étaient tournés en ridicule par certaines personnes, qui se moquaient de leurs clubs de pêcheurs et du fait que, tout en prétendant être pêcheurs, ils n’allaient jamais à la pêche. Ils s’étonnaient de ces gens, qui avaient l’impression qu’assister à des réunions hebdomadaires pour parler de pêche était une perte de temps. Après tout, ne suivaient-ils pas le Maître, qui avait dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4:19) ? Darrell W. Robinson, People Sharing Jesus (De gens qui partagent Jésus) Moment de partage (en petits groupes) Discutez les implications du récit ci-dessus ou, encore mieux, allez pêcher ! Réflexions sur Allez! L’évangélisation Article de fond L’Evangile n’est pas du tout ce que nous pourrions inventer nous-mêmes. Pour ma part, je m’attendrais à honorer les vertueux plutôt que les débauchés. Je m’attendrais à devoir mettre de l’ordre dans ma vie avant même de demander une audience à un Dieu saint. Mais Jésus nous a parlé d’un Dieu Qui ignore un chef religieux d’opérette et Qui Se tourne plutôt vers un pécheur ordinaire qui Le supplie en disant : « Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur » (Luc 18 :13). Dans toute la Bible, en fait, Dieu montre une préférence marquée pour les personnes « réelles » plutôt que pour les personnes « bonnes ». Pour reprendre les paroles de Jésus, « Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:7). Dans l’un de ses derniers actes avant sa mort, Jésus a pardonné à un brigand crucifié, sachant très bien que ce brigand s’était converti uniquement par peur. Ce brigand n’étudierait jamais la Bible, ne fréquenterait jamais la synagogue ou l’église, et ne réparerait jamais le mal qu’il avait fait. Il avait simplement dit : « Jésus, souviens-toi de moi » (Luc 23:42), et Jésus lui avait promis : « Tu seras avec moi dans le paradis » (verset 43). Encore un rappel frappant que la grâce ne dépend pas de ce que nous avons fait pour Dieu, mais plutôt de ce que Dieu a fait pour nous. Demandez aux gens ce qu’ils doivent faire pour aller au ciel, et la plupart d’entre eux répondront : « Etre bon ». Les histoires racontées par Jésus contredisent cette réponse. Tout ce que nous devons faire est de crier « Au secours ! » Dieu accueille quiconque le veut bien et qui, en fait, a déjà fait le premier pas. La plupart des experts – médecins, avocats, conseillers conjugaux – ont une haute estime d’eux-mêmes et attendent que leurs clients viennent à eux. Mais pas Dieu. Comme l’a exprimé Søren Kierkegaard : Lorsqu’il est question d’un pécheur, Il ne se contente pas de se tenir tranquille, d’ouvrir les bras et de dire « Viens ! Non ! Il se tient là et attend, comme le père du fils prodigue attendant le retour de son fils ; ou, plutôt, Il ne se tient pas là en attendant passivement ; Il s’élance pour chercher, comme le berger cherche sa brebis perdue, comme la femme cherche sa pièce de monnaie perdue. Il va. Non ! Il est déjà parti, mais infiniment plus loin qu’aucun berger ou qu’aucune femme n’ira jamais. Il a suivi, en vérité, le chemin infiniment long, Lui Qui est Dieu, pour devenir homme, et ceci pour aller à la recherche des pécheurs. Kierkegaard a touché du doigt l’aspect qui est peut-être le plus important des paraboles de Jésus. Ce n’étaient pas seulement des histoires agréables destinées à retenir l’attention des auditeurs, ou des récipients littéraires destinés à contenir une vérité théologique. Elles étaient, en fait, un modèle de la vie de Jésus sur la terre. Il a été le berger qui a quitté la sécurité de la bergerie pour la nuit extérieure sombre et dangereuse. A Ses banquets, Il accueillait des péagers, des réprouvés, des prostituées. Il est venu pour les malades et non pour les bien-portant, pour les injustes et non pour les justes. Et pour ceux qui L’ont trahi – spécialement les disciples, qui L’ont abandonné au moment où Il avait le plus besoin d’eux – Il a réagi comme un père rempli d’amour. … Si je me concentre sur l’éthique des personnages individuels des paraboles, … je me retrouve avec un étrange message. De toute évidence, Jésus ne nous a pas donné les paraboles pour nous enseigner comment vivre. Il nous les a données, je pense, pour corriger nos notions sur Qui est Dieu et qui Dieu aime. Philippe Yancey, What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?) Textes bibliques Lisez les paraboles mentionnées ci-dessus dans Luc 15. En quoi sont-elles « un modèle de la vie de Jésus sur la terre » ? Comment servent-elles à « corriger nos notions sur Qui est Dieu et qui Dieu aime » ? Quelles sont les implications pour notre témoignage ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez : « L’Evangile n’est pas du tout ce que nous pourrions inventer nous-mêmes. » Faites une liste de toutes les caractéristiques que nous attribuons aux héros, aussi bien réels qu’imaginaires. Puis, faites la liste des attributs de Dieu et de Son plan du salut. Quels éléments pouvez-vous découvrir que « nous ne pourrions pas inventer nous-mêmes » ? En quoi ceci fortifie-t-il votre foi ? Votre témoignage ? Réflexions sur Allez! le service Citations Qu’as-tu fait aujourd’hui ? Tu dis que tu feras de grandes choses dans les années à venir ; mais qu’as-tu fait aujourd’hui ? Tu prévois de faire des dons princiers ; mais combien as-tu donné ? Tu guériras les cœurs brisés et sècheras toute larme ; tu leur apporteras l’espoir et les délivreras de la peur, Tu porteras Sa Parole à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin ; mais qu’as-tu fait aujourd’hui ? Tu dis que tu seras gentil – dans un certain temps ; mais qu’as-tu fait aujourd’hui ? Ceux qui sont seuls et qui souffrent attendent ton sourire ; tu as promis d’éclairer leur chemin ; Tu veux exalter la vérité, valoriser la foi persévérante, Porter Son amour aux extrémités de la terre ; mais qu’as-tu fait aujourd’hui ? Tu prévois une récolte abondante dans le royaume de Dieu ; mais qu’as-tu semé aujourd’hui ? Tu prévois de construire des palais dans le ciel ; mais qu’as-tu construit aujourd’hui ? C’est bien de rêver et de se complaire dans ses visions ; mais as-tu accompli ta tâche ici-bas ? La seule question qui importe est celle-ci : qu’as-tu fait aujourd’hui ? – Anon L’intention du christianisme est que, à cause de la grâce, maintenant comme jamais auparavant sous la loi, nous puissions voir ce qu’une personne peut réaliser. Mais, au lieu de cela, nous avons utilisé la « grâce » pour empêcher l’action. Au lieu que la grâce soit la base du courage et de la disponibilité à l’action, elle est appliquée de telle manière qu’elle provoque même une obstruction antinaturelle. Elle est appliquée de telle manière qu’on s’enfonce de plus en plus, de sorte qu’on a constamment besoin de toujours plus de grâce. Nous rencontrons continuellement cette sorte d’attitude : « N’importe comment, puisque nous sommes tous sauvés par grâce, pourquoi faire des efforts ? Evitons toute sorte d’effort, car, n’importe comment, tout est grâce. » Quelle moquerie ! Avec la grâce de Christ, nous pouvons nous aventurer d’autant plus audacieusement. Nous, les hommes, cependant, agissons ainsi : même la plus petite aventure est considérée comme une folie – puisque, n’importe comment, tout est grâce ! – Søren Kierkegaard, Provocations Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Célébrez la Journée de la Terre. Asseyez-vous un moment et réfléchissez à tous les détails et à tous les actes complexes inclus dans le processus de la création du monde. … Cependant, il est curieux de constater combien de chrétiens ne semblent pas se soucier d’être de bons administrateurs de la création par Dieu. … L’Eglise est restée silencieuse bien trop longtemps sur ce problème. Nous avons permis que ce soit ceux qui sont en dehors de la foi qui définissent notre obligation d’entretenir notre jardin. Nous nous sommes, en fait, retirés de notre devoir de le cultiver. Pire, nous avons souvent catalogué ceux qui se soucient de notre terre sous le nom de « libéraux », ou pire. Lorsque nous nous soucions de l’environnement, nous montrons notre respect le plus profond pour le Créateur. … Lorsque nous négligeons de prendre soin de notre planète, le monde voit comment nous traitons la création, et, inconsciemment, perçoit le message exprimant notre manque de respect. … Les chrétiens ont parfois du mal à trouver un terrain d’entente avec ceux qui sont en dehors de leur foi. L’une des manières de nous rapprocher de ceux qui ne sont peut-être pas chrétiens est tout simplement de prendre soin de notre terre en mettant de la « verdure » dans notre ville ou notre communauté. … La Journée de la Terre (22 avril) nous offre une occasion d’attirer l’attention des gens sur les problèmes qui concernent notre environnement. Portez-vous volontaires pour un événement local de la Journée de la Terre, ou organisez-en un. Vous trouverez des idées supplémentaires sur les sites Web tels que :  HYPERLINK "http://www.earthday.gov" www.earthday.gov,  HYPERLINK "http://www.earthday.net" www.earthday.net et  HYPERLINK "http://www.earthdaybags.org" www.earthdaybags.org. Réflexions sur les opportunités Les disciples Histoire Un réveil peut commencer avec un seul sermon. L’Histoire le prouve. John Egglen n’avait jamais prêché un seul sermon dans sa vie. Jamais. Ce n’est pas qu’il ne le voulait pas, mais il n’avait jamais eu besoin de le faire. Mais pourtant, un matin, il dut le faire. La neige avait recouvert la ville de Colchester, en Angleterre. Lorsqu’il se réveilla, ce dimanche de janvier 1850, il pensa rester chez lui. Qui irait à l’église par un temps pareil ? Mais il réfléchit. Il était, après tout, diacre. Et si les diacres n’allaient pas à l’église, qui irait ? Il mit donc ses grosses chaussures, son chapeau et son manteau, et marcha les dix kilomètres qui le séparaient de l’église méthodiste. Ce n’était pas le seul membre de cette église qui avait envisagé de rester chez lui ce jour-là. En fait, c’était l’un des rares qui étaient venus. Seules treize personnes étaient présentes : douze membres d’église, et un visiteur. Même le pasteur était bloqué chez lui par la neige. Quelqu’un suggéra que chacun rentre chez soi. Mais Egglen ne voulut rien entendre. Ils étaient venus jusqu’à l’église ; le culte aurait donc lieu. De plus, ils avaient un visiteur, un garçon de treize ans. Mais qui prêcherait ? Egglen était le seul diacre. Cela lui revenait donc. C’est ce qu’il fit. Son sermon ne dura que dix minutes. Les idées du sermon se promenaient ça et là, s’efforçant d’atteindre plusieurs objectifs et ne menant finalement nulle part. Mais, à la fin du sermon, un courage hors du commun s’empara de cet homme. Il leva les yeux, regarda le jeune garçon dans les yeux et lui fit cette invitation : « Jeune homme, regarde à Jésus ! Regarde ! Regarde ! Regarde ! » Cette invitation fit—elle une différence ? Que ce jeune garçon, maintenant devenu un homme, réponde lui-même : « Je regardai à Jésus. A ce moment même, le nuage qui avait obscurci mon cœur se leva, les ténèbres se dissipèrent, et je vis le soleil. » Le nom de ce jeune garçon ? Charles Haddon Spurgeon, le prince des prédicateurs d’Angleterre. Egglen sut-il ce qu’il avait fait ? Non ! Les héros savent-ils quand ils sont héroïques ? Rarement. Les moments historiques sont-ils reconnus comme tels lorsqu’ils arrivent ? Vous connaissez la réponse (sinon, une visite à la crèche vous la rappellera). Nous voyons rarement l’Histoire en train de se faire, et nous reconnaissons rarement les héros. Ce qui est tout aussi bien, car, si nous reconnaissions les deux, nous pourrions tout gâcher ! Mais nous ferions bien de garder les yeux ouverts. Le Spurgeon de demain est peut-être en train de tondre votre gazon aujourd’hui. Et le héros qui l’inspire pourrait être plus près que vous le pensez ! Vous le verrez peut-être dans votre miroir ! Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom) Textes bibliques Lisez 1 Pierre 3:15 et discutez quel rapport a ce texte avec l’histoire ci-dessus. Si vous vous trouviez dans une situation semblable à celle d’Egglen, quel pourrait être votre message ? Lisez maintenant les versets 8–17 pour avoir le contexte. Comment comprenez-vous ce passage ? Quelles implications a-t-il pour la manière dont vous vivez votre vie ? Moment de partage (en petits groupes) Que des membres du groupe décrivent les moments où ils ont ressenti que Dieu les guidait. Discutez les conséquences aussi bien de suivre la direction divine que de l’ignorer. L’écrivain américain John Greenleaf Whittier a écrit : « Parmi tous les mots tristes qu’on peut prononcer ou écrire, les plus tristes sont ceux-ci : ‘Cela aurait pu arriver’. » Discutez la réalité pratique de vivre sans regrets : A quoi cela peut-il ressembler ? Quels en sont les avantages ? Les risques ? Réflexions sur les opportunités Les dirigeants Article de fond Passons en vitesse accélérée du moment où Jésus appela les disciples jusqu’au moment où Il les quitta pour monter au ciel. … Le livre des Actes des apôtres nous apporte une profonde compréhension de la manière dont les disciples ont vécu après que Jésus fut remonté au ciel. Actes 1:6–11. Voici la scène : Jésus venait de ressusciter des morts, et Il avait passé du temps avec les disciples. Il avait marché avec eux, mangé avec eux et pris le temps nécessaire pour faire quelques mises au point de dernière minute avec eux avant Son départ. Après avoir dit tout ce qu’Il avait à dire, Jésus commença à s’élever vers le ciel. Il flotta de plus en plus haut, jusqu’à ce que les disciples ne puissent plus Le voir. Les voilà donc. Tout seuls. Seulement les disciples, la promesse du Saint-Esprit, et c’est tout. Les disciples sans Jésus se sentaient probablement comme un orchestre sans son premier chanteur. Vous pouvez imaginer ce que cela pouvait être ! Mais ce ne fut pas le cas. Les disciples n’abandonnèrent et ne renoncèrent pas. … Plus tard, on les retrouve ensemble, les disciples et une grande foule. Actes 2:1–41. Pendant qu’ils étaient ensemble, un son semblable à un rugissement se fit entendre. Ils furent remplis du Saint-Esprit. Voilà où l’aventure commence ! Remplis du Saint-Esprit et riches des expériences vécues avec Jésus, les disciples étaient prêts à parler aux autres de leur expérience. Que firent ces hommes audacieux ? Ce passage du livre des Actes nous apporte énormément d’informations à ce sujet. Pierre prêcha le message de sa vie. Des Juifs s’étaient rassemblés à Jérusalem, venant du monde entier, même de Rome, éloignée d’environ 1500 kilomètres. Ils étaient venus pour la Pentecôte. Pierre, rempli du Saint-Esprit et de la puissance de Dieu, se leva et prêcha sur Jésus. Plus de 3000 personnes vinrent à Christ ce jour-là. … Ces premiers croyants imitaient Jésus. Ils vivaient l’amour exactement comme le Sauveur. Ils faisaient leur possible pour suivre les traces de Jésus. Nous avons découvert qu’ils commettaient parfois d’incroyables bévues, mais qu’ils remportaient aussi de fulgurants succès. Une chose que nous n’avons pas mentionnée est que ces hommes durent faire face à toutes sortes de croyances opposées à Jésus. A l’époque de Jésus, il y avait toutes sortes de religions et de mouvements dissidents du système religieux juif. Et après que Jésus ait quitté la terre en laissant son œuvre entre les mains des disciples, de plus en plus de croyances apparurent, chacune prétendant posséder la vérité ultime. Ce qui rendit la tâche des disciples encore plus difficile. Tout en devant parler aux autres de Jésus, ils devaient aussi corriger les conceptions erronées de nombreuses personnes sur ce qu’était vraiment la vérité. Ils devaient savoir ce qu’est l’Evangile, et ils devaient savoir quelles étaient les autres croyances prêchées de leur temps pour pouvoir contrer activement la masse impressionnante des fausses doctrines qui circulaient. Ce n’est pas différent aujourd’hui. Tandis que le christianisme continue à se répandre, il en est de même des fausses religions, des fausses croyances et des inexactitudes. En vous efforçant de vivre comme un disciple et de suivre les traces de Jésus, vous rencontrerez certainement des croyances inexactes. Vous devrez être prêts à leur faire face si vous voulez être efficaces. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Textes bibliques Lisez les deux premiers chapitres du livre des Actes des apôtres. Discutez ce que cela aurait été de faire partie de ce groupe à cette époque. Nous pensons souvent que cela aurait été plus facile si nous avions vu Jésus ; mais imaginez-vous essayant d’expliquer que la Personne avec Laquelle vous aviez marché, parlé et mangé était Dieu ! Imaginez les espérances et les rêves que les disciples avaient associés à Jésus, et leur déception ; l’intimité de leur communion avec Lui et leur sentiment de perte au début. Lisez les passages suivants et discutez comment les disciples ont fait face aux fausses croyances de leur époque : Act 8:18–24 Act 15:1–31 Act 17:1–4 Act 17:16–34 Act 19:1–7 Act 19:8–10 Act 19:23–20:2 1 Cor 1:10–17 1 Cor 8 1 Timothée 4:1–6 Apocalypse 2 et 3 Moment de partage (en petits groupes) Discutez des manières pratiques de « suivre les traces de Jésus » même s’il vous arrive de « commettre parfois d’incroyables bévues ». Est-il important d’étudier les autres croyances ? Est-ce nécessaire, ou bien est-il seulement nécessaire d’être bien fondés dans vos propres croyances ? Discutez les avantages/inconvénients et les aspects positifs/risques impliqués. Discutez la notion de vérité. Beaucoup prétendent la posséder, tandis que d’autres prétendent que la vérité absolue n’existe pas. Que croyez-vous, et comment pouvez-vous le communiquer avec amour ? Les adventistes du septième jour aiment dire qu’ils « ont la vérité ». Quelle est l’implication de cette déclaration pour une personne devant qui vous témoignez et qui croit différemment ? Quels sont les avantages/inconvénients d’une telle déclaration ? Que signifie-t-elle ? Quel rôle la déclaration de Jésus dans Jean 14:6 joue-t-elle dans notre compréhension de ce que – ou de Qui – est la vérité ? Discutez l’importance d’une écoute authentique de ce que les autres ont à dire sur leurs croyances. Comment cette écoute peut-elle vous aider à discerner ce que cherche cette personne ? Quels exemples bibliques pouvez-vous trouver sur l’importance de l’écoute dans l’évangélisation ? Discutez les quatre caractéristiques suivantes énumérées par Baker concernant les disciples, et leurs implications dans le témoignage : (1) Les disciples parlaient aux gens de l’amour de Dieu ; (2) Les disciples démontraient l’amour de Dieu ; (3) Les disciples faisaient confiance à Christ ; (4) Les disciples étaient très, très humains. Réflexions sur les opportunités L’évangélisation Article de fond Il y a quelques histoires dans la Bible dans lesquelles tout tourne bien. Celle-ci en est une. Elle a trois personnages. Le premier est Philippe, un disciple de l’Eglise primitive qui avait un penchant pour les âmes perdues. Un jour, Dieu lui ordonna d’aller sur la route qui va de Jérusalem à Gaza. C’était une route déserte. Il y alla. Lorsqu’il y arriva, il rencontra un grand personnage venu d’Ethiopie. Cela a dû être un peu intimidant pour Philippe. C’est comme si, roulant sur un scooter, vous suivez la voiture du ministre des finances. A un feu tricolore, vous remarquez qu’il est en train de lire la Bible, et vous proposez vos services. C’est ce que fit Philippe. « Comprends-tu ce que tu lis ? » lui demande-t-il. « Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? » répondit l’Ethiopien. Et c’est ce que fit Philippe. Il lui fit une étude biblique dans son char. Cette étude biblique fut si convaincante que l’Ethiopien fut baptisé le jour même. Puis ils se séparèrent. Philippe alla d’un côté, et l’Ethiopien de l’autre. L’histoire se termine bien. Philippe enseigne, l’Ethiopien obéit, et l’Evangile pénètre en Afrique. Mais ce n’est pas toute l’histoire. Souvenez-vous que j’ai dit qu’il y avait trois personnages. Le premier était Philippe ; le deuxième, l’Ethiopien. Avez-vous vu le troisième ? Il y en a un. Relisez ces versets et remarquez bien ce qui y est dit. « Un ange du Seigneur adressa la parole à Philippe : Lève-toi et va du côté du midi. … Il se leva et partit » (Actes 8:26, 27). « L’Esprit dit à Philippe : Avance et rejoins ce char. Philippe accourut » (Actes 9:29, 30). Qui est le troisième personnage ? C’est Dieu Lui-même ! C’est Lui Qui envoie Son ange. C’est le Saint-Esprit Qui donne des ordres à Philippe. C’est Dieu Qui a orchestré tout cet événement! Il a vu cet homme pieux venir d’Ethiopie pour L’adorer. Il a vu sa confusion. Il a décidé d’y répondre. A Jérusalem, Il a cherché un homme qu’Il pourrait envoyer. Il a trouvé Philippe. Notre réaction typique en lisant ces versets est de penser que Philippe était un homme tout spécial. Il avait accès au Bureau ovale de la Maison blanche, dirions-nous aujourd’hui. Il avait un passe-partout spécial du premier siècle, que Dieu n’accorde plus aujourd’hui. Mais ne jugez pas trop vite. Dans une épître adressée à des chrétiens comme nous, Paul écrit : « Marchez par l’Esprit » (Galates 5:16). « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14). Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom) Moment de partage (en petits groupes) Que signifie laisser l’Esprit de Dieu vous guider ? A quoi ressemblerait votre vie si vous le faisiez vraiment et régulièrement ? Qu’est-ce qui serait différent ? Qu’est-ce qui empêche que ça arrive ? DISCUTEZ : les chrétiens ont peut-être peur de demander le Saint-Esprit ou de suivre Sa direction parce qu’ils ont lu la Bible et savent comment l’Esprit de Dieu peut mettre leur vie sens dessus dessous. Réflexions sur les opportunités Le service Citation Nous aspirons tous au ciel, là où est Dieu ; mais il est en notre pouvoir d’être heureux avec Lui maintenant même. Etre heureux avec Lui signifie aimer comme Il aime, aider comme Il aide, donner comme Il donne, servir comme Il sert, sauver comme Il sauve, être avec Lui 24 heures par jour, Le reconnaître sous Ses déguisements étonnants. – Mère Thérésa Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Collectes de nourriture. Les asiles de nuit et les soupes populaires pour les nécessiteux doivent trouver chaque jour une énorme quantité de nourriture pour remplir leurs buffets et leurs réfrigérateurs. Cependant, il existe une manière très simple d’aider ces organisations à satisfaire leurs besoins en nourriture. … Contactez deux ou trois organisations locales qui assurent la nourriture aux nécessiteux de votre ville. Demandez-leur quelles sortes de denrées non périssables ils aimeraient avoir régulièrement en stock sur leurs rayons. … Prenez un simple sac à provisions en toile portant d’un côté une phrase contenant le nom de votre communauté (par exemple, « Sacs à provisions contre la faim à ______________ »), et, de l’autre côté, le logo de plusieurs compagnies de la ville qui ont accepté de se joindre à cet effort (c’est ainsi que vous couvrirez les frais d’achat des sacs à provision en toile). Puis imprimez une courte liste d’articles que quelqu’un peut acheter en faisant régulièrement ses courses hebdomadaires. Mentionnez ces articles en double : deux boîtes de soupe, deux boîtes de légumes, deux boîtes de fruits, etc. Essayez de mentionner des articles d’une valeur comprise entre $5 et $15 ou leur équivalent en monnaie locale. Mettez cette liste dans les sacs. Allez voir plusieurs grandes surfaces d’alimentation dans votre ville et demandez-leur si vous pouvez installer votre équipe devant leur magasin pendant les heures d’ouverture. … Posez sur la table un panneau qui attirera l’attention des acheteurs. Demandez-leur de prendre avec eux un de ces sacs en entrant dans ce magasin, et de le remplir avec les articles mentionnés à l’intérieur. Expliquez-leur que tout achat qu’ils pourront y mettre sera utile, que ce soit un ou deux ou tous les articles mentionnés sur la liste qui est dans le sac. Lorsque les acheteurs ressortent du magasin, ils peuvent simplement déposer le sac sur la table (souvenez-vous que ces sacs sont réutilisables). Offrez à chaque acheteur, pour le remercier, un petit autocollant ou badge portant votre logo, et invitez-le à venir vous voir chaque fois qu’il viendra faire ses couses dans ce magasin. Vous serez surpris de découvrir combien les gens aiment ajouter cet acte de gentillesse à la routine régulière de leurs courses. Arrangez-vous avec les asiles de nuit ou soupes populaires pour qu’ils envoient leur personnel ramasser ces aliments à la fin de chaque journée pendant laquelle ils ont été recueillis. Demandez aussi à ces organisations de vous fournir une petite documentation pour votre table pour que les acheteurs locaux puissent connaître les différents asiles de nuit ou soupes populaires que vous fournissez. Tout le monde gagne dans cette situation. Les asiles de nuit et soupes populaires reçoivent un bon approvisionnement en nourriture, les acheteurs « se sentent bien » chaque fois qu’ils viennent à ce magasin, et les magasins augmentent leurs ventes. Vous découvrirez même que certains magasins accepteront de fournir une partie de cette nourriture à prix réduit ou de compléter partiellement ce que les donateurs ont apporté. Réflexions sur l’art de parler aux autres Les disciples Article de fond Au dix-neuvième siècle, un moniteur de l’Ecole du dimanche amena à Christ un vendeur de chaussures de Boston. Vous n’avez jamais entendu parler de ce moniteur. Il s’appelait Kimball. Mais vous avez entendu parler du vendeur de chaussures que celui-ci amena à la conversion : il s’appelait Dwight Moody. Moody devint évangéliste et exerça une grosse influence sur un jeune prédicateur appelé Frederick B. Meyer. Meyer commença à prêcher sur les campus universitaires, et, en le faisant, amena à la conversion J. Wilbur Chapman. Chapman s’impliqua dans le travail de la YMCA (Association chrétienne de jeunes gens) et fit venir pour des réunions de réveil à Charlotte, Caroline du Nord, un ancien joueur de baseball appelé Billy Sunday. Un groupe de dirigeants de la communauté de Charlotte fut si enthousiasmé qu’ils organisèrent une autre campagne de réveil et firent venir Mordecai Hamm pour y prêcher. Au cours de cette campagne de réveil, un jeune homme appelé Billy Graham abandonna sa vie à Christ. Le moniteur de l’Ecole du dimanche de Boston avait-il une idée de ce qui sortirait de sa conversation avec le vendeur de chaussures ? Non ! Mais il avait eu la possibilité d’aider Jésus à pénétrer dans un autre cœur, et il l’avait saisie. Max Lucado, And the Angels Were Silent (Et les anges restèrent silencieux) Textes bibliques Lisez les passages suivants et discutez le rôle joué par des individus pour amener d’autres âmes à Christ : Jean 1:35–37 Jean 1:40–42 Jean 1:45, 46 Actes 8:26–38 Lisez les passages suivants et discutez le rôle que la communauté des croyants joue pour soutenir un individu dans sa décision pour Christ, même si elle ne joue pas de rôle direct pour amener cette personne à Christ : Mc 2:13-17 Act 9:10–18 Act 9:26–28 D’après les passages suivants, quelle doit être la réaction naturelle à l’Evangile ? Est-ce votre réaction ? Romains 1:16 est-il vrai pour votre vie ? Jean 4: 28–30 Marc 5:18–20 Moment de partage (en petits groupes) Que les membres du groupe dessinent aussi bien que possible l’arbre généalogique spirituel de leur famille. Discutez le rôle joué par des individus dans votre acceptation de Christ. Qui, dans votre vie, pourrez-vous aider à recevoir Jésus dans son cœur ? Réflexions sur l’art de parler aux autres Les dirigeants Article de fond Répondre avec douceur Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur ; soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et crainte. – 1 Pierre 3:15 Lorsqu’on vous défie ou qu’on vous pose des questions sur votre foi, vous ne devez pas répondre avec arrogance. Vous ne devez pas vous montrer provoquant ou brutal, comme si vous déraciniez des arbres. Vous devez plutôt répondre avec crainte et humilité, comme si vous vous teniez devant Dieu et répondiez à Ses questions. Si vous étiez convoqués devant des rois et des princes et si vous vous étiez préparés soigneusement d’avance en rassemblant des textes bibliques, vous pourriez penser « Je répondrai correctement. » Mais le démon saisira l’épée que vous tenez à la main et vous poussera dans le dos. Vous aurez la disgrâce de découvrir que vous avez mis votre armure en vain. Il peut même vous enlever vos meilleurs versets, de sorte que vous ne pourrez pas les utiliser, bien que vous les ayez mémorisés. Dieu permet que de telles choses arrivent pour rabattre votre arrogance et vous rendre humbles. Si vous ne voulez pas que cela arrive, vous devez agir avec crainte et ne pas vous reposer sur vos propres forces. Reposez-vous plutôt sur ce que Christ a promis : « Quand on vous livrera [aux autorités], ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même : car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous » (Matthieu 10:19, 20). Lorsque vous devez donner une réponse, vous devez vous armer de l’Ecriture. Mais ne l’assénez pas sur la tête des gens dans un esprit d’orgueil. Sinon, Dieu arrachera ce verset de votre bouche et de votre mémoire, même si vous vous êtes armés d’avance de tous les versets possibles. La prudence est donc nécessaire dans ce cas. Mais, si vous vous êtes préparés, vous pourrez répondre à des princes, à des chefs, et même au diable en personne. Assurez-vous seulement que vous ne prononcez pas des mots humains insignifiants, mais la Parole de Dieu. – Martin Luther, By Faith Alone (Par la foi seule) Textes bibliques Lisez Matthieu 4 et discutez la réponse de Christ aux tentations de Satan dans le désert. Si quelqu’un avait pu « l’asséner sur la tête des gens », c’était bien Jésus. Il ne l’a pas fait. Moment de partage (en petits groupes) Discutez la notion de la Parole de Dieu appelée « épée à double tranchant » (Hébreux 4:12) à la lumière du texte ci-dessus. Cela signifie-t-il que la Parole de Dieu est une « arme » que nous devons utiliser contre les gens ? Expliquez-vous (cherchez les passages bibliques apparentés à Apocalypse 10:9–11). DISCUTEZ : L’Evangile n’est pas un débat ou un argument à « gagner » (cherchez les passages bibliques apparentés à Actes 10:8, 9). Qu’est-ce que les gens perçoivent de Dieu lorsque Ses disciples s’engagent dans des débats/arguments sur Lui ou sur la vérité qu’Il a révélée ? Ceci aide-t-il ou annule-t-il votre témoignage (même si vous « gagnez ») ? Expliquez-vous. Comment éviter de vous engager dans de tels débats/arguments ? Réflexion Faites des recherches sur la vie de Martin Luther. Si quelqu’un savait ce que signifiait devoir répondre de sa foi devant les autorités, c’était bien Luther ! Réflexions sur l’art de parler aux autres L’évangélisation Histoire Hier soir, ma famille fit quelque chose de très attentionné pour moi : elle organisa une soirée en mon honneur, une soirée d’anniversaire surprise. Vers le début de la semaine précédente, j’avais dit à mon épouse, Denalyn, de ne prévoir rien d’autre qu’une gentille soirée familiale dans un restaurant. Elle ne m’écouta que pour le restaurant. J’ignorais qu’une demi douzaine de familles allait se joindre à nous. En fait, je tentai de la persuader de rester à la maison. « Programmons ce dîner un autre soir », proposai-je. Andréa avait été malade ; Jenna avait des devoirs à faire ; et j’avais passé l’après-midi à regarder des matchs de football. Je me sentais paresseux. Pas vraiment disposé à me lever, faire ma toilette et sortir. Je pensais n’avoir aucun problème à convaincre les filles de repousser ce dîner. Quelle surprise ! Pour elles, il n’en était même pas question. A chacune de mes objections, elles présentèrent un front uni et une défense unanime. Ma famille me fit clairement comprendre que nous sortirions ce soir-là pour dîner. Non seulement nous y allions, mais il fallait aussi partir à l’heure. Je m’inclinai et me mis à me préparer. Mais, à leur grand chagrin, je me préparais trop lentement. Nous étions une étude de contrastes. Mon attitude était : Pourquoi se presser ? Celle de mes filles était : Pressons-nous ! J’avais envie de rester, et elles de partir. J’aurais été heureux de rester à la maison ; elles étaient impatientes de partir. Franchement, j’étais intrigué par leur attitude. Elles étaient inhabituellement rapides, curieusement enthousiastes. Pourquoi cette hâte ? J’apprécie une soirée en dehors de la maison autant que n’importe qui ; mais Sara ricanait pendant tout le voyage vers le restaurant. Ce n’est qu’en y arrivant que leur attitude prit son sens. En passant la porte, je compris leur enthousiasme. SURPRISE ! Rien d’étonnant qu’elles se comportent différemment des autres jours. Elles savaient ce que je ne savais pas. Elles avaient vu ce que je n’avais pas vu. Elles avaient déjà vu notre table, y avaient entassé mes cadeaux et senti l’odeur du gâteau. Sachant que cette soirée aurait lieu, elles avaient fait tout ce qui était nécessaire pour veiller à ce que je ne la manque pas. Jésus fait de même pour nous. Il sait qu’il y aura UNE GRANDE FÊTE. Dans l’un des plus beaux chapitres de la Bible, Luc 15, Il nous raconte trois histoires. Chacune d’elles nous parle de quelque chose qui est perdu et de quelque chose qui est retrouvé : une brebis perdue, une pièce de monnaie perdue, et un fils perdu. Et à la fin de chacun d’elles, Jésus nous décrit une grande fête, une célébration. Le berger organise une fête pour sa brebis perdue et retrouvée ; la femme organise une fête pour sa pièce de monnaie perdue et retrouvée ; et le père organise une fête en honneur de son fils perdu et retrouvé. Trois paraboles, chacune avec une fête. Trois histoires, chacune évoquant le même bonheur. … La leçon est claire. Le plus grand bonheur de Jésus est lorsque les perdus sont retrouvés. Pour Lui, aucun moment n’est comparable au moment du salut. Pour ma fille, les réjouissances ont commencé lorsque je me suis habillé et que je suis monté dans la voiture, en route vers cette soirée. La même chose se passe dans le ciel. Qu’un seul enfant consente à revêtir la justice de Dieu et à se mettre en route pour sa demeure céleste, et le ciel prépare le punch, déploie les banderoles et jette les confettis. « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (verset 10). … Mon invitation à chacun de vous est simple : demandez à Dieu de vous aider à avoir sa perspective éternelle du monde. Chaque personne que vous rencontrez a reçu une invitation à ce dîner céleste. Lorsque quelqu’un dit « Célébrons ça ! » et lorsque quelqu’un traîne comme je l’ai fait ce soir-là, faites ce qu’ont fait mes filles : secouez-le et exhortez-le à se préparer. C’est presque le moment où la fête va commencer ; et vous ne voudriez pas la manquer, n’est-ce pas ? – Max Lucado, Just Like Jesus (Tout comme Jésus) Moment de partage (en petits groupes) Si nous avions la même conception du ciel que les deux filles dans l’histoire ci-dessus avaient de la soirée d’anniversaire de leur père, en quoi notre témoignage changerait-il ? Quelles choses pratiques pouvez-vous faire dans la semaine qui vient pour garder cette perspective devant vos yeux et la réfléchir dans votre témoignage ? Quel rôle jouent dans votre témoignage vos notions préconçues de la manière dont les autres répondront à votre message ? Comment faites-vous pour vous décourager vous-mêmes de parler aux autres de la Bonne Nouvelle ? Quelles sont quelques-unes des choses que vous pouvez faire pour faire tomber ces barrières ? Réflexions sur l’art de parler aux autres Le service Citations Lorsque les gens dissent qu’ils n’ont pas besoin de Dieu, ils veulent généralement dire qu’ils se trouvent très heureux sans Dieu. Ce qu’ils ne réussissent pas à comprendre est que notre plus grand besoin n’est pas le « bonheur », mais le « pardon ». Nous avons tous besoin de pardon. Sans pardon, de graves ennuis nous attendent. Car Dieu n’est pas seulement notre Père qui nous aime ; c’est aussi un juste Juge. - Nicky Gumbel, Why Jesus? (Pourquoi Jésus ?) Christ n’a pas d’autres mains que les nôtres Pour faire son travail aujourd’hui ; Christ n’a pas d’autres pieds que les nôtres Pour conduire les hommes dans Son sentier ; Christ n’a pas d’autre langue que la nôtre Pour dire aux hommes comment Il est mort ; Christ n’a pas d’autre aide que la nôtre Pour les amener à Ses côtés. – Anon Christ n’a pas d’autre corps que le vôtre, Ni mains, ni pieds, sur cette terre, que les vôtres. Vos yeux sont ceux par lesquels Il regarde ce monde avec compassion. Vos pieds sont ceux avec lesquels Il marche pour faire du bien. Vos mains sont celles avec lesquelles Il bénit le monde entier. Vous êtes Ses mains, vous êtes Ses pieds, Vous êtes Ses yeux, vous êtes Son corps. Christ n’a pas maintenant d’autre corps sur la terre que le vôtre. – Attribué à Sainte Thérèse de Lisieux Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Allez annoncer la Bonne Nouvelle. [Chaque année, des milliers de membres de nos églises locales participent à de courts voyages internationaux et interculturels. … Jésus a envoyé Ses disciples en voyages missionnaires à court terme (voir Luc 10). Si cela a marché pour le Maître, ça peut marcher aussi pour vous !] Un gros avantage des voyages à l’étranger pour servir les gens d’une manière ou d’une autre est leur puissance de transformation de la vie des participants. De nombreux pasteurs et dirigeants d’église sont très engagés dans ces excursions interculturelles pour leurs membres d’église pour la simple raison que celles-ci allument un feu dans le cœur de leurs membres d’église. Un pasteur de nos amis nous dit que c’est la clé par excellence de son programme de formation des disciples et que ce serait le dernier poste à supprimer dans le budget d’église. Faire des voyages d’évangélisation à court terme peut offrir d’excellentes occasions pour affiner son engagement, acquérir du courage et expérimenter la fidélité de Dieu dans sa vie. Bien que nous devions prendre garde de tomber dans le piège de penser que nous ne pouvons faire d’évangélisation que dans un pays étranger, ces sortes de voyages internationaux peuvent avoir une grande efficacité. Nous entendons régulièrement des histoires de personnes qui sont revenues de ces voyages avec une énergie nouvelle. Elles reviennent revitalisées et enthousiastes. … Voici quelques organismes avec lesquels vous pourriez vous associer pour lancer une action d’évangélisation : Youth With A Mission (YWAM) :  HYPERLINK "http://www.ywam.org" www.ywam.org Youth for Christ :  HYPERLINK "http://www.yfc.net" www.yfc.net Vacation With a Purpose :  HYPERLINK "http://www.hppc.org/pages/outreach_vwap" http://www.hppc.org/pages/outreach_vwap (un programme de ce genre figure sur le site Web de l’Eglise presbytérienne de Highland Park) Bridge Builders :  HYPERLINK "http://www.bridgebuilders.org" www.bridgebuilders.org Discover the World :  HYPERLINK "http://www.discovertheworld.org" www.discovertheworld.org NieuCommunities :  HYPERLINK "http://www.nieucommunities.org" www.nieucommunities.org Réflexions sur le sel Les disciples Article de fond Rencontrer un Dieu passionné nous confronte à un défi encore plus grand. Il appelle l’Eglise à vivre Sa passion dans le monde qui entoure celle-ci, en reflétant le modèle de Son amour et de Sa justice non seulement dans nos relations réciproques de chrétiens, mais aussi par notre engagement envers ceux qui sont dans le besoin. Il nous appelle à partager Ses priorités en nous tournant vers un monde traumatisé, en traitant les moins aimables des êtres humains avec dignité et d’une manière positive. Il nous invite à quitter la sécurité confortable de ce qui nous est familier. Il nous appelle à nous risquer à partager Son zèle pour l’amour et la justice, à travailler à les réaliser dans la société et à nous investir dans l’édification du sens de la communauté parmi les personnes qui se sentent très seules. Confrontés à tout ceci, il est compréhensible que nous puissions être tentés de nous retirer dans la recherche exclusive de notre vie personnelle. C’est peut-être un peu intimidant, ou bien notre sphère individuelle d’influence nous paraît trop limitée. Cependant, il vaut la peine de se souvenir qu’un seul flocon de neige fond sur notre joue, alors qu’une tempête de neige peut arrêter la circulation ! En d’autres termes, ensemble les uns avec les autres et avec Dieu, nous pouvons faire une différence. Le défi et l’émerveillement de rencontrer un Dieu passionné est que nous ne pourrons plus jamais être les mêmes. – Fran Beckett Textes bibliques Lisez ces passages du Nouveau Testament sur le sel et les croyants. Discutez leur signification et celle du sel. Matthieu 5:13 Marc 9:50, 51 Luc 14:34, 35 Colossiens 4:2–6 Utilisez une concordance ou une Bible topique pour trouver d’autres passages sur le sel. Vous trouverez des passages sur l’« alliance du sel », l’emploi du sel dans les offrandes, le sel utilisé pour guérir, et le sel utilisé comme moyen de destruction. Que nous apprend cette compréhension plus poussée sur la déclaration de Jésus « Ayez du sel en vous-mêmes » (Marc 9 :51) ? Moment de partage (en petits groupes) Identifiez votre « zone de sécurité ». Que devez-vous faire pour sortir de cette zone de sécurité ? Qu’est-ce que « partager Son zèle pour l’amour et la justice et … travailler à les réaliser dans la société » ? Comment faites-vous pour édifier le « sens de la communauté parmi les personnes qui se sentent très seules » ? Veillez à citer des actions concrètes et pratiques. Que trouvez-vous « intimidant » ? Qu’est-ce qui nous tente de « nous retirer dans la recherche exclusive de notre vie personnelle » ? Discutez des manières pratiques de faire face à ce problème. Discutez l’analogie du flocon de neige et son parallèle avec la notion biblique du sel. Comment ces idées définissent-elles un rôle collectif pour le corps des croyants au-delà du rôle individuel ? Discutez l’idée d’« équilibre » dans chacune de ces analogies : le danger d’en faire trop ou pas assez, et l’avantage de faire juste ce qu’il faut. Identifiez quelques actions collectives pratiques que votre groupe pourrait entreprendre en « partageant Son zèle pour l’amour et la justice et … [en] travaillant à les réaliser » dans votre communauté. Réflexions sur le sel Les dirigeants Article de fond Remarquez-le bien : la plus grande création de Dieu n’est pas les étoiles suspendues dans le ciel ni les canyons encaissés ; c’est Son plan éternel pour atteindre Ses enfants. Derrière cette recherche qu’Il fait de nous, on perçoit la même lumière que derrière l’alternance des saisons et la marche des planètes. Le ciel et la terre ne connaissent pas de plus grande passion que la passion personnelle de Dieu Qui vous cherche et Qui attend que vous reveniez à Lui. Par le moyen de saintes surprises, Il nous a clairement révélé Sa fidélité. Noé le vit lorsque les nuages s’ouvrirent et que l’arc-en-ciel apparut. Abraham le sentit lorsqu’il posa la main sur le ventre de Sara vieillissante. Jacob le découvrit au travers de ses échecs. Joseph l’expérimenta dans sa prison. Le Pharaon l’entendit par l’intermédiaire de Moïse : « Laisse partir mon peuple » (Exode 5:1). Mais le Pharaon refusa. Le résultat fut que Dieu lui donna un siège de premier rang dans l’arène de la dévotion à Dieu. L’eau se changea en sang. Le jour se changea en nuit. Les sauterelles arrivèrent. Des enfants moururent. La Mer Rouge s’ouvrit. L’armée égyptienne s’y noya. Ecoutez ces mots rarement lus, mais passionnés de Moïse s’adressant aux Israélites : « Rien de tel n’est jamais arrivé auparavant ! Regardez le passé, longtemps avant votre naissance. Remontez à l’époque où Dieu créa l’homme sur la terre, et regardez d’une extrémité du ciel jusqu’à l’autre. On n’a jamais rien entendu de pareil ! Aucun autre peuple n’a jamais entendu Dieu parler du milieu du feu tout en restant en vie. Mais vous, vous l’avez fait. Aucun autre Dieu ne S’est jamais choisi une nation parmi les autres nations. Mais le Seigneur, votre Dieu, l’a fait pour vous en Egypte, devant vos propres yeux. Il l’a fait par des épreuves, par des signes, par des miracles, par la guerre et par de grands signes, par Sa puissance et Sa force » [d’après Exode 15]. Le message de Moïse ? Dieu changera le monde pour atteindre le monde. Dieu est infatigable, inflexible. Il refuse d’abandonner. Max Lucado, And the Angels Were Silent (Et les anges restèrent silencieux) Textes bibliques Lisez le Psaume 136. Discutez la juxtaposition des nombreux actes divins et du refrain qui revient sans cesse, « Car sa bienveillance dure à toujours ! » Moment de partage (en petits groupes) Trouvez ensemble les nombreux exemples bibliques dans lesquels Dieu a « changé le monde pour atteindre le monde ». Pouvez-vous penser à des exemples postérieurs à l’époque biblique ? Si c’est ce que Dieu est disposé à faire pour atteindre le monde, quel est notre rôle ? Quelles implications ceci a-t-il sur votre témoignage ? Discutez votre réaction aux expressions suivantes : « les étoiles suspendues dans le ciel » « les canyons encaissés » « Son plan éternel pour atteindre Ses enfants » Comment votre réaction aux œuvres les plus tangibles de Dieu peut-elle influencer votre réaction à Son plan plus intangible du salut ? J’ai un ami qui est un agnostique convaincu et qui est très sceptique de la notion de Dieu, mais qui me dit que, lorsqu’il contemple l’étendue de l’océan et l’horizon dans le lointain, c’est la seule fois où lui vient l’idée que Dieu puisse exister. Pour lui, rien d’autre n’a cet effet sur lui ; ni la montagne, ni les étoiles ; mais lorsqu’il contemple l’océan, il n’est pas sûr comment tout cela pourrait exister sans Dieu. Comment prenez-vous les réactions des individus à de telles preuves tangibles de la création par Dieu et les incorporez-vous dans votre témoignage ? Réflexions sur le sel L’évangélisation Article de fond Matthieu ne nous dit pas pourquoi les gens refusèrent de laisser les aveugles s’approcher de Jésus ; mais il est facile de se l’imaginer. Ils voulaient Le protéger. Il était en mission, une mission critique. L’avenir d’Israël était en jeu. C’était un homme important, chargé d’une tâche essentielle. Il n’avait pas de temps pour des indigents assis sur le côté de la route ! De plus, regardez-les donc ! Sales, bruyants, dérangeants, embarrassants. Ne savent-ils donc pas se conduire ? N’ont-ils aucune dignité ? Il faut faire les choses dans l’ordre. D’abord, en parler à Nathanaël, qui en parlera à Jean, qui en parlera à Pierre, qui décidera alors si ça vaut la peine de déranger le Maître ou pas. Mais, malgré leur sincérité, les disciples avaient tort. Au fait, c’est aussi comme ça que nous sommes lorsque nous pensons que Dieu est trop occupé pour les petites gens ou trop formel pour accepter un protocole déficient. Lorsque ceux qui sont les plus proches de Christ refusent à quelqu’un l’accès à Lui, le résultat est une religion vide et creuse. Une religion très laide. Un parallèle frappant de cette situation s’est passé dans un hôpital de San Antonio, au Texas. Paul Loetz avait fait une mauvaise chute qui lui avait perforé un poumon, fracturé des côtes et causé des lésions internes. Allongé dans une salle des urgences, à peine conscient, il pensait probablement que les choses ne pourraient pas être pires. Et c’est pourtant ce qui arriva. En levant les yeux depuis son lit d’hôpital, il vit les deux médecins responsables de son cas argumenter pour savoir lequel des deux poserait un tube dans sa poitrine défoncée. La dispute s’aggrava, au point que l’un des deux médecins menaça l’autre de le faire arrêter par le service de sécurité. « S’il-vous-plaît, sauvez-moi la vie ! » implora Loetz pendant que les deux médecins se disputaient. Les deux médecins argumentaient pour une question de procédure. Pendant qu’il se disputaient, deux autres médecins prirent le patient en charge et lui sauvèrent la vie. C’est difficile à croire, n’est-ce-pas ? Ignorer des besoins urgents pendant qu’on se dispute pour des questions d’opinions ! Et cependant, ça arrive, même dans l’Eglise. Cette semaine, j’ai reçu la visite d’un homme qui écoute mes émissions radiophoniques. Il a grandi dans un foyer non chrétien ; mais il travaille avec deux chrétiens appartenant à deux dénominations différentes. J’ai trouvé étrange qu’il vienne me voir alors qu’il a des collègues chrétiens. Mais il m’a dit : « L’un dit ceci, et l’autre dit cela. Tout ce que je veux, c’est trouver Jésus. » Ça arrive encore aujourd’hui ! Ça arrive lorsqu’une église passe plus de temps à discuter le style de ses bâtiments que les besoins de ceux qui ont faim. Ça arrive lorsque les esprits les plus brillants de l’Eglise s’engagent dans des controverses stériles plutôt qu’à étudier les vérités majestueuses de la Parole de Dieu. Ça arrive lorsqu’une Eglise est plus connue pour sa position sur un certain problème que pour sa confiance en Dieu. Max Lucado, And the Angels Were Silent (Et les anges restèrent silencieux) Textes bibliques Lisez les passages suivants et discutez en quoi Dieu s’éloigne du « protocole ». A quels autres exemples bibliques pouvez-vous penser ? En quoi la vie – et même le salut – serait-elle différente si Dieu s’en tenait au « protocole » ? Expliquez-vous. Jean 3:1–21 Jean 4:1–26 Jean 12:1–8 1 Samuel 16:1–13 2 Samuel 6:14–16, 20–23 Moment de partage (en petits groupes) Discutez quelles barrières nous érigeons qui pourraient empêcher les gens de s’approcher de Dieu. Que pouvons-nous faire pour renverser ces barrières ? Quelles sont les raisons qui se cachent derrière ces barrières ? Si elles contiennent un petit grain de sagesse, comment conserver ce petit grain tout en éliminant ce qui est erroné ? EXEMPLE : « Dieu est un Dieu d’ordre. » Bien que je ne sois pas sûr que quiconque conteste cette vérité, elle est souvent utilisée pour prescrire une certaine forme de culte « respectueux ». Cette idée est empruntée à 1 Corinthiens 14:33, mais la partie affirmative de ce verset est que Dieu est un Dieu de paix, ce qui n’a rien à voir avec la manière dont ce verset est souvent cité à tort. Si nous regardons l’image du culte dans le ciel qui nous est donnée dans l’Apocalypse, ceci semble certainement être de la « confusion » ou du « désordre » dans de nombreux esprits ; de sorte que la question devient : quelle définition de l’« ordre » utilisons-nous, et est-ce ce que la Bible nous dit dans ce verset ou dans sa révélation plus complète ? Comment, alors, garderons-nous la notion biblique et nous débarrasserons-nous du « protocole » humain que nous avons édifié tout autour ? De quelles manières argumentons-nous sur des questions de procédure ? Combien c’est plus sérieux lorsque la vie éternelle est en jeu que simplement cette illustration temporelle donnée ci-dessus (et qui nous paraît assurément assez sérieuse) ! Votre église locale est-elle « plus connue pour sa position sur un certain problème que pour sa confiance en Dieu » ? Et que dire de l’Eglise adventiste du septième jour en tant que dénomination ? Expliquez-vous. Quelles démarches pratiques pouvez-vous faire pour vous reposer davantage sur Dieu et/ou vivre cette confiance d’une manière que le monde perçoive comme plus importante que la position de l’Eglise sur des problèmes/doctrines particuliers ? Réflexion Si quelqu’un veut seulement « trouver Jésus », se sentira-t-il à l’aise en venant vous trouver ? Pourquoi/pourquoi pas ? Identifiez tout ce qui pourrait constituer une barrière et débarrassez-vous-en ! Réflexions sur le sel Le service Citation Tant que des femmes pleureront comme elles pleurent aujourd’hui, je combattrai ; Tant que des petits enfants auront faim comme ils ont faim aujourd’hui, je combattrai ; Tant que des hommes iront en prison et en sortiront pour y retourner, je combattrai ; Tant qu’il restera une âme dans les ténèbres, privée de la lumière divine, Je combattrai. Je combattrai jusqu’à la fin ! – Général William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, dans son dernier discours Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Ecrivez des lettres. De nombreux délinquants sont expédiés dans des prisons éloignées de leur famille et n’ont aucun contact avec leurs amis pendant toute la durée de leur peine. Avec l’écoulement du temps, beaucoup de leurs amis les abandonnent, les laissant avec un sentiment de vide et de solitude. Peut-être pourriez-vous intervenir pour combler ce vide. … Comme pour les autres projets impliquant des prisonniers, vous devez approcher la perspective d’écrire des lettres aux prisonniers avec sagesse et prudence. Une excellente organisation avec laquelle vous-mêmes et votre église pourriez collaborer dans cet effort est le Ministères des compagnons de plume, dirigé par les Ministères des prisons, ou autres organismes équivalents. … Le ministère des compagnons de plume offre un moyen sûr et responsable pour correspondre avec les prisonniers qui se trouvent isolés de leur famille et de leurs amis. Les Ministères des prisons publie un petit guide d’information intitulé « Visitez la prison dans une enveloppe », qui décrit qui doit ou ne doit pas participer à ce programme et que faire lorsque surgissent des problèmes tels que des tentatives de chantage, des propositions romantiques, et autres manipulations. Si vous ou vos amis choisissez de correspondre avec un prisonnier, assurez-vous que vous pouvez prendre un engagement minimum ; disons, une lettre par mois. Réunissez-vous avec vos amis et parlez de ce que vous espérez faire, puis demandez à chacun d’entre eux d’écrire tout de suite sa première lettre. En recevant les réponses des prisonniers, priez ensemble en petit groupe pour ces personnes qui doivent vivre loin de leur famille et dans des conditions qui sont moins que valorisantes. Encouragez les personnes de votre groupe à offrir aux prisonniers du matériel d’études bibliques. Ceux d’entre eux qui ont déjà une relation avec le Seigneur apprécieront votre sensibilité à les aider à croître spirituellement. D’autres qui n’ont peut-être jamais fait un pas vers Christ trouveront peut-être dans la terrible vie de la prison une suggestion à se tourner vers Dieu. Un mot d’avertissement : votre intention doit être d’aimer ces prisonniers et de devenir leur ami(e), et pas nécessairement de « gagner leur âme » (bien que cela soit magnifique si cela a lieu). Les prisonniers se retireront vraisemblablement en eux-mêmes s’ils perçoivent vos lettres comme seulement une méthode d’évangélisation. Réflexions sur les amis Les disciples Histoire Il y a quelques années, je participais à une campagne d’évangélisation à Hawaii (eh oui, il faut bien que quelqu’un aille dans ces lieux éloignés !) Mon travail consistait à aller de porte en porte pour inviter les gens à nos réunions du soir. La plupart des gens étaient gentils, mais pas trop intéressés. Bien que personne ne se soit montré impoli, personne ne nous invita à entrer. Puis nous arrivâmes chez une charmante dame, qui n’est pas mentionnée dans la Bible simplement parce qu’elle est née 2000 ans trop tard. Je ne connais pas son nom, mais je me souviens de sa présence et de ses cadeaux. C’était un tout petit bout de femme. … Ses épaules étaient courbées par les années. De condition modeste, elle travaillait comme femme de ménage dans l’un des nombreux hôtels parsemés sur le littoral. Lorsqu’elle apprit que nous étions occupés à partager Christ, elle insista pour que nous entrions chez elle pour voir comment elle s’y prenait pour tenter d’influencer ses collègues de travail. Nous pénétrâmes dans une pièce à l’arrière de la maison. Elle contenait une grande table couverte de matériel de découpage : colle, peinture, cadres de bois. Mais la plus grande partie de l’espace était occupée par des morceaux de bois découpés pour avoir l’apparence d’un livre de bois ouvert. Elle nous expliqua qu’elle ne savait pas lire ; il lui aurait donc été difficile d’enseigner. Elle nous expliqua aussi qu’elle avait des moyens limités, de sorte qu’il ne lui serait pas possible de donner de l’argent. Mais elle avait appris cette technique quelque part et l’utilisait maintenant pour présenter sa foi à ses amis. Son plan était simple : elle prenait un livre de bois, et, sur un des côtés, collait une photo Polaroïd de son ami(e). De l’autre côté, elle collait un verset biblique. Son raisonnement ? Les gens aiment voir une photo d’eux-mêmes. La plupart de ses amis étaient des gens simples qui avaient peu de décorations sur les murs de leur maison. C’était un moyen de les amener à accrocher un verset biblique sur leur mur, là où ils le verraient chaque jour. Quelque chose en sortirait-il ? On ne sait jamais. Mais Dieu le sait. Dieu utilise de minuscules semences pour moissonner de grandes récoltes. Il voyage à dos d’âne, et non sur un destrier ni sur un char, seulement sur un simple âne. Si j’avais posé mes questions à cette dame d’Hawaii, elle aurait répondu : « Dieu a toujours besoin de nous. Nous sommes Sa bouche. Nous sommes Ses mains. » Je peux encore voir sa rougeur, tout honorée que ses cadeaux soient choisis par le Roi. Max Lucado, And the Angels Were Silent (Et les anges restèrent silencieux) Moment de partage (en petits groupes) Discutez l’honneur d’être choisi par un Roi pour présenter Son message, pour être Sa bouche, Ses mains. En quoi cette idée influence-t-elle votre témoignage ? Quels dons avez-vous reçus ? Comment les utilisez-vous pour partager Christ ? Cherchez ensemble de nouvelles manières d’utiliser vos dons en aidant les autres à trouver Christ. Cherchez ensemble des manières créatives d’atteindre vos ami(e)s. Réflexions sur les amis Les dirigeants Article de fond Pourquoi Jésus, lors de son premier voyage, a-t-il emmené Ses disciples à une fête ? N’avaient-ils pas de travail à faire ? N’avait-Il pas de principes à enseigner ? Son temps n’était-il pas limité ? Comment un mariage pouvait-il entrer dans Son programme sur la terre ? Pourquoi Jésus alla-t-il à ce mariage ? La réponse ? Nous la trouvons dans Jean 2:2 : « Jésus fut aussi invité aux noces, ainsi que ses disciples. » Lorsque les futurs époux composèrent ensemble la liste de leurs invités, ils y inclurent le nom de Jésus. Et lorsque Jésus arriva avec une demi-douzaine d’amis, l’invitation ne fut pas annulée. Qui que ce soit qui ait organisé cette fête, ils furent heureux d’avoir la présence de Jésus. « Assurez-vous que le nom de Jésus est sur la liste, dirent-ils peut-être. Sa présence illumine les fêtes. » Jésus n’a pas été invité parce qu’Il était une célébrité. Il ne l’était pas encore. L’invitation n’était pas motivée par Ses miracles. Il n’en avait pas encore faits. Pourquoi donc a-t-Il été invité ? Je suppose que c’est parce qu’Il était aimé. Grosse affaire ? Je le pense aussi. Je pense qu’il est significatif que des gens ordinaires dans une petite ville aient eu plaisir à être avec Jésus. Je pense qu’il vaut la peine de remarquer que le Tout-Puissant ne S’est pas comporté comme un grand personnage. Celui Qui est saint ne S’est pas considéré comme « plus saint que les autres ». Celui Qui connaît toutes choses n’a pas joué à « Je sais tout ». Celui Qui a créé les étoiles ne S’est pas caché la tête dedans. Celui Qui est propriétaire de toutes choses ne S’est pas pavané. Jamais. Il aurait pu le faire. Oh, oui, comme Il aurait pu le faire ! Il aurait pu citer le nom des personnes qu’Il connaissait : Vous ai-Je parlé de la fois où Moïse et Moi sommes montés sur la montagne ? Il aurait pu Se vanter : Hé ! Voulez-vous que Je vous précipite dans le vingtième siècle ? Il aurait pu être un « Je sais tout » : Je sais ce que vous pensez. Voulez-vous que Je vous le prouve ? Il aurait pu Se montrer snob : Je possède des terrains sur Jupiter ... Jésus aurait pu être tout cela ; mais Il ne l’a pas été. Son objectif n’était pas de Se montrer, mais d’être à la hauteur. Il S’est donné beaucoup de mal pour être aussi humain que l’homme de la rue. Il n’avait pas besoin d’étudier, mais Il allait pourtant à la synagogue. Il n’avait pas besoin de gagner sa vie, mais Il travaillait pourtant dans l’atelier de charpentier. Il avait connu la communion avec les anges et entendu jouer les harpes célestes, mais Il allait pourtant aux fêtes données par les péagers. Sur Ses épaules reposait le défi de racheter la création, mais Il prenait pourtant le temps de couvrir les 140 kilomètres qui séparaient Jéricho de Cana pour assister à un mariage. Le résultat est que les gens L’aimaient. Oui, bien sûr, certains rejetaient Ses affirmations. On Le traitait de blasphémateur ; mais personne ne Le traita jamais de vantard. On L’accusa d’hérésie, mais jamais d’arrogance. On Le traita de radical, mais jamais d’inapprochable. Rien ne permet de penser qu’Il ait jamais utilisé son statut céleste pour des avantages personnels. Rien. On n’a pas l’impression que Ses voisins se soient fatigués de Son arrogance et Lui aient demandé : « Qui T’a fait croire que tu étais Dieu ? » Sa foi Le rendait aimable, et non détestable. Puisse notre foi en faire autant pour nous ! Où avons-nous trouvé l’idée qu’un bon chrétien est un chrétien solennel ? Qui a lancé la rumeur que le signe auquel on reconnaît un disciple de Jésus est une longue figure ? Comment avons-nous créé cette idée que ceux qui sont vraiment doués ont aussi le cœur lourd ? Puis-je exprimer une opinion qui vous étonnera peut-être ? Puis-je vous dire pour quelle raison, d’après moi, Jésus a été à ce mariage ? Je pense que Jésus a été à ce mariage – attendez un instant et écoutez ce que j’ai à vous dire avant de me traiter d’hérétique – je pense que Jésus a été à ce mariage pour S’amuser. Réfléchissez. Jésus venait de passer des moments difficiles. Quarante jours dans le désert. Ni nourriture, ni eau. Une rencontre avec le démon. Une semaine passée à former des Galiléens stupides. Un changement d’emploi. Il avait dû quitter Son foyer. Cela n’avait pas été facile. Une pause serait la bienvenue. Un bon repas, du bon vin et quelques bons amis. Ça semblait bon ! Et les voilà partis. Son intention n’était pas de changer l’eau en vin. C’est une faveur qu’Il fit à Ses amis. Son intention n’était pas montrer Sa puissance. L’organisateur du repas ne savait même pas ce que Jésus avait fait. Son intention n’était pas de prêcher. Le récit ne mentionne aucun sermon de Lui à cette occasion. Ceci ne laisse qu’une seule véritable raison : Il était venu pour S’amuser. Jésus a été à ce mariage parce qu’Il aimait les gens, parce qu’Il aimait la nourriture, et (que Dieu me pardonne) parce qu’Il voulait peut-être faire danser la mariée une fois ou deux sur la piste de danse (après tout, Il a prévu d’organiser Lui-même un grand mariage. Peut-être voulait-Il se faire la main ?) Pardonnez-moi, cher diacre Poussière et chère Sœur Tristecœur, je regrette de devoir égayer votre chant funèbre, mais je dois dire que Jésus était Quelqu’un d’aimable. Et c’est ce que doivent aussi être Ses disciples. Je ne parle pas ici de débauche, d’ivrognerie et d’adultère. Je ne suis pas en train d’approuver les compromise, la vulgarité ou l’obscénité. Je suis simplement en train de promouvoir la liberté d’apprécier une bonne plaisanterie, de mettre de l’ambiance dans une fête un peu morne, et d’apprécier une soirée d’amusement. Peut-être ces pensées vous surprennent-elles. Elles me surprennent aussi. Ça fait un bout de temps que j’ai catalogué Jésus comme Quelqu’un Qui aimait les fêtes. Mais c’est ce qu’Il était. Ses ennemis l’accusaient de trop manger, de trop boire et d’être avec les personnes qu’il ne fallait pas ! (voir Matthieu 11:19). Je dois avouer que ça fait un bout de temps depuis qu’on m’a accusé de trop m’amuser ! Et vous ? Autrefois, nous savions nous amuser. Que nous est-il arrivé ? Qu’est-il arrivé à la saine joie et au grand rire ? Sont-ce nos cravates qui nous étouffent ? Nos diplômes qui nous rendent trop dignes ? Ou les bancs de l’église qui nous rendent tout raides ? Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom) Textes bibliques Trouvez dans la Bible différentes mentions de fêtes (fêtes, banquets, célébrations spéciales). Discutez ce qui différencie celles auxquelles Jésus a participé et celles qu’Il n’aurait pas « approuvées ». Qu’est-ce qui fait la différence ? Discutez le fait qu’Il a été critiqué, sans raison, pour celles auxquelles Il avait participé pendant qu’Il était sur la terre. Discutez le fait que vous n’êtes pas Dieu, et, par conséquent – et c’est réaliste – probablement pas aussi fort moralement qu’Il l’était sous sa forme humaine. De quoi devez-vous tenir compte en décidant si, oui ou non, vous devez assister à une fête donnée ? Les avantages l’emportent-ils sur les risques potentiels ? Contrastez les accusations portées contre Jean-Baptiste et Jésus dans Luc 7:33, 34. Quel exemple devons-nous tirer de ces deux approches différentes, qui sont toutes deux de Dieu ? Quelle leçon pouvons-nous apprendre de ceux qui critiquent les deux attitudes ? Ceci nous laisse-t-il la liberté de faire tout ce que nous voulons, en ignorant simplement les critiques qu’on porte contre nous ? Expliquez-vous. Lisez les passages suivants, qui instruisent les croyants à « n’avoir rien à faire » avec certaines personnes. A la lumière du contexte et de l’exemple que nous trouvons en Jésus, sommes-nous exhortés à « ne rien avoir à faire » avec les non-croyants ou avec ceux qui se prétendent croyants mais qui n’agissent pas en conformité avec ce qu’ils prétendent ? Expliquez-vous. 2 Timothée 3:1–5 Tite 3:10 Moment de partage (en petits groupes) Pensez à votre meilleur(e) ami(e) idéal(e), puis discutez en groupe les points suivants, en compilant les caractéristiques d’un(e) meilleur(e) ami(e) idéal(e) composite : Décrivez le/la meilleur(e) ami(e) idéal(e): à quoi ressemble-t-il/elle ? que fait-il/elle pour s’amuser ? Comment vous traite-t-il/elle? Avec quelle fréquence passez-vous du temps ensemble ? etc. Parlez des fois où quelqu’un s’est montré un(e) véritable ami(e) pour vous, et ce qui a fait de lui/d’elle un(e) véritable ami(e). Cherchez en commun des définitions de l’amitié. Lisez Jean 15:12–14. A la lumière de ce que vous avez discuté en groupe et de l’enseignement biblique sur l’amitié, comment pouvez-vous être un(e) meilleur(e) ami(e) ? (Assurez-vous d’identifier quelques manières pratiques de l’être dans la semaine qui vient). Quelles implications ceci a-t-il pour votre témoignage ? Réflexion Organisez une fête à l’église ou en dehors de l’église et invitez-y vos ami(e)s. Dans la planification de cette fête, assurez-vous qu’elle restera une fête qui ne compromet pas votre témoignage, tout en la rendant attrayante pour vos ami(e)s qui ne viennent pas à l’église. Réflexions sur les amis L’évangélisation Article de fond Dieu est parfois si touché par ce qu’Il voit qu’Il nous donne ce dont nous avons besoin et pas seulement ce que nous Lui demandons. C’est une bonne chose. Car qui aurait pensé à demander à Dieu ce qu’Il nous donne ? Qui de nous aurait osé dire : « Dieu, veux-tu être accroché à un instrument de torture comme substitut pour toutes les fautes que j’ai commises ? » Puis aurait l’audace d’ajouter : « Et après m’avoir pardonné, peux-Tu me préparer une place dans Ta maison pour que j’y habite éternellement ? » Et, si ce n’était pas encore assez : « Et veux-Tu vivre dans mon cœur et me protéger et me guider et me bénir plus que je ne le mériterai jamais ? » Honnêtement, aurions-nous le toupet de demander cela ? Non, comme les amis du paralytique [dans Marc 2], nous n’aurions demandé que des petites choses. Nous demandons des petites choses comme une longue vie, un corps sain et un bon emploi. De grandes demandes vues selon notre perspective ; mais, selon la perspective de Dieu, c’est comme se contenter d’un scooter alors que Dieu nous offre une limousine. C’est pourquoi, sachant que le paralytique n’en savait pas assez pour demander ce dont il avait besoin, Jésus le lui a donné tout de même : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés » (verset 5). Les Pharisiens se mirent à murmurer. Ce n’est pas kascher ! Même un Juif novice sait ça ! « Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » (verset 7). Leurs murmures produisirent l’une des plus grandes questions de Christ : « Qu’est-ce qui est le plus facile, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit et marche ? » (verset 9). Répondez donc à cette question : Qu’est-ce qui est plus facile pour Jésus : de pardonner à une âme ou de guérir un corps ? Qu’est-ce qui a causé à Jésus le moins de souffrance : rendre à cet homme sa santé, ou lui fournir le ciel ? Guérir le corps de cet homme n’a exigé de Jésus qu’un simple ordre ; lui pardonner ses péchés a exigé de Lui Son sang. La première chose s’est faite dans la maison de Ses amis ; la seconde, sur une colline, à côté de voleurs. L’une n’a exigé de Lui qu’une parole ; l’autre a exigé Son corps. L’une n’a pris qu’un moment ; l’autre a pris Sa vie. Alors, laquelle des deux était la plus facile ? Son amour pour les hommes était si fort qu’Il a dépassé leur appel et a marché tout droit à la croix. Jésus connaissait déjà le prix de la grâce. Il connaissait déjà le prix du pardon. Mais il les a offerts tout de même. L’amour Lui a brisé le cœur. Au fait, Il n’a pas changé. Ce qui est arrivé ce jour-là arrive encore aujourd’hui. Lorsque nous faisons un pas par la foi, Dieu le voit. Le même visage qui s’est penché sur le paralytique se penche encore aujourd’hui sur l’alcoolique qui refuse la bouteille. Les mêmes yeux qui ont dansé en regardant Ses amis dansent aussi en regardant le père et la mère qui font tout ce qu’ils peuvent pour amener leur enfant à Jésus. Et les mêmes lèvres qui ont parlé à l’homme de Capernaum parlent à l’homme de Détroit, à la femme de Belfast, à l’enfant de Moscou, … à toute personne, n’importe où, qui ose venir en présence de Dieu et Lui demander Son aide. Et bien que nous ne puissions pas l’entendre ici, les anges peuvent l’entendre là-haut. Le ciel tout entier doit faire une pause lorsqu’un autre jaillissement d’amour prononce les seuls mots qui comptent vraiment : « Tes péchés te sont pardonnés. » Max Lucado, He Still Moves Stones (Il déplace encore des pierres) Textes bibliques Revoyez l’histoire des amis dans Marc 2:1–12. Discutez le rôle de la foi et des actes des amis dans le salut de cet homme. Pourquoi voudriez-vous amener vos amis à Christ ? Qu’est-ce qui vous ferait découvrir un toit pour amener vos amis à Christ ? Qu’est-ce qui vous empêche ? Réflexion Que se passera-t-il si vous ne parlez pas à vos amis ? Choisir de ne pas parler de Christ aux gens a réellement des implications éternelles. C’est un fait étrange, mais vrai, que notre manque d’efforts pourrait affecter l’éternité de nos amis. Avez-vous besoin d’une explication du problème auquel les perdus devront faire face ? … Le livre de la Genèse nous montre que l’humanité – hommes et femmes – a été créée à l’image de Dieu. Dans un certain sens, nous ressemblons à Dieu, agissons comme Dieu, pensons comme Dieu et sommes émotionnellement construits comme Dieu. Notre objectif est d’être en communion avec Dieu. … Dieu n’a pas de manière toute faite pour partager Jésus avec vos amis. Il veut que vous utilisiez vos forces particulières pour parler aux autres de votre relation avec Lui. Il veut seulement que vous le fassiez. Sans Lui, vos amis non sauvés devront faire face à une éternité, séparés de Dieu. Avec Lui, vos amis ont la possibilité de vivre éternellement dans une relation étonnante avec leur Créateur. Dieu attend de vous que vous soyez un ami honnête et conséquent pour que vos amis puissent voir la réalité du Sauveur et leur besoin de Lui. – Tim Baker, Witnessing 101 (Témoigner) Réflexions sur les amis Le service Citations La gloire de l’amitié N’est pas la main tendue, Ni le sourire aimable, Ni la joie d’être ensemble ; C’est l’encouragement spirituel De celui qui découvre Que quelqu’un d’autre croit en lui Et est disposé à lui confier son amitié. – Ralph Waldo Emerson Mon ami pour toujours Chacun a parfois besoin d’un petit coup de main. Personne ne se tient seul. Peu importe que vous soyez seulement un enfant comme moi, Ou un roi sur son trône ; Car il n’y a pas d’exceptions. Nous sommes tous pareils. Chacun a besoin d’un ami. Permettez-moi de vous parler du mien. C’est mon Ami pour toujours, L’Ami Qui ne m’abandonnera jamais. De la nuit sombre à l’extrémité de l’arc-en-ciel, C’est mon Ami pour toujours. Même lorsque je me détourne de Lui, Il continue à m’aimer. Personne ne peut détruire cet amour. Même si je m’éloigne, Il est à mes côtés, A chaque souffle que je prends. Parfois je L’oublie. Mon auréole cesse de briller. Parfois je ne suis pas Son ami ; Mais Il reste toujours le mien. C’est mon Ami pour toujours. Si vous ne savez toujours pas de Qui je parle, Je pense qu’il est temps que vous le sachiez. Il y a longtemps, bien loin d’ici, sur une croix, Mon Ami est mort pour vous. Si vous voulez Le rencontrer et ne savez pas comment faire, Demandez-Lui de pénétrer dans votre cœur, Et il sera aussi votre Ami. C’est mon Ami pour toujours. – Charlie Lansborough Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Pratiquez l’hospitalité. Imaginez des dirigeants de syndicat endurcis se rencontrant dans le sous-sol d’une église pour prier et étudier la Bible. Cette sorte de chose arrive vraiment ! Un de nos amis occupe un poste de responsabilité dans une église qui se trouve face à une entreprise qui, récemment, fut touchée par la grève. Chaque jour, les ouvriers arpentaient le trottoir en brandissant des panneaux qui portaient des messages dénonçant d’injustes contrats de travail. Des tactiques brutales furent utilisées contre les employés qui traversaient les piquets de grève, et les dirigeants civils et ceux des Eglises (y compris notre ami) condamnèrent le comportement des meneurs de cette grève. Cette grève dura jusqu’à l’hiver. Un matin où il faisait atrocement froid, le Seigneur poussa notre ami à offrir les bâtiments de l’église pour que les grévistes puissent s’y réchauffer. Répondit-il « Seigneur, Tu plaisantes » ? Pas du tout ! Il installa une table et du café dans le sous-sol de l’église et alla trouver ceux-là même qu’il avait condamnés, les invitant à utiliser l’église – le café et tout le reste – selon leurs besoins, pour se protéger du froid. Cette invitation fut reçue avec enthousiasme, et, bientôt, l’église devint un lieu régulier de secours et de détente. Les membres d’église commencèrent à se mêler aux grévistes, et, bientôt, leurs préjugés commencèrent à fondre lorsque des hommes et des femmes bien réels remplacèrent dans leur esprit les caricatures des meneurs endurcis de la grève qu’ils s’étaient imaginés. Cette grève dura tout l’hiver, et le temps passé ensemble permit des échanges spontanés et cordiaux sur la vie et sur la foi. Au milieu de l’hiver, plusieurs grévistes se joignirent chaque matin à notre ami pour une étude biblique spéciale. Il put prier avec ces personnes qui ressentaient les conséquences économiques de cette grève. Les membres d’église visitèrent les membres de leurs familles qui étaient malades, et quelques-unes de ces familles commencèrent même à venir à l’église. Que s’était-il passé dans cette situation ? L’église avait été disposée à suivre les paroles de Jésus, « Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer » (Luc 6:35). La plupart d’entre nous serions disposés naturellement à héberger nos amis ; mais Jésus désire que nous fassions de même pour ceux que nous n’appelons pas nos amis. Cette sorte d’hospitalité est au cœur de ce que signifie être chrétien et pose les fondements pour permettre d’amener d’autres personnes à Christ. Notre ami avait répondu aux suggestions du Seigneur. La nature authentique et aimante de ses actes avait exprimé clairement la substance de l’Evangile et préparé le chemin pour l’évangélisation. Il y a de nombreuses manières d’offrir l’hospitalité aux personnes avec lesquelles vous entrez en contact chaque jour. Avez-vous un(e) camarade de classe qui semble solitaire ou déprimé(e) ? Prenez l’initiative d’apprendre à le/la connaître. … Y a-t-il dans l’église une personne qui pourrait bénéficier de votre aide dans le cadre d’un projet ? Offrez volontairement votre temps et votre expertise. … Collaborer aux soupes populaires et autres projets volontaires pour les sans-abri est une excellente manière de montrer votre hospitalité. Dans une église, les membres préparent un dîner chaque semaine et l’apportent dans le parc local dans lequel se réunissent les sans-abri. De tels actes d’hospitalité non seulement constituent un excellent témoignage pour l’amour de Christ, mais servent aussi à changer les stéréotypes concernant ces individus dans notre société que certaines personnes s’imaginent. Ces simples actes d’amour tranchent sur le rythme précipité et souvent impitoyable de la vie. Montrer de l’amour à ses semblables n’est que trop rare dans le monde d’aujourd’hui. Et qui, mieux que la famille de Dieu, peut communiquer ce message ? Réflexions sur la lumière Les disciples Article de fond L’approche de l’eau Tout comme Jésus a touché les lépreux et accueilli les exclus, c’est aussi ce que nous devons faire. Tout comme Il S’est identifié avec les pauvres et les faibles, c’est aussi ce que nous devons faire. Il nous appelle à consacrer notre vie à ceux qui souffrent, qui sont vulnérables, aux victimes de l’injustice. Aimer ceux qui ne sont pas aimés n’est pas une option supplémentaire. C’est le cœur et l’âme de l’Evangile chrétien. Jésus n’a pas mâché Ses mots. Et cependant, aujourd’hui, beaucoup de Ses disciples n’ont pas compris. « Dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25:40), a-t-Il dit. Il est en train de nous dire que, si nous prétendons L’aimer, nous devons aimer aussi ceux qui sont méprisés et opprimés. Faire ceci n’est pas seulement obéir à Christ ; c’est servir Christ Lui-même. Jésus regarde dans les yeux chacun de nous qui professons Le servir et lui demande : « Combien M’aimes-tu ? Tu dis que tu M’aimes, tu chantes que tu M’aimes ; mais combien M’aimes-tu réellement ? Car Je suis là, dans les rues, perdu et solitaire, couché dans un caniveau. On Me bat, on abuse de Moi, on Me vole mon enfance. Je vends Mon corps sur le trottoir, Je suis enfermé dans une chambre de bordel. Je suis violent, méprisé, vénal. M’aimes-tu réellement autant que tu le dis ? Alors, prouve-le ! » Job 14:7–9 nous dit : « Pour un arbre, il y a une espérance : si on le coupe, il repousse. Ses rejetons ne manqueront pas ; si sa racine vieillit dans la terre, si son tronc meurt dans la poussière, il refleurit à l’approche de l’eau. Il produit des rameaux comme une jeune plante. » Nous devons être cette « approche de l’eau », apportant à un monde mourant l’espérance et la vie, la vie de Christ. – Matt Roper Textes bibliques Lisez les passages suivants et discutez cette idée : « Aimer ceux qui ne sont pas aimés n’est pas une option supplémentaire. C’est le cœur et l’âme de l’Evangile chrétien. » Michée 6:8 Esaïe 58 Discutez la lecture ci-dessus à la lumière de Jean 21:15–19. Quel rapport y a-t-il entre Christ Qui nous demande si nous L’aimons et notre service en faveur des autres ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez comment (individuellement et collectivement) vous pouvez être l’« approche de l’eau » pour ceux qui sont comme un arbre coupé. Réflexion Choisissez un problème de société présent dans votre région. Elaborez des manières pratiques d’aborder ce problème et faites-le. Réflexions sur la lumière Les dirigeants Article de fond Je passais à la caisse d’un petit magasin, me préparant à payer mes achats, lorsqu’une femme s’approcha de moi. « Je sais que vous devez être très occupée, et je ne voudrais pas vous retarder, mais je serais très reconnaissante si vous pouviez dire une prière pour moi si Dieu vous fait penser à moi », me dit-elle. Je la regardai dans les yeux et reconnus le regard douloureux d’une personne à peine capable de tenir debout. « Avez-vous le temps de venir prendre une tasse de café avec moi ? » proposai-je à cette femme. Nous nous rendîmes dans une cafeteria, où cette femme me raconta le terrible accident qui, une semaine auparavant, avait tué son mari et ses deux petits enfants. Nous restâmes assises pendant un moment en nous tenant par la main, les larmes coulant sur nos joues. Il n’y avait rien à dire, rien qui puisse arranger les choses. Après un moment, elle sécha ses larmes et se leva pour partir. Je la serrai dans mes bras. Elle me regarda dans les yeux et me remercia. Dans un certain sens, je n’avais rien « fait ». Je n’avais prononcé ni paroles habiles, ni prières magiques. Nous étions seulement restées assises ensemble pendant un moment, deux femmes qui aimaient Dieu et qui partageaient la tragédie de la vie et de la mort. La vieille Sheila aurait prié pour cette femme et se serait dépêchée de partir, avec un sentiment de satisfaction d’avoir fait une bonne action. Mais, cette fois-ci, je l’ai vraiment vue. Nous sommes entrées en contact pendant un moment, puis nous nous sommes séparées, sachant que notre seul espoir est dans le Seigneur. – Sheila Walsh, Honestly (Honnêtement) Moment de partage (en petits groupes) Pouvez-vous penser à un seul exemple dans la Bible où une personne a demandé à Jésus seulement de prier pour elle ? Pourquoi agissons-nous ainsi ? Comment pouvons-nous découvrir les besoins profonds des personnes que nous rencontrons ? [Discutez ce sujet à la lumière de l’interaction entre Jésus et la femme au puits. … Jésus ne l’a pas condamnée, ne lui a pas fait de longues études bibliques ; et, cependant, Il a découvert ses besoins profonds et y a répondu. Utilisez d’autres exemples bibliques dans votre discussion, car nous avons plusieurs exemples où Jésus a découvert les besoins profonds des personnes qui venaient à Lui en présentant des demandes plus superficielles.] DISCUTEZ : De quoi les gens ont-ils réellement besoin ? Dans sa célèbre « hiérarchie des besoins », Maslow identifie cinq catégories : physiologiques (faim ; soif ; abri) ; sécurité (sécurité ; protection) ; sociales (sentiment d’appartenance ; amour) ; estime (respect de soi-même ; besoin d’être reconnu ; statut social) ; réalisation de soi-même (objectif ; signification). Quelle est la place du témoignage chrétien dans ce modèle ? Expliquez-vous en utilisant des exemples bibliques. Réflexion Nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes temporels du monde. D’ailleurs, Jésus Lui-même ne l’a pas fait lorsqu’Il était sur la terre. Mais ceci n’est pas le plus grand don que l’Eglise de Dieu ait à donner. De nombreuses autres organisations répondent aux besoins temporels des gens. … La seule chose que l’Eglise a de particulier à offrir, c’est l’amour de Jésus, Son pardon et Sa grâce. Faites un jeu de rôles dans lequel on rencontre des personnes ayant des besoins différents, en montrant différentes manières de répondre à ces besoins. Réflexions sur la lumière L’évangélisation Histoire Peter Greave a écrit un récit de sa vie avec la lèpre, maladie qu’il contracta pendant qu’il était en poste en Inde. Il revint en Angleterre, à moitié aveugle et partiellement paralysé, pour y vivre dans une institution tenue par des sœurs anglicanes. Incapable de travailler, exclus par la société, il s’aigrit. Il pensa au suicide. Il fit des plans élaborés pour s’échapper de cette institution, mais renonça à chaque fois parce qu’il n’avait aucun lieu où aller. Un matin, contrairement à son habitude, il se leva très tôt et se promena dans la propriété. Entendant un bruit de murmures, il suivit le son jusqu’à la chapelle, dans laquelle des sœurs priaient pour les patients dont les noms étaient écrits sur le mur. Parmi ces noms, il découvrit le sien. D’’une manière ou d’une autre, cette expérience de connexion, d’association, transforma sa vie. Il se sentit désiré. Il se sentit gracié. La foi religieuse – malgré tous ses problèmes, malgré sa tendance affolante à remplacer la grâce par le contraire de la grâce – continue à vivre parce que nous ressentons la beauté lumineuse d’un don immérité qui nous arrive de l’extérieur à des moments inattendus. Refusant de croire que nos vies de culpabilité et de honte ne mènent à rien d’autre qu’à l’anéantissement, nous espérons contre toute espérance, attendant un autre séjour régi par des règles différentes. Notre soif d’amour grandit, et, si profondément que nous ne pouvons même pas l’exprimer, nous désirons ardemment que notre Créateur nous aime. … En regardant en arrière vers mon propre pèlerinage, marqué par des errances, des détours et des culs-de-sac, je vois maintenant que ce qui m’a fait avancer a été ma recherche de la grâce. J’ai rejeté l’Eglise pendant un certain temps parce que j’y avais trouvé si peu de grâce. J’y suis revenu parce que je n’ai trouvé la grâce nulle part ailleurs. – Philip Yancey, What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?) Textes bibliques Utilisez une concordance et/ou une Bible topique pour trouver des textes sur la grâce. Après les avoir étudiés, quelle est votre compréhension de la grâce ? Moment de partage (en petits groupes) DISCUTEZ : « J’ai rejeté l’Eglise pendant un certain temps parce que j’y avais trouvé si peu de grâce. J’y suis revenu parce que je n’ai trouvé la grâce nulle part ailleurs. » Que pouvez-vous faire de palpable, individuellement et collectivement, pour mieux révéler la grâce ? Lisez Actes 2:42 et identifiez les quatre activités essentielles auxquelles se livraient ces croyants : (1) (2) (3) (4) DISCUTEZ : « Nous pourrions les appeler les quatre coins des fondations d’une église. Aucune église n’est complète sans les quatre. Laissez de côté n’importe laquelle des quatre, et vous pourrez avoir une école, un groupe de prière, une étude biblique ou une réunion sociale – chacun étant une bonne chose – mais vous n’aurez pas une église. » (Charles R. Swindoll, So You Want to Be Like Christ? [Alors, vous voulez être comme Christ ?]) Comment ces quatre activités essentielles font-elles de l’église quelque chose de particulier – malgré « tous ses problèmes » – dans ce qu’elle a à offrir aux personnes qui souffrent ? Quelle est la force de ces « quatre coins » des fondations de votre église ? Quelle est leur force dans votre propre vie ? Quel rapport avez-vous avec elles, individuellement et collectivement ? Réflexions sur la lumière Le service Citation J’ai entendu la voix de Jésus me dire J’ai entendu la voix de Jésus me dire : « Viens à Moi et repose-toi ; Toi qui es fatigué, repose Ta tête sur Ma poitrine. » Je vins à Jésus comme j’étais, Fatigué, épuisé et triste ; J’ai trouvé en Lui le repos, Et Il m’a comblé de joie. J’ai entendu la voix de Jésus me dire : « Voici, Je donne gratuitement L’eau vive à celui qui a soif ; Penche-toi, bois et vis. » Je suis venu à Jésus, et j’ai bu De ce fleuve qui donne la vie. Ma soif a été étanchée, mon âme s’est réveillée ; Et maintenant, je vis en Lui. J’ai entendu la voix de Jésus me dire : « Je suis la lumière de ce monde de ténèbres ; Regarde à Moi ; ton aurore se lèvera, Et toute ta journée sera éclairée. » J’ai regardé à Jésus, et j’ai trouvé En Lui mon étoile et mon soleil ; Et c’est dans cette lumière de la vie que je marcherai Jusqu’à la fin de mon pèlerinage terrestre. – Horatius Bonar Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Donnez un dollar par jour. Les personnes qui font partie des 1.200.000.000 personnes qui doivent vivre avec moins d’un dollar par jour doivent dépendre de ressources autres que financières pour pouvoir survivre. Pour ces personnes, les deux plus importantes lignes de vie sont leur réseau social … et leur environnement. Plus de 80% des personnes qui vivent avec moins d’un dollar par jour vivent sur de petites parcelles de terre, sur lesquelles elles s’efforcent de survivre grâce à la culture et à l’élevage des poules. Il y a un dicton qui est vrai pour ces gens : « Faire du mal à la terre, c’est faire du mal aux pauvres. » … Les femmes et les enfants pauvres sont toujours les perdants lorsque la terre est dévastée par des tempêtes, des tremblements de terre et des glissements de terrain. … Une organisation appelée « Objectif Terre » se concentre sur les pauvres de cette terre. Leur slogan est assez simple : « Servir la terre, servir les pauvres. » La définition plus complète de leur mission est : « Servir la terre et les pauvres dans les régions du monde où les gens vivent avec moins d’un dollar par jour. » Objectif Terre cherche des villages et communautés oubliées par les grandes sociétés de développement et tente de découvrir des solutions locales et indigènes à la pauvreté de l’environnement. Le travail d’Objectif Terre est financé par un mécanisme très simple : les gens donnent un dollar par jour pour aider cette organisation à servir les gens qui vivent avec un dollar par jour. Il y a dans cette approche quelque chose d’à la fois symbolique et matériel. Envoyer chaque mois un chèque pour un dollar par jour rappelle aux riches qu’ils disposent de vraiment beaucoup de ressources. Chercher les moyens de prélever un dollar sur leur budget quotidien devient un acte de service hautement spirituel, et un rappel qu’ils doivent servir ceux qui doivent vivre avec seulement un dollar par jour. Et, bien entendu, le dollar qu’ils donnent chaque jour sert à financer des programmes réels en faveur de la terre et de ceux qui dépendent de la terre pour leur avenir. Demandez aux membres de votre groupe de jeunes d’imaginer comment prélever un dollar par jour sur leur budget, puis d’envoyer ces fonds à Objectif Terre. Obtenez d’eux un engagement pour au moins une année. … Fixez comme objectif de trouver d’autres personnes qui persévéreront dans leur engagement à aider les pauvres de cette terre pendant une année. Mettez en commun vos fonds chaque mois et envoyez-les, pour que ça fasse une réelle différence. Vous pouvez contacter Objectif Terre à l’adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.targetearth.org" www.targetearth.org. Réflexions sur notre prochain Les disciples Citation L’indifférence Lorsque Jésus arriva à Golgotha, on Le pendit à un bois. On enfonça de longs clous dans Ses mains et dans Ses pieds, et l’on fit un Calvaire ; On Lui mit une couronne d’épines. Ses blessures étaient rouges et profondes, Car c’était une époque barbare et cruelle, et la vie humaine avait peu de prix. Lorsque Jésus arriva à Birmingham, les gens passèrent à côté de Lui, Sans toucher un cheveu de Sa tête. On L’a seulement laissé mourir ; Car les gens étaient devenus plus doux et ne voulaient pas Le faire souffrir. Ils sont seulement passés près de Lui dans la rue, Le laissant sous la pluie. Jésus criait encore : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » La pluie d’hiver continuait à tomber, le trempant complètement. Les foules rentrèrent chez elles et abandonnèrent les rues, Et Jésus se blottit contre un mur et pleura, en pensant au Calvaire. – G.A. Studdert Kennedy Moment de partage (en petits groupes) Discutez le passage ci-dessus. En quoi l’indifférence peut-elle être pire que d’infliger intentionnellement une souffrance ? Expliquez-vous. Qu’est-ce qui nous rend si indifférents envers les autres ? Que pouvons-nous faire pour changer cet état de choses ? A la lumière de ce qui est dit ci-dessus, discutez l’histoire suivante concernant l’indifférence (remarquez que ce n’est pas un incident isolé ; une histoire étonnamment semblable est arrivée à Los Angeles un an auparavant) : NEW YORK (AP) — Les responsables de l’hôpital municipal racontèrent qu’ils furent choqués en visionnant les vidéos de surveillance montrant une femme tombée de sa chaise, se tordant sur le sol et mourant, pendant que les employés de l’hôpital la laissèrent sans soins pendant plus d’une heure. Les vidéos de surveillance montraient une femme allongée sur le sol de l’hôpital pendant presque une heure avant que quelqu’un vienne à son secours. Cette femme attendait dans la sale des urgences depuis presque 24 heures lorsqu’elle tomba de son siège, le visage contre terre, à 5:32 du matin, le 19 juin 2008. A 6:35, elle était déjà morte lorsqu’un membre du personnel médical, averti par une personne qui se trouvait dans la salle d’attente, s’approcha enfin. … Jusqu’à l’arrivée de ce membre du personnel médical, la chute de Mme Green avait à peine été remarquée. D’autres patients qui attendaient à quelques mètres d’elle ne réagirent pas. Des gardes de sécurité et un membre du personnel de l’hôpital semblèrent remarquer au moins trois fois son corps allongé, mais ne firent aucune tentative visible pour voir si elle avait besoin d’aide. Réflexions sur notre prochain Les dirigeants Article de fond Couché dans une crèche Elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. – Luc 2:7 Chacun devrait utiliser l’Evangile pour faire son autoévaluation. Combien loin ou combien près êtes-vous de Christ ? Où en sont votre foi et votre amour ? Beaucoup s’enflamment en entendant que Jésus a vécu dans la pauvreté au moment de Sa naissance. Ils s’irritent contre les habitants de Bethléhem et critiquent leur aveuglement et leur ingratitude. Ils pensent que, s’ils y avaient été, ils auraient servi le Seigneur et Sa mère. Ils ne les auraient pas laissés dans le dénuement. Mais ces mêmes personnes ne remarquent même pas leurs propres voisins qui habitent tout près d’eux et qui ont besoin de leur aide. Ils les ignorent et les laissent comme ils sont. Qui n’a pas, dans son entourage, des gens pauvres, malades, qui font des bêtises ou qui vivent dans le péché ? Pourquoi ne montrent-ils pas leur amour à ces personnes ? Pourquoi ne font-ils pas pour leurs voisins ce que Christ a fait pour eux ? Ne vous trompez pas vous-mêmes en pensant que vous auriez bien traité Christ alors qu’en ce moment vous ne faites rien pour votre voisin. Si vous aviez été à Bethléhem, vous Lui auriez accordé aussi peu d’attention que tous les autres. Vous ne voulez Le servir que parce que vous savez Qui Il est. Supposons qu’Il doive venir, qu’Il soit couché dans la crèche, et qu’Il vous fasse savoir qu’Il est Celui Que vous connaissez maintenant si bien. Bien entendu, vous voudriez faire quelque chose pour aider. Mais avant cela, vous n’auriez rien fait. De même, si vous pouviez voir votre voisin aujourd’hui tel qu’il sera dans l’avenir, et s’il était couché devant vous, vous prendriez certainement soin de lui. Mais parce que vous ne le voyez que tel qu’il est aujourd’hui, vous l’ignorez. Vous ne savez pas reconnaître Christ dans la personne de votre voisin. – Martin Luther, By Faith Alone (Par la foi seule) Moment de partage (en petits groupes) Discutez les concepts de pauvres « méritants » et « indignes ». En quoi ces notions proviennent-elles d’idées théologiquement inexactes, mais souvent répétées, telles que « Aide-toi et le ciel t’aidera » ? Quelles autres barrières érigeons-nous qui nous empêchent d’aider les gens ? A chaque acte de négligence/indifférence envers notre prochain, comment notre cœur s’endurcit-il vis-à-vis de Dieu ? Expliquez-vous. Que pouvons-nous faire de tangible pour nous aider à voir les gens au travers des yeux de Dieu ? Réflexion « Un mur de préjugés » : Formez plusieurs groupes de deux personnes (homme/femme ; riche/pauvre ; hétérosexuel/ homosexuel ; chrétien/non-chrétien ; noir/blanc ; etc.) et placez-les, un groupe à la fois, contre des murs opposés. Que chacun s’approche d’un des deux murs pour rejoindre le type de personne mentionné ci-dessus avec lequel il se sent le plus à l’aise. Ne demandez ni raisonnement, ni explication, et assurez-vous que chacun suspend son jugement. Passez au groupe suivant, et continuez jusqu’au dernier groupe. Laissez les groupes de deux contre le mur, là où on peut les voir, mais faites déplacer le grand groupe vers un espace neutre pour discuter cet exercice et en faire un rapport. Réflexions sur le prochain L’évangélisation Article de fond Aimer notre prochain « Toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » – Galates 5:14 Personne ne doit penser qu’il comprend parfaitement cet ordre, « Tu aimeras ton prochain. » Il est certainement très court et très facile en ce qui concerne les mots ; mais où sont les professeurs et les élèves qui le mettent réellement en pratique dans leur vie ? Ces paroles, « Par amour, soyez serviteurs les uns des autres » (verset 13) et « Tu aimeras ton prochain », sont des paroles éternelles. Personne ne peut trop y penser, les pratiquer et encourager à le faire. Il est remarquable que les croyants ressentent immédiatement des troubles de conscience s’ils ne réussissent pas à faire même une petite chose négligeable. Mais ces mêmes personnes ne ressentent rien du tout lorsqu’elles négligent de faire preuve d’amour et lorsque leur cœur n’est pas sincère et fraternel envers leur prochain. Malheureusement, ceci arrive chaque jour ; car ces personnes ne considèrent pas l’ordre divin d’aimer comme aussi important que leurs propres superstitions. … « Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » – Marc 12:31 Lorsque vous vous demandez à qui vous devez manifester de l’amour, personne n’est mieux indiqué pour cela que votre voisin. Votre voisin n’est ni un démon, ni un lion, ni un ours, ni un loup. Il n’est pas fait de pierre ni de bois ; mais c’est un être vivant qui vous ressemble beaucoup. Aucun être vivant sur la terre n’est plus aimable, gentil, utile, bon, encourageant ou nécessaire que lui. Il a même été créé pour pouvoir avoir des conversations amicales et une vie sociale. Rien dans notre monde n’est plus digne de notre amour que notre voisin. Mais l’astuce remarquable du démon est que non seulement il assombrit gravement notre cœur et en retire cet objet supérieur de notre amour, mais il persuade aussi notre cœur de l’opinion opposée, de sorte que nous pensons que notre voisin est plus digne d’être haï qu’aimé. C’est très facile à faire pour le démon : il n’a qu’à nous harceler en disant : « Tu vois, cette personne a tel ou tel défaut. Elle t’a insulté ; elle t’a fait du tort. … » Puis cet objet d’amour nous devient rapidement méprisable, de sorte que nous ne reconnaissons plus notre voisin comme quelqu’un qui doit être aimé, mais plutôt comme un ennemi digne de notre haine intense. C’est de cette manière que Satan peut, d’une manière étonnante, transformer l’amour qui est dans notre cœur, de sorte que, au lieu d’aimer notre voisin, nous devenons capables de l’avilir, de le haïr et de le persécuter. Alors, tout ce qui reste de ce commandement, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », ce sont des lettres et des syllabes dures et vides. – Martin Luther, By Faith Alone (Par la foi seule) Textes bibliques Revoyez le contexte du commentaire de Christ sur l’amour du prochain dans Marc 12. Quelle compréhension plus profonde tirez-vous de ce passage ? Moment de partage (en petits groupes) Songez aux sermons que vous avez entendus pendant votre vie. En groupe, identifiez les thèmes communs que vous semblez entendre le plus souvent. Expliquez pourquoi « les croyants ressentent immédiatement des troubles de conscience s’ils ne réussissent pas à faire même une petite chose négligeable. Mais ces mêmes personnes ne ressentent rien du tout lorsqu’elles négligent de faire preuve d’amour et lorsque leur cœur n’est pas sincère et fraternel envers leur prochain. » Comment remédier à cela ? Quelles mesures pratiques pourriez-vous prendre dans la semaine qui vient pour aimer votre voisin et surmonter les barrières qui pourraient vous en empêcher ? Dans The Screwtape Letters, C.S. Lewis – faisant parler un « démon d’expérience instruisant un jeune démon dans l’art de la tentation » – lui expose combien il est facile de récupérer des convertis, même à l’église : Lorsqu’il prend place sur son banc et regarde autour de lui, il voit justement un choix de voisins qu’il a évités jusque-là. Il faudra abondamment utiliser ces voisins. Fais papillonner son esprit entre une expression comme « le corps de Christ » et les visages des personnes assises sur le banc voisin. Peu importe, bien entendu, quelles sortes de gens sont assis sur ces bancs. L’un d’entre eux est peut-être un vaillant combattant dans la cause de Dieu. Peu importe. Ton patient … est un imbécile. Pourvu que n’importe lequel de ces voisins chante faux, ou ait des chaussures qui grincent, ou un double menton, ou des vêtements bizarres, cette personne croira très facilement que leur religion doit donc être ridicule. … Bien entendu, s’ils ont quelque motif rationnel pour être déçus, si cette personne sait … que l’homme aux chaussures grinçantes est un avare et un accapareur, alors ta tâche est d’autant plus facile. Tout ce que tu as à faire est d’empêcher son esprit de se poser la question « Si moi, étant ce que je suis, peux me considérer dans un certain sens comme chrétien, pourquoi les différents vices des personnes assises sur le banc voisin prouveraient-ils que leur religion n’est qu’hypocrisie et convention ? » Pourquoi est-il si simple pour nous de penser les pires choses sur nos voisins ? Dans quelle mesure cela nous aiderait-il si nous regardions en haut au lieu de regarder autour de nous ? Si nous nous comparions seulement à la mesure de Dieu, plutôt qu’à celle des autres ? Et, en nous rendant compte que nous ne sommes pas à la hauteur de la mesure de Dieu, si nous étions plus prompts à pardonner les faiblesses des autres ? Discutez comment l’amour peut se transformer en haine ou en actes d’avilissement ou de persécution ? Sur une plus grande échelle, comment arrivent les génocides ? Que faire à petite échelle pour éviter l’escalade vers une plus grande échelle ? Réflexions sur notre prochain Le service Citations Un chrétien est rempli d’amour pour son prochain, d’un amour universel ; non pas restreint à une secte ou à un parti ; non pas restreint à ceux qui sont d’accord avec lui dans leurs opinions, dans leur style extérieur de culte ; ou à ceux qui lui sont alliés par le sang ou recommandés par la proximité du lieu où ils habitent. Il n’aime pas seulement ceux qui l’aiment ou qui lui sont devenus chers par l’intimité de leur amitié. Mais son amour ressemble à l’amour de Celui Dont la miséricorde s’étend sur toutes Ses œuvres. Il s’élève au-dessus de ces misérables limites, incluant les voisins et les étrangers, les amis et les ennemis. – John Wesley Lorsque le péché présent dans une personne est entouré d’amour, le péché se trouve en dehors de son élément. Il est comme une ville assiégée dont toutes les communications ont été coupées. Il est vrai, le péché peut utiliser l’amour comme prétexte (qu’est-ce qu’une personne corrompue n’utiliserait pas pour justifier sa corruption !) Le pécheur peut être aigri par l’amour et se déchaîner contre lui. Cependant, à la longue, le péché ne peut pas tenir contre l’amour. – Søren Kierkegaard, Provocations Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Combler le fossé. De nombreuses personnes se sentent mal à l’aise auprès des personnes handicapées. Notre recherche de l’immortalité, notre fixation – semblable à celle du vautour sur sa proie – sur un corps parfait, et le club de la haute société des personnes de belle apparence, sont tous des barrières empêchant de croire à la vérité évangélique que Dieu nous a créés dans l’amour et dans la dignité. Nous portons tous la pleine mesure de Son image en nous. L’Eglise doit prendre position contre le mensonge qui prétend que … les personnes handicapées sont des êtres inférieurs, et elle doit commencer à refléter la vérité de la création divine. Les chrétiens doivent appeler les communautés de leurs églises à combler le fossé qui sépare les membres de notre société selon leurs capacités physiques. Voici plusieurs manières de le faire : Soyez accessibles. Assurez-vous que votre église est accessible aux personnes atteintes de limitations physiques, y compris des rampes d’accès pour les fauteuils roulants, des espaces spéciaux pour s’asseoir et des toilettes accessibles aux fauteuils roulants. Assurez un moyen de transport. Envisagez de vous porter volontaire ou de constituer une équipe qui puisse fournir un transport régulier et autres services à ceux qui ont besoin d’aide dans votre communauté. Incluez les personnes handicapées. Faites savoir que vous voulez introduire les personnes handicapées dans la vie régulière de l’église parce que votre église a besoin d’eux. Invitez celles qui sont nouvelles dans votre église à se joindre à un petit groupe ou à une réunion régulière de la communauté, et offrez-leur de leur fournir un moyen de transport. Réflexions sur la manière de secouer la poussière de nos pieds Les disciples Article de fond De nombreuses personnes guéries par Jésus ne L’ont même pas remercié ; et, cependant, Il les a guéries. La plupart d’entre elles étaient plus intéressées à retrouver la santé qu’à être saintes ; et, cependant, Il les a guéries. Quelques-uns de ceux qui Lui réclamaient du pain aujourd’hui réclamèrent Son sang quelques mois plus tard ; et, cependant, Il les a guéris. Jésus a choisi de faire ce que vous et moi choisissons rarement de faire, en admettant même que nous le fassions. Il a choisi de faire des dons aux gens, tout en sachant très bien que ces dons pourraient être utilisés pour faire le mal. Ne soyez pas trop pressés d’attribuer la compassion de Jésus à Sa divinité. Souvenez-vous des deux côtés de ce problème ; car, chaque fois que Jésus guérissait quelqu’un, Il devait fermer les yeux sur l’avenir et sur le passé de cette personne. Ce qu’Il fait encore aujourd’hui. Avez-vous remarqué que Dieu ne vous demande pas de prouver que vous ferez un bon usage de votre salaire ? Avez-vous remarqué que Dieu n’arrête pas votre alimentation en oxygène lorsque vous faites un mauvais usage de Ses dons ? N’êtes-vous pas heureux que Dieu ne vous donne pas seulement ce pour quoi vous pensez à Le remercier ? (Cela fait-il longtemps que vous avez pensé à remercier Dieu pour votre rate ? J’ai souvent oublié de le faire ; et pourtant j’en ai encore une !) La bonté de Dieu est motivée par Sa nature divine, et non par nos mérites. Quelqu’un a demandé à un de mes associés : « Quel précédent biblique avons-nous pour aider les pauvres qui n’ont aucun désir de devenir chrétiens ? » Mon ami a répondu en un seul mot : « Dieu ! » Dieu le fait chaque jour, pour des millions de personnes. Qu’est-ce que Jésus savait qui Lui a permis de faire ce qu’Il a fait ? Quel code interne Lui a permis d’empêcher Son calme de se transformer en chaos ? Il connaissait la valeur des êtres humains. Max Lucado, In the Eye of the Storm (Dans l’œil de la tempête) Textes bibliques Discutez la compréhension générale que vous avez de l’ordre de Jésus, « secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:14 ; Marc 6:11). Remarquez que cette phrase a été prononcée dans le contexte de l’envoi des disciples ; de sorte que, malgré Ses avertissements que tous n’accueilleraient pas favorablement Ses émissaires, Il désire tout de même que nous allions. Comment faites-vous pour ne pas être aigris par ceux qui n’acceptent pas le message ? Comment faites-vous pour ne pas le prendre comme un affront personnel, en vous rendant compte que cette décision se passe entre un individu et Dieu et n’a vraiment rien à voir avec le messager ? Lisez Luc 22:39–46. Comment Jésus a-t-Il fait pour éviter d’être déçu ? Il attendait toujours de Ses disciples le meilleur, tout en tenant compte du pire et en le pardonnant. Comment faisons-nous pour nous empêcher d’entretenir de fausses représentations sur la nature des gens tout en n’ayant pas l’attitude de nous attendre au pire ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez les nombreuses raisons que nous avançons pour ne pas aider les gens ; pour ne pas témoigner devant eux ? Nous essayons de deviner les motifs et/ou les réactions des gens et nous nous trouvons des excuses ; mais Dieu les connaît, et, pourtant, Il désire encore que nous évangélisions (considérez le cas de Jonas). Réflexion Faut-il vous remercier pour ce que vous faites ? Avez-vous besoin de reconnaissance ? Faites le point sur vos propres motivations et comparez avec l’idéal proposé par Christ. Dieu voit toujours ; qu’attendons-nous de plus de l’être humain ? Que faites-vous ? Quelqu’un dans la rue vous demande de l’argent pour s’acheter à manger, mais vous n’êtes pas sûrs. … Pourquoi ne pas l’emmener manger et lui offrir même plus que la nourriture matérielle par votre disposition à établir une relation avec lui et à lui montrer un peu de gentillesse et de dignité humaines de base? Réflexions sur la manière de secouer la poussière de nos pieds Les dirigeants Histoire Durillons et compassion Ce souvenir d’enfance à l’église est vraiment bizarre. Pour beaucoup d’entre nous, nos premiers souvenirs de l’église consistent en Bibles à fermeture éclair, en chaussures vernies, en défilés de Noël ou en écoles du sabbat. Les miens ne sont pas aussi religieux que ceux-ci. Les miens consistent en durillons, en épingles droites et en sermons ennuyeux. Me voilà, à six ans. … La main de mon père est posée sur mes genoux … pour m’empêcher de grouiller. Un robuste prédicateur se tient derrière la chaire ; c’est l’un des serviteurs de Dieu les plus gentils qui soit, mais aussi l’un des plus monotones. Je m’ennuie et tourne mon attention vers la main de mon père. Si vous ne saviez pas qu’il est mécanicien, un seul regard sur ses mains suffirait à vous l’apprendre. Epaisses, fortes, bien récurées, mais portant encore les traces de la graisse de la semaine dernière. Je suis intrigué en passant mes doigts sur les durillons de sa main. Ils s’élèvent au-dessus de la paume comme une série de collines. Des durillons. Couche après couche de peau inerte ; la défense de la main après des heures passées à serrer des clés et à tourner des tournevis. Derrière le banc qui se trouve devant moi sont rangées des cartes de présence. En haut de chaque carte est attaché un ruban rouge destiné à être porté par les visiteurs. Ce ruban est attaché à cette carte par une épingle droite. Une idée me vient. Je me demande quelle est l’épaisseur de ces durillons ? … J’attrape une épingle, et, avec l’habileté d’un chirurgien, je commence l’insertion de l’épingle (je vous ai dit que mes souvenirs étaient bizarres). Je regarde Papa. Il ne bouge pas. J’enfonce plus profondément. Pas de réaction. Encore quelques millimètres. Son visage ne bouge pas. Pendant que les autres personnes présentes écoutent les paroles du prédicateur, je suis fasciné par la profondeur d’un durillon. Je décide d’enfoncer l’épingle à fond. « Aïe ! », grommelle-t-il, retirant sa main d’un coup sec et refermant son poing, ce qui ne fait qu’enfoncer l’épingle encore plus profondément. Il me jette un regard furibond ; ma mère se retourne, et mon frère ricane. Quelque chose me dit que cette même main va servir plus tard … à un autre usage ! Ce souvenir d’enfance est vraiment bizarre. Mais encore plus bizarre est le fait que, trois décennies plus tard, je me trouve faire la même chose que je faisais à l’âge de six ans à l’église : j’essaie d’enfoncer une épingle dans un durillon. Seulement, maintenant, c’est moi qui suis derrière la chaire, et non plus sur un banc. Et mon outil est la vérité, et non plus une épingle. Et les durillons ne sont plus sur la main, mais sur le cœur. Un peau épaisse et morte enveloppée autour des nerfs de l’âme : le résultat d’heures passées à se frotter contre la vérité sans l’accepter. Des tissus durcis, bourrus, morts, qui empêchent l’âme de sentir et d’être touchée. Un durillon sur le cœur ! C’est à de tels cœurs que Jésus a parlé lors de Son dernier jeudi avec Ses disciples. Avec la persévérance d’un homme qui possède le message définitif, Il avait l’intention de piquer l’âme de Ses disciples. Il a raconté deux histoires qui ont un point commun, rouge de culpabilité : la propension des gens à rejeter l’invitation de Dieu non pas une ou deux fois, mais à de nombreuses reprises. La première histoire est celle d’un propriétaire terrien ; … la seconde, celle d’un roi qui prépare un festin de noces pour son fils. Un propriétaire terrien dont les serviteurs sont battus et mis à mort ? Un roi dont les messagers ne sont pas écoutés ? Certainement, ce propriétaire terrien et ce roi vont se laver les mains de telles personnes ! Certainement, ils vont envoyer la police, puis l’armée ! Eh bien, vous vous trompez. Dans les deux cas, ils envoient de nouveaux émissaires. Quelle étonnante tolérance ! Quelle patience inattendue ! Serviteur après serviteur. Messager après messager. Jésus nous a fait une peinture verbale d’un Dieu bien déterminé. Lorsque notre fille aînée, Jenna, avait deux ans, je l’ai perdue dans un grand magasin. Une minute, elle était à mes côtés ; la minute suivante, elle avait disparu. J’ai été pris de panique. Soudain, une seule chose comptait : je devais retrouver ma fille. J’avais oublié les courses à faire. La liste des achats à faire était devenue sans importance. Je criai son nom. Ce que pensaient les gens m’était indifférent. Pendant quelques minutes, chaque particule d’énergie en moi n’avait plus qu’un seul but : retrouver mon enfant perdu (au fait, je l’ai retrouvée. Elle s’était cachée derrière des vêtements !) Aucun prix n’est trop élevé pour un parent pour racheter son enfant. Aucune énergie n’est trop grande. Aucun effort n’exige trop. Un parent fera n’importe quoi pour trouver son enfant. C’est aussi ce que fait Dieu. Max Lucado, And the Angels Were Silent (Et les anges restèrent silencieux) Textes bibliques Lisez les paraboles racontées par Jésus dans Luc 14:16–24 et Matthieu 22:1–14. Comment devons-nous comprendre l’ordre de Jésus de « secouer la poussière de nos pieds » à la lumière d’un Dieu aussi déterminé et aussi miséricordieux ? Comment ceci doit-il éclairer notre témoignage lorsque Jésus nous dit que, si nous ne le faisons pas, « les pierres crieront » (Luc 19:40) ? En utilisant une concordance ou une Bible topique, trouvez les nombreux passages où la Bible nous parle de cœurs endurcis, de cœurs de pierre, de cœurs de chair, etc. A la lumière de l’histoire ci-dessus, discutez cette passion de Dieu pour que le cœur de Son peuple se tourne vers Lui. Quel rôle devez-vous jouer pour percer des cœurs couverts de durillons ? Réflexions sur la manière de secouer la poussière de nos pieds L’évangélisation Histoire Je pris mon carnet d’esquisses et roulai à vélo jusqu’à la réserve naturelle située près de chez moi. C’était une belle journée, avec un petit vent. Je me tins au bord d’un des lacs, regardai les rides sur la surface de l’eau et tentai de me représenter comment j’allais les peindre. Le problème était qu’elles changeaient constamment de couleur. Un moment, les rides semblaient bleu ciel ; le suivant, elles étaient brun boueux. C’est une question de reflet. La surface de l’eau est comme un miroir : elle reflète le ciel bleu lorsque l’angle est le bon ; mais, lorsque l’angle change et que le vent souffle sur les rides, on ne voit que de l’eau boueuse. Les deux couleurs sont véritables selon le lieu où on se tient. D’une certaine manière, nous reflétons tous ce qui se passe autour de nous. Lorsque la vie devient rude, cela se voit dans notre attitude et dans notre comportement. C’est la même chose pour les autres. Lorsque quelqu’un est déprimé ou indifférent, … c’est peut-être que quelque chose ne va pas. Ces personnes ont besoin de davantage de compréhension que nous ne sommes disposés à leur accorder. Lorsque je me découvre en train de devenir critique à l’égard des autres et de ce qu’ils sont, peut-être que si je modifiais légèrement mon attitude, je pourrais les voir sous un jour plus favorable. Et lorsque quelqu’un a un point de vue différent du mien, peut-être qu’il voit seulement les choses d’un angle différent. Eddie Askew, Slower than Butterflies (Plus lent que les papillons) Moment de partage (en petits groupes) A la lumière de l’histoire ci-dessus, discutez les distinctions entre la vérité absolue et les « réalités » relatives (Il est intéressant de remarquer que la définition de la foi donnée dans l’épître aux Hébreux parle des choses « qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1), car c’est souvent notre vue qui nous trompe). Comment pouvons-nous mieux refléter Christ, plutôt que le monde qui nous entoure ? Devons-nous nous efforcer d’éviter complètement de refléter le monde qui nous entoure ? Est-ce possible ? Comment pouvons-nous « modifier légèrement notre attitude » et choisir de voir les autres « sous un jour plus favorable » ? Réflexion Quel rôle jouez-vous pour encourager ou décourager les ragots ? Lorsque quelqu’un vient à vous avec quelque chose de négatif sur une autre personne, dites-vous quelque chose ? Proposez-vous une perspective différente possible en invitant la personne à voir les choses sous un jour plus positif ? Comment le silence lui-même peut-il encourager les ragots en leur accordant une approbation tacite ? Organisez des jeux de rôles avec différentes réactions, de manière à être mieux préparés la prochaine fois que quelqu’un viendra colporter des ragots devant vous. Réflexions sur la manière de secouer la poussière de nos pieds Le service Citations Moi aussi, je suis autre que ce que je m’imagine être. Savoir ceci, c’est le pardon. – Simone Weil Notre Père Qui es aux cieux ! Ne retiens pas nos péchés contre nous, mais retiens-nous plutôt contre nos péchés, de sorte que penser à Toi lorsque cette pensée apparaît dans notre âme, et à chaque fois qu’elle apparaît, ne nous rappelle pas ce que nous avons commis, mais ce que Tu as pardonné ; non la manière dont nous nous sommes égarés, mais la manière dont Tu nous as sauvés ! – Søren Kierkegaard, Provocations Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE « Reprendre la nuit ». « Reprendre la nuit » est une organisation qui s’efforce de mettre un terme à la violence sexuelle à l’égard des femmes. Les origines de cette organisation remontent à 1877, lorsque les femmes, en Angleterre, tentèrent d’attirer l’attention sur les dangers des rues londoniennes pour les femmes la nuit. En 1976, en Belgique, des femmes alignèrent des chandelles dans les rues pour la première marche de « Reprenez la nuit », qui eut lieu en connexion avec une conférence internationale destinée à rédiger une convention concernant la violence dirigée contre les femmes. … Aujourd’hui, « Reprendre la nuit » travaille dans les différents pays du monde, organisant des veillées aux chandelles, des conventions, des rallies et des ateliers éducatifs pour endiguer la marée de violences sexuelles. Le site Web de cette organisation offre des ressources, des liens vers d’autres événements (aussi bien nationaux qu’internationaux), le moyen de publier vos propres événements sur ce site, et une liste d’organismes qui offrent leur aide aux victimes des violences sexuelles. [Si vous publiez vos propres événements, assurez-vous d’avoir plusieurs ressources disponibles, y compris des matériels provenant d’organismes de communauté locales qui travaillent en faveur des victimes des violences sexuelles ; des publications provenant des départements de la police locale concernant la nature criminelle des violences sexuelles et les pénalités infligées à ceux qui les commettent ; etc.] « Reprendre la nuit » organise aussi une campagne créative intitulée « Brisez le silence », qui permet aux victimes de viols, d’incestes et d’abus sexuels (appelés « délits du silence » à cause de la honte qui les entoure) de publier leurs histoires personnelles d’abus sexuels. En publiant ces histoires, les organisateurs espèrent aider d’autres victimes d’abus sexuels à comprendre qu’elles ne sont pas seules et, du moins l’espèrent-ils, à les encourager à dénoncer ces abus sexuels à la police. Vous pourrez en apprendre davantage sur « Reprendre la nuit » en consultant le site Web de cette organisation,  HYPERLINK "http://www.takebackthenight.org" www.takebackthenight.org. Réflexions sur être « d’un commun accord » Les disciples Article de fond Il y a des années, Staline fit construire un village en Pologne appelé Nowa Huta, « Nouvelle ville ». Pour démontrer les promesses du communisme, il ne pouvait pas changer le pays tout entier en même temps, mais il pouvait construire une ville nouvelle avec une usine métallurgique flambant neuf, des appartements spacieux, de nombreux parcs et de larges avenues, comme avant-goût de ce qui allait suivre. Plus tard, Nowa Huta devint l’un des foyers de Solidarnösz, démontrant plutôt l’échec du communisme à faire fonctionner même une seule ville. Que se passerait-il si les chrétiens utilisaient cette même approche dans la société séculière, et réussissaient ? « Dans le monde, les chrétiens sont une colonie du véritable foyer », a dit Dietrich Bonhoeffer. Les chrétiens devraient peut-être travailler avec plus d’énergie à établir des colonies du royaume de Dieu qui dirigeraient notre attention vers notre véritable foyer. Trop souvent, l’Eglise nous tend un miroir qui reflète la société qui l’entoure, au lieu d’une fenêtre qui nous révèle une manière différente de vivre. Si le monde méprise un pécheur notoire, l’Eglise aime ce pécheur. Si le monde met fin à l’aide aux pauvres et à ceux qui souffrent, l’Eglise lui offre la nourriture et la guérison. Si le monde opprime, l’Eglise relève ceux qui sont opprimés. Si le monde fait honte à un exclus de la société, l’Eglise proclame l’amour réconciliant de Dieu. Si le monde recherche le profit et la réalisation de soi-même, l’Eglise recherche le sacrifice et le service. Si le monde exige un châtiment, l’Eglise dispense la grâce. Si le monde se divise en factions, l’Eglise s’unit dans l’unité. Si le monde détruit ses ennemis, l’Eglise les aime. C’est du moins la vision de l’Eglise dans le Nouveau Testament : une colonie du ciel dans un monde hostile. Dwight L. Moody a dit : « Sur cent hommes, un seul lit la Bible, et les 99 autres lisent le chrétien. » Philip Yancey, What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?) Moment de partage (en petits groupes) Discutez la vision de l’Eglise, appelée « une colonie du ciel dans un monde hostile ». Remarquez les prépositions : « du ciel dans un monde hostile ». Pourquoi est-ce important que ce ne soit pas l’idée d’une enclave, mais de celle d’une famille à laquelle d’autres personnes sont invités à se joindre ? Comment ceci s’accorde-t-il avec l’idée de Paul, d’être des « ambassadeurs » (2 Corinthiens 5:20) ? Discutez quelques applications pratiques du troisième paragraphe. DISCUTEZ : « Sur cent hommes, un seul lit la Bible, et les 99 autres lisent le chrétien. » Quelles implications ceci a-t-il pour votre témoignage ? Réflexion Jouez des scènes représentant le contraste et la différence entre l’Eglise considérée comme un « miroir » et l’Eglise considérée comme une « fenêtre ». Réflexions sur être « d’un commun accord » Les dirigeants Histoire Vu d’en haut Au cours de nos vacances d’une semaine au Colorado, notre famille s’associa avec plusieurs autres familles et décida de faire l’ascension du sommet d’un pic de 4000 mètres. Nous devions faire cette ascension de la manière la plus facile : aller en voiture jusqu’à l’extrémité supérieure de la forêt, puis grimper à pied le dernier kilomètre et demi. Des randonneurs confirmés auraient trouvé cela ennuyeux ; mais, pour une famille avec trois petites filles, c’est le maximum que nous pouvions faire. Cette excursion se révéla aussi passionnante que belle. Elle me rappela combien l’air était léger, et ma taille lourde. Pour notre fille de quatre ans, Sara, ce fut doublement difficile. Une chute au cours des premières minutes la laissa avec un genou écorché et un pas craintif. Elle ne voulait plus marcher. En fait, elle refusait de marcher. Elle voulait être portée. D’abord sur mon dos, puis dans les bras de Maman, puis sur mon dos, puis sur le dos d’un ami, puis sur mon dos, puis dans les bras de Maman. … Vous imaginez la scène ! En fait, vous comprenez comment elle se sentait. Il vous est arrivé, à vous aussi, de tomber et de demander de l’aide. Et vous aussi, vous l’avez reçue. Nous avons tous besoin d’aide un jour ou l’autre. Notre chemin monte de plus en plus ; tellement que certains d’entre nous abandonnent. Certains arrêtent de grimper. Certains s’assoient. Ils sont encore près du chemin, mais pas dessus. Ils n’ont pas abandonné l’excursion, mais ils ne la continuent pas non plus. Ils ne sont pas descendus de cheval, mais ils n’ont pas éperonné leur cheval non plus. Ils ne se sont pas résignés, mais ils ne se sont pas décidés non plus. Ils se sont simplement arrêtés de marcher. Ils passent beaucoup de temps assis autour du feu à causer de comment les choses étaient autrefois. Certains restent assis à la même place pendant des années. Ils n’ont pas envie de changer. Leurs prières ne sont pas devenues plus profondes. Leur dévotion au Seigneur n’a pas augmenté. La passion ne les anime pas. Quelques-uns même deviennent cyniques. Malheur au voyageur qui les invite à reprendre leur route ! Malheur au prophète qui les défie de voir la montagne ! Malheur à l’explorateur qui leur rappelle leur vocation ! … Les pèlerins ne sont pas les bienvenus ici ! Et c’est ainsi que le pèlerin continue son chemin, pendant que le colon s’installe. S’installe dans la monotonie. S’installe dans la sécurité. S’installe dans les congères. J’espère que vous n’agissez pas ainsi. Mais, si c’est le cas, j’espère que vous ne méprisez pas le pèlerin qui vous invite à reprendre la route. Ça vaut la peine de continuer la route ! En tentant, sans succès, de convaincre Sara de marcher, j’essayai de lui décrire ce que nous allions voir. « Ce sera si joli ! lui dis-je. Tu verras toutes les montagnes, et le ciel, et les arbres ! » Pas de chance ! Elle voulait être portée. C’était une bonne idée, cependant, même si ça n’a pas marché. Rien n’instille autant d’énergie dans un voyage que la vision du sommet de la montagne. Au fait, un paysage magnifique vous attend aussi. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous donne un aperçu du ciel dans le style du National Geographic. Ecoutez comment il nous décrit le sommet de la montagne de Sion : il nous dit que, quand nous atteindrons cette montagne, nous verrons « la cité du Dieu vivant … des myriades d’anges … l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux … Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection … Jésus, médiateur d’une nouvelle alliance … du sang de l’aspersion, qui parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12:22–24). Quelle montagne ! Ne sera-ce pas magnifique de voir les anges ? De savoir enfin à quoi ils ressemblent et qui ils sont ? De les entendre raconter les fois où ils se sont tenus à nos côtés, même dans notre propre maison ? Imaginez la rencontre des premiers-nés. Une réunion de tous les enfants de Dieu. Plus de jalousie ! Plus de concurrence ! Plus de divisions ! Plus de hâte ! Nous serons parfaits, … sans péché. Plus de chutes ! Plus de faux pas ! Plus de désirs malsains ! Plus de ragots ! Plus de rancunes ! Et imaginez-vous ce que ce sera de voir Dieu ; de pouvoir regarder enfin le visage de votre Père ; de sentir Son regard se poser sur vous, et ceci pendant l’éternité ! … Quelle montagne ! Jésus y sera. Vous avez désiré Le voir. Ce sera enfin possible. Il est intéressant de remarquer ce que nous verrons, d’après l’écrivain sacré. Il ne mentionne pas le visage de Jésus, et pourtant nous le verrons. Il ne nous parle pas de Sa voix, et pourtant elle se fera entendre avec force. Il mentionne une partie du corps de Jésus que la plupart d’entre nous ne penserions pas voir : il nous dit que nous verrons le sang de Jésus ; l’écarlate de la croix ; ce liquide vivant qui s’échappa de Son front, de Ses mains, de Son flanc. Le sang humain du divin Christ, couvrant nos péchés, proclamant ce message : nous avons été rachetés. Nous ne pouvons plus être vendus. Jamais ! Quel moment ! Quelle montagne ! Croyez-moi lorsque je vous dis que cela en vaudra la peine ! Il vaut la peine d’y mettre n’importe quel prix. Si vous devez en payer le prix, payez-le ! Aucun sacrifice n’est trop grand. S’il le faut, laissez vos bagages sur la piste, laissez-les ! Aucune perte ne peut se comparer à cela. Quoi qu’il vous en coûte, faites-le ! Pour l’amour du ciel, faites-le ! Cela en vaudra la peine, je vous le promets. Un seul coup d’œil sur le sommet justifiera les souffrances du chemin. Au fait, notre groupe a tout de même atteint le sommet de la montagne. Nous avons passé environ une heure au sommet, à faire des photos et à admirer le paysage. Plus tard, en descendant de la montagne, j’ai entendu ma petite Sara s’exclamer fièrement : « Je l’ai fait ! » J’ai ri sous cape. « Non, ma chérie, tu ne l’as pas fait ! ai-je pensé. C’est ta Maman et moi qui l’avons fait. Ce sont les amis et la famille t’ont amenée au sommet de cette montagne. Ce n’est pas toi qui l’as fait ! » Mais je n’ai rien dit. Je n’ai rien dit, parce que c’est le même traitement que celui que je reçois. Et vous aussi. Nous pouvons penser que c’est nous qui grimpons, alors que Quelqu’un nous porte sur Son dos. Nous sommes portés sur le dos du Père qui a vu notre chute ; du Père qui veut que nous arrivions à la maison ; d’un Père qui ne Se fâche pas lorsque nous sommes fatigués. Après tout, Il sait ce que c’est que de grimper sur une montagne. Lui aussi l’a fait pour nous ! Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom) Réflexion Où en êtes-vous dans votre cheminement spirituel ? Etes-vous encore en route, ou vous êtes-vous installés ? Une mauvaise expérience vous a-t-elle donné un esprit craintif ? Que doit-il se passer pour vous faire reprendre la route ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez comment vous pouvez encourager les autres tout le long du chemin. Discutez chaque scénario possible : les autres pèlerins ; ceux qui viennent d’abandonner le chemin ; ceux qui ne sont pas intéressés à y retourner ; ceux qui n’ont pas encore commencé à le suivre ; et tout autre scénario auquel vous pouvez penser. Quel rôle pouvez-vous jouer pour les encourager à atteindre le sommet de la montagne, pour voir ce que Dieu nous a réservé ? Discutez comment une claire vision du sommet de la montagne pourra vous aider dans votre difficile ascension (réfléchissez sur Proverbes 29:18). Cherchez ensemble ce qui pourrait tenter les pèlerins de « s’installer ». Comment pouvez-vous faire face à ces défis, qui sont bien réels ? Réflexions sur être « d’un commun accord » L’évangélisation Article de fond Jésus avait l’intention de Se retirer et d’être seul. Et que s’est-il passé ? Pourquoi ne leur a-t-Il pas dit de se disperser ? Qu’est-ce qui L’a amené à changer d’avis et à passer la journée avec les gens qu’Il essayait d’éviter ? La réponse ? Regardez ce qui nous est dit dans Matthieu 14:14 : « Il en eut compassion. » … Lorsque Matthieu écrit que Jésus en eut compassion, il n’est pas en train de nous dire que Jésus a ressenti une pitié fortuite pour eux. Non, ce terme est beaucoup plus descriptif. Matthieu est en train de nous dire que Jésus a ressenti leur souffrance dans Ses entrailles : • Il a senti la claudication des boiteux. • Il a senti la souffrance des malades. • Il a senti l’isolement des lépreux. • Il a senti l’embarras des pécheurs. Une fois qu’Il a senti leur souffrance, Il ne pouvait pas S’empêcher de les guérir. Leurs besoins Lui tenaillaient l’estomac. Il était si touché par leurs besoins qu’Il en oubliait les Siens. Il était si touché par leurs souffrances qu’Il en oubliait les Siennes. C’est peut-être aussi pour cette raison que Dieu place dans votre monde des gens qui souffrent. Solitude sans service égale égoïsme. Un peu de solitude et un peu de service, cependant, égale perspective. Max Lucado, In the Eye of the Storm (Dans l’œil de la tempête) Moment de partage (en petits groupes) DISCUTEZ : « Solitude sans service égale égoïsme. Un peu de solitude et un peu de service, cependant, égale perspective. » Pourquoi est-il important de répondre aux besoins des autres spécialement lorsqu’on n’a pas envie de le faire ? Pourquoi est-il important de mettre à part des moments tranquilles avec le Seigneur ? Comment faites-vous pour voir toutes choses dans la perspective convenable ? Lisez le deuxième chapitre des Actes des apôtres : en quoi être « d’un commun accord » (verset 46) avec les autres met-il votre témoignage en valeur ? Imaginez ce que cela aurait été d’être présents dans cette salle. Les bons jours, les disciples n’étaient pas unis, discutant lequel serait assis à la droite de Jésus. Combien plus après qu’ils aient abandonné Jésus au moment de Son arrestation ! … Ils avaient quelques problèmes à régler ! Quels problèmes devez-vous régler dans votre vie ? Quels problèmes doivent être réglés dans votre église ? Identifiez des manières pratiques de réaliser cela, car, lorsque les croyants ne sont « d’un commun accord », Dieu envoie la Pentecôte ! Réflexions sur être « d’un commun accord » Le service Citation Seigneur, fais de moi un canal de Ta paix ! Là où il y a la haine, que je sème l’amour, Là où il y a blessure, le pardon, Là où il a le doute, la foi, Là où il y a le désespoir, l’espérance, Là où il y a les ténèbres, la lumière, Là où il y a la tristesse, la joie. Oh, divin Maître, accorde-moi de pouvoir Non pas tellement chercher à être consolé qu’à consoler, Non pas tellement chercher à être compris qu’à comprendre, Non pas tellement chercher à être aimé qu’à aimer ; Car c’est en donnant que nous recevons, C’est en pardonnant que nous sommes pardonnés, C’est en mourant que nous nous éveillons à la vie éternelle. – Saint François d’Assise Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Soupe populaire : si vous ouvrez une soupe populaire, votre principale priorité devra être de constituer une équipe de collaborateurs qui pourront s’engager à travailler régulièrement pendant une période fixe de temps (six mois, un an, etc.). Puis, commencez en programmant une soupe populaire le samedi ou le dimanche dans le bâtiment d’une communauté locale qui possède une installation de cuisine publique approuvée. … Donnez-lui un nom accrochant et créez un environnement qui puisse communiquer chaleur et joie et faire savoir aux gens qu’ils sont les bienvenus. … Créez un menu qui soit simple, mais délicieux, avec … quatre ou cinq combinaisons de sandwichs et de soupes qui soient saines, nourrissantes et visuellement attrayantes. [Il est important d’éviter cette idée que ceux qui manquent de nourriture se contenteront d’un sandwich insipide.] Compte tenu du fait que votre équipe se compose de volontaires et que votre loyer est gratuit, votre nouveau « Café Paris » pourra être financé par une très petite base de clientèle payante. Fixez un prix pour les clients qui paient, et ne manquez pas d’inviter des groupes locaux de jeunes et toutes vos connaissances habitant votre région à se manifester et à soutenir financièrement cet effort. Pour assurer la dignité de ceux qui ne peuvent pas payer, créez un coupon qui offre une soupe et un sandwich gratuits. Distribuez ces coupons directement aux personnes de votre communauté qui pourraient en avoir besoin, ou bien laissez-les au bureau des services sociaux de votre localité. Vous pourriez aussi envisager d’installer une table d’information dans le café lui-même. Cette table pourrait présenter des informations sur les services publics de la ville qui répondent à différents besoins sociaux. … Vous trouverez des informations sur la manière dont la « Coalition contre la faim de New York » dirige ses soupes populaires à l’adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.nyccah.org" www.nyccah.org. Réflexions sur la vie quotidienne Les disciples Histoire William Borden était millionnaire, diplômé de Yale. C’était un jeune homme beau et privilégié. Dieu l’appela dans la cause des missions mondiales, et il répondit « Oui ». Ses amis pensèrent qu’il était devenu fou. L’un d’entre eux lui écrivit : « Tu te jettes à la poubelle. » Ceci ne l’arrêta pas. Mais, à l’âge de 25 ans, en 1913, lors de son voyage vers la Chine, Borden contracta la méningite et en mourut. Il laissa une note avant de mourir, qui disait simplement : « Ni réserves, ni retraite, ni regrets. » Toute sa vie était incluse dans cette déclaration. Un ami écrivit de lui : « Personne n’aurait pu savoir, d’après sa vie et sa conversation, qu’il était millionnaire ; mais personne ne pouvait s’empêcher de reconnaître que c’était un chrétien. » Dans le livre favori de Borden, il avait souligné cette phrase : « La condition humaine suprême de la plénitude de l’Esprit est une vie totalement abandonnée à la volonté de Dieu. » Borden se confiait dans la promesse exprimée dans 1 Jean 2:17 : « Le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » – Michael Luc, Making Worship a Lifestyle and not an Event (Faire du culte un style de vie et non une cérémonie) Moment de partage (en petits groupes) Pouvez-vous vraiment dire de votre vie : « Ni réserves, ni retraite, ni regrets » ? Pourquoi/pourquoi pas ? Si vous ne le pouvez pas, qu’est-ce qui a besoin d’être changé ? A quoi ressemblerait votre vie? Si oui, qu’est-ce qui vous rend capables de le dire de votre vie ? Comment pouvez-vous encourager les autres à vivre de cette manière ? Comment pouvez-vous continuer à avoir cette attitude tout en étant sûrs que les autres ne vous comprennent pas ? DISCUTEZ : « Personne n’aurait pu savoir, d’après sa vie et sa conversation, qu’il était millionnaire ; mais personne ne pouvait s’empêcher de reconnaître que c’était un chrétien. » A quoi ressemblerait votre vie – en quoi serait-elle différente – si elle était « totalement abandonnée à la volonté de Dieu » ? Réflexions sur la vie quotidienne Les dirigeants Article de fond Nous ne sommes pas sauvés seulement pour être les instruments de Dieu, mais pour être Ses fils et Ses filles. Il ne fait pas de nous des agents spirituels, mais des messagers spirituels, et le message doit faire partie de nous-mêmes. Le Fils de Dieu était Son propre message : « Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie » (Jean 6:63). En tant que disciples, notre vie doit être un saint exemple de la réalité de notre message. Même le cœur naturel des perdus servira Dieu s’il est appelé à le faire ; mais il faut un cœur brisé par la conviction du péché, baptisé par le Saint-Esprit et amené à la soumission pour servir les desseins de Dieu et pour faire de la vie d’une personne un saint exemple du message divin. Oswald Chambers, My Utmost for His Highest (Faire de mon mieux pour le Très-Haut) Moment de partage (en petits groupes) Que signifie « le message doit faire partie de nous-mêmes » ? Discutez les trois éléments présentés par Chambers : (1) « un cœur brisé par la conviction du péché » ; (2) « baptisé par le Saint-Esprit » ; et (3) « amené à la soumission pour servir les desseins de Dieu » ? Cherchez ensemble des exemples de personnages bibliques (et peut-être quelques-uns extérieurs à la Bible) qui, d’après le sentiment du groupe, ont vécu leur message de cette manière dans leur vie quotidienne. Quelles sont les caractéristiques communes partagées par ces individus ? Réflexions sur la vie quotidienne L’évangélisation Article de fond On pourrait penser que nous ne croyons pas à la Trinité. Nous parlons du Père et étudions le Fils ; mais, lorsque nous arrivons au Saint-Esprit, nous sommes, au mieux, dans la confusion, et, au pire, effrayés. Dans la confusion, parce que personne ne nous l’a jamais appris ; effrayés, parce qu’on nous a appris à avoir peur. Puis-je simplifier un peu les choses ? Le Saint-Esprit est la présence de Dieu dans notre vie ; c’est Lui Qui poursuit l’œuvre de Jésus. Le Saint-Esprit nous aide dans trois directions : intérieurement (en nous accordant les fruits de l’Esprit – Galates 5:22–24), verticalement (en priant pour nous – Romains 8:26), et extérieurement (en déversant l’amour de Dieu dans nos cœurs – Romains 5:5). Dans l’évangélisation, le Saint-Esprit occupe la place centrale. Si un disciple peut enseigner, c’est parce que l’Eprit enseigne ce disciple (Luc 12:12). Si un auditeur est convaincu, c’est parce que l’Esprit a pénétré dans son cœur (Jean 16:10). Si un auditeur est converti, c’est par la puissance transformatrice de l’Esprit (Romains 8:11). Si un nouveau croyant peut mûrir spirituellement, c’est parce que l’Esprit l’en rend capable (2 Corinthiens 3:6). Le même Esprit qui travaillait en Philippe travaille aussi en vous. Certains d’entre vous ne me croient pas. Vous êtes encore prudents. Je peux vous entendre murmurer, tout en lisant le texte biblique : « Philippe avait quelque chose que je n’ai pas. Je n’ai jamais entendu la voix d’un ange. » Ce à quoi je réponds : « Comment savez-vous si Philippe a entendu la voix d’un ange ? » Nous supposons qu’il l’a entendue. On nous a appris qu’il l’a entendue. Les personnages du flanellographe disent qu’il l’a entendue. Un ange dirige sa trompette vers l’oreille de Philippe et sonne cette annonce ; et Philippe n’a pas le choix. On ne peut pas nier des lumières qui scintillent et des ailes qui palpitent ! Le brave diacre a dû y aller. Mais notre supposition pourrait-elle être fausse ? Se peut-il que la voix de l’ange ait été tout aussi miraculeuse que celle que vous et moi entendons ? Alors ? Vous avez entendu la voix qui murmurait votre nom, n’est-ce pas ? Vous avez senti le coup de coude vous invitant à aller et l’incitation à parler. Cela ne vous est-il jamais arrivé ? Vous invitez un couple chez vous. … Rien d’héroïque, juste une gentille soirée avec de vieux amis. Mais, dès qu’ils entrent, vous sentez la tension. Ils sont plus froids que des glaciers. Vous savez que quelque chose ne va pas. Vous n’êtes pas du genre à demander, mais vous ressentez un souci que vous ne pouvez pas réduire au silence. Et vous leur demandez. Vous assistez à une réunion d’affaire dans laquelle un de vos collaborateurs est sévèrement critiqué. Tous les autres pensent : « Heureusement que ce n’est pas moi ! » Mais le Saint-Esprit vous amène à penser : « Comme ça doit être douloureux ! » De sorte que, une fois cette réunion terminée, vous vous approchez de cet employé et exprimez votre souci. Vous remarquez quelqu’un de l’autre côté de la chapelle. Il a l’air de ne pas être à sa place, avec ses étranges vêtements, etc. Vous apprenez qu’il vient d’un autre pays, et qu’il est ici pour affaires. Le sabbat suivant, il est de nouveau présent. Le troisième sabbat aussi. Vous vous présentez. Il vous dit qu’il est fasciné par la foi et désire en apprendre plus. Plutôt que d’offrir de lui enseigner ce qu’il désire, vous l’encouragez simplement à lire la Bible. Plus tard dans la semaine, vous regrettez de ne pas avoir été plus direct. Vous téléphonez au bureau où il travaille et apprenez qu’il rentre chez lui le jour même. Vous savez dans votre cœur que vous ne pouvez pas le laisser partir comme ça. Vous vous précipitez à l’aéroport et le trouvez, attendant le départ de son avion, une Bible ouverte sur les genoux. « Comprenez-vous ce que vous lisez ? » lui demandez-vous. « Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me l’explique ? » répond-il. Et vous voilà, comme Philippe, lui expliquant la Bible. Et lui, comme l’Ethiopien, croit. Il demande le baptême, et le baptême lui est accordé. Il prend un avion plus tard, et vous avez eu un aperçu de ce que signifie « être guidé par l’Esprit ». Y a-t-il eu des lumières ? Vous en avez seulement allumé une. Y a-t-il eu des voix ? Vous avez été l’une de ces voix. Y a-t-il eu un miracle ? Vous venez d’en voir un. Qui sait ? Si la Bible avait été écrite aujourd’hui, votre nom pourrait figurer dans le chapitre 8 des Actes des apôtres. – Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom) Textes bibliques Lisez les textes suivants et remarquez le rôle du Saint-Esprit dans le témoignage : Jean 15:26 ; 16:13, 14 Actes 1:8 ; 6:10 Actes 4:31 1 Corinthiens 2:10–12 2 Corinthiens 1:21, 22 Lisez Actes 6 et 7 en notant chaque mention du Saint-Esprit. Quel rôle le Saint-Esprit a-t-il joué dans la vie et le témoignage d’Etienne ? Quel rôle le Saint-Esprit joue-t-il dans votre vie et dans votre témoignage ? Moment de partage (en petits groupes) Discutez les rôles du Saint-Esprit : accorder le fruit de l’Esprit ; prier pour nous ; et répandre l’amour de Dieu dans notre cœur. Si nous recevons le fruit de l’Esprit et si l’Esprit prie pour nous, comment pouvons-nous nous reposer sur l’amour de Dieu ? Cet amour n’était pas destiné à être gardé pour nous-mêmes, mais partagé. Revoyez le troisième paragraphe qui nous montre comment le Saint-Esprit « occupe la place centrale » dans l’évangélisation. Comment cela vous aide-t-il à surmonter les craintes que vous pourriez avoir dans votre témoignage si vous savez que tout le travail est réalisé par le Saint-Esprit ? Discutez comment le Saint-Esprit « occupe la place centrale » dans l’évangélisation, et pourtant Dieu choisit de travailler par le moyen d’instruments humains. Philippe aurait pu dire « Non », tout comme Jonas a essayé de le faire ; mais combien c’est mieux lorsque nous choisissons de travailler sous la direction du Saint-Esprit ! Discutez les avantages qu’il y a à suivre la direction imprimée par le Saint-Esprit. Réflexions sur la vie quotidienne Le service Citations Il y a deux choses à faire avec l’Evangile : le croire et le vivre. – Anon Si vous voulez que je croie à votre Rédempteur, vous devez avoir l’air un peu plus racheté. – Friedrich Nietzsche Vous écrivez un Evangile, Un chapitre chaque jour, Par les actes que vous faites, Et les mots que vous prononcez. Les gens lisent ce que vous écrivez, Que ce soit faux ou vrai ; D’après vous, qu’est-ce que l’Evangile ? – Anon Prêchez l’Evangile avec toute votre vie, et, si c’est nécessaire, avec des mots. – Saint François d’Assise Faites tout le bien que vous pouvez Par tous les moyens que vous pouvez De toutes les manières que vous pouvez Partout où vous pouvez Pour toutes les personnes que vous pouvez Aussi longtemps que vous le pouvez. – John Wesley Le service IDÉES DE PROJET DE SERVICE Donnez aux personnes âgées. Une petite ville rurale dans le Nord-Ouest des Etats-Unis a trouvé une merveilleuse manière d’apprendre aux enfants à donner aux personnes âgées. Cette ville n’a qu’une seule école, et un seul centre de convalescence. Puisque de nombreux enfants de l’école ont des membres de leur famille qui sont pensionnaires dans ce centre, cette ville a mis au point une manière de rapprocher ces deux groupes. Les petites classes sont typiques de n’importe quelle école ; elles font faire des travaux manuels à leurs élèves un jour sur deux (du moins, c’est ce qu’il semble). Ces travaux manuels sont un bon instrument d’apprentissage en créativité, mais, malheureusement, ils sont généralement jetés à la fin de la semaine, sinon à la fin de la journée. … Cependant, cette école particulière a trouvé une solution créative. Les jours de congé et autres journées spéciales, les enfants des petites classes font des cartes et des travaux manuels pour les pensionnaires du centre de convalescence. Celui-ci fait plaisir à voir lors de ces journées spéciales, et les personnes âgées apprécient vraiment ce qui est fait pour elles. Si votre ville possède un foyer de convalescence, vous pouvez suivre l’exemple de cette petite ville. Commencez par visiter ce centre pour faire la connaissance de quelques-uns de ses pensionnaires. … Si vous vous sentez vraiment ambitieux, impliquez-y les jeunes enfants de votre église, … qui feront des cartes pour les personnes âgées. Demandez aussi à quelques élèves des classes préscolaires de votre région de participer, et, si possible, que les enfants apportent eux-mêmes leurs cartes et leurs travaux manuels. La réaction des personnes âgées n’en sera que plus grande !  Henri J.M. Nouwen, In the Name of Jesus (Au nom de Jésus).  Max Lucado, When God Whispers Your Name (Lorsque Dieu murmure votre nom).  Philip Yancey, What’s So Amazing About Grace? (Qu’y a-t-il de si étonnant dans la grâce ?)  Ibid..  Søren Kierkegaard, Provocations.  Ibid.  Ibid.     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